CNR France
France : coup d’envoi du Conseil national de la refondation donné par Emmanuel Macron
Le président français Emmanuel Macron donne jeudi 8 septembre le coup d’envoi du Conseil national de la refondation (CNR), voulu comme un outil de « renouveau démocratique », mais déjà contesté et même boycotté par les oppositions.
Le Conseil national de la Refondation d’Emmanuel Macron boycotté par toutes les oppositions

Alors que ce nouvel organe de délibération devrait enfin voir le jour le 8 septembre, les dirigeants politiques de droite et de gauche sont nombreux à avoir exprimé leur refus d’y participer.
Le Conseil national de la Résistance avait, lui, fait l’unanimité. Au point de marquer l’histoire. Le CNR d’Emmanuel Macron, le Conseil national de la refondation, espérait s’inscrire dans son sillage, mais il semble avoir déjà échoué à réunir les oppositions autour de la table. Ni les partis composant la Nupes ni le RN ni Les Républicains ne devraient participer à la réunion de rentrée de cette nouvelle organisation, le 8 septembre à Marcoussis (Essonne).
En juillet, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait tracé les premiers contours de ce CNR, dont il a la charge en tant que ministre délégué chargé du Renouveau démocratique. Cette instance aura pour but de «partager les diagnostics à l’échelle de la Nation sur des grands enjeux», allant de la santé à l’éducation en passant par l’environnement. Y sont conviés «les responsables des partis politiques, les responsables des groupes parlementaires, des représentants d’associations d’élus des territoires, des représentants des corps intermédiaires, les syndicats en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental». Mais parmi les responsables des partis politiques et des groupes parlementaires d’opposition, c’est la politique de la chaise vide qui est annoncée, au grand dam d’Olivier Véran. «J’ai du mal à comprendre qu’on puisse refuser la main tendue pour venir dialoguer et discuter.» À l’issue du séminaire gouvernemental mercredi, Élisabeth Borne a tout de même indiqué aux oppositions que la « porte restera ouverte ». En prenant soin de préciser que « ce ne sont pas les groupes parlementaires qui sont invités, mais les forces politiques ».
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