Claire A. Pierangelo

Environnement – Les États-Unis doublent le financement de la conservation

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Le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, celui de l’Environnement et du Développement durable ainsi que l’ambassadrice des États-Unis.

Le pays va bénéficier d’un soutien financier de 41 millions de dollars de la part des États-Unis. Les projets qui seront mis en œuvre seront axés sur la protection et la conservation des écosystèmes terrestres et maritimes, ainsi que sur la gouvernance environnementale pendant 5 ans.

Sur terre comme en mer, les États-Unis, par le biais de leur Agence d’aide au développement international (USAID), intensifient leur engagement en faveur de la conservation et de la gestion de l’environnement. Lors du lancement de trois projets en ce sens à Ivandry, il a été annoncé hier que le financement dédié à ces initiatives serait doublé. Ainsi, une enveloppe de 41 millions de dollars sera allouée à trois projets visant à renforcer la protection de l’environnement terrestre et marin, ainsi qu’à améliorer sa gestion. Ces programmes seront mis en œuvre par plusieurs organismes privés, avec le soutien des ministères de l’Environnement et de la Pêche.

« Harena », par exemple, vise à renforcer la protection des zones terrestres protégées et à soutenir les populations riveraines qui en dépendent. Ce programme s’engage à améliorer les moyens de subsistance de ces populations tout en anticipant et en limitant les menaces pesant sur les écosystèmes naturels et leur biodiversité. Quant à « Riake », il se concentre principalement sur la préservation des océans et sera piloté par le Centre des ressources côtières de l’Université de Rhode Island. Ce projet s’attache particulièrement à la conservation des zones marines sensibles, contribuant ainsi à la protection de la richesse marine. Enfin, le troisième projet se focalise sur le renforcement de la gouvernance environnementale et sera mis en œuvre par l’Alliance Voahary Gasy, visant à améliorer les mécanismes de gestion des ressources naturelles et à promouvoir une utilisation durable de l’environnement.

Investissement

Investir dans l’environnement constitue en effet une valeur sûre. La biodiversité est en effet la première banque de Madagascar, du moins, c’est ce que tout le monde s’accorde à dire. C’est la raison pour laquelle il relève de la stratégie et de la prudence d’investir dans ce secteur, souvent laissé-pour- compte il y a quelques années. L’ambassadrice des États-Unis, Claire A. Pierangelo, l’a réaffirmé hier. «Le gouvernement américain double son investissement dans l’environnement de Madagascar avec ces trois nouveaux projets et renforce son engagement inébranlable en faveur de la conservation et de la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles inestimables de Madagascar. Nous reconnaissons l’importance critique de ces écosystèmes marins et terrestres pour la santé de la population et de l’économie», a-t-elle souligné.

Près de 125 millions de dollars ont d’ailleurs été engagés par les États-Unis depuis 2013 dans les programmes de lutte contre les trafics d’espèces sauvages, un vrai fléau qui mine le pays. Cela s’inscrit dans l’optique de développer le potentiel de l’économie locale. Les répercussions de ces activités illégales se font ressentir à grande échelle. En effet, des milliards d’ariary sont perdus chaque année en raison de l’exploitation illicite des ressources naturelles, ce qui est d’ailleurs qualifié de crime environnemental.

(source: Itamara Randriamamonjy lexpress.mg)

 

Claire A. Pierangelo : 5e femme ambassadeur des États-Unis à Madagascar

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Après le départ à la retraite de Michael P. Pelletier, son successeur a aussitôt été nommé par le président américain Joe Biden.

La nouvelle ambassadrice est une spécialiste de la défense et de la géostratégie américaine.

La nouvelle ambassadrice des États-Unis à Madagascar et auprès de l’Union des Comores, avec résidence à Antananarivo, n’aura pas encore pris ses fonctions le 4 juillet, à l’occasion de la célébration en mode virtuel du 245ème anniversaire de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique. C’est le 19ème représentant des États-Unis à  Madagascar depuis la nomination du premier ambassadeur américain,  Fréderic P. Bartlett le 27 août 1960.

7 nominations

Claire A. Pierangelo est la 5e femme à occuper ce poste après Patricia Gates Lynch (juin 1986 – août 1989) ; Vicki Huddleston (octobre 1995 – juillet 1996) ; Shirley Elisabeth Barnes (juin 1998 – juillet 2001) ; et Wanda L. Nesbitt (novembre 2001-23 janvier 2004). Sur les 7 nominations d’Ambassadeur prises récemment par le locataire de la Maison Blanche, celle de Claire A. Pierangelo figure en deuxième position. Juste après le représentant des États-Unis auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.

Position géostratégique

C’est dire l’importance accordée par Washington à la Grande Île et à l’Archipel des Comores qui occupent respectivement une position géostratégique dans l’Océan Indien et le Canal de Mozambique. Le choix de la nouvelle ambassadrice s’inscrit sans doute dans ce cadre car c’est une spécialiste de la défense et de la géostratégie américaine. Elle avait déjà occupé les fonctions de chef adjoint du National War College qui est aux États-Unis ce que l’École de guerre est à la France. Qui plus est, Claire A. Pierangelo est une polyglotte qui parle italien, français, vietnamien, indonésien et un peu d’espagnol et d’haïtien. Elle ne tardera sans doute pas à parler un peu la langue de l’ancienne chef de la diplomatie malagasy, Atallah Béatrice avec qui elle a des ressemblances physiques.

R. O – Midi M/kara