Ecosse
En Écosse, l’ancienne Première ministre Nicola Sturgeon arrêtée brièvement
L’ex-dirigeante indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon, qui a démissionné de son poste de Première ministre en février, a été arrêtée, dimanche, dans le cadre d’une enquête sur le financement de son parti politique, le SNP. Elle a été libérée dans la soirée, sans inculpation, dans l’attente d’un complément d’enquête.
Why was Nicola Sturgeon arrested and what does it mean for Scottish independence?
With support for the SNP falling since the former first minister’s swift political demise, another independence referendum looks further away than ever
Ecosse : les députés écossais décident de laisser flotter le drapeau européen
Le drapeau européen flotte encore devant le parlement écossais alors qu’il devait pourtant être baissé au moment de la sortie de l’Europe par le Royaume-Uni, ce vendredi 31 janvier.
Le vote des nationalistes écossais, mercredi 29 janvier, a permis au drapeau aux 12 étoiles jaunes de rester accroché devant le parlement écossais. Un vote symbolique qui va de pair avec la volonté des Ecossais de demander un nouveau référendum sur leur indépendance.
Nicola Sturgeon, Première ministre de l’Ecosse a réaffirmé avec force cet objectif : «Je crois que ça ne fait plus de doute aujourd’hui, que la seule façon réaliste pour l’Ecosse de retourner au cœur de l’Europe, est de s’assurer d’obtenir le gouvernement pour lequel nous votons et de devenir un pays indépendant».
En 2014, un premier référendum sur l’indépendance de l’Ecosse avait été rejeté. Mais le gouvernement estime que, depuis, le Brexit a changé la donne. En décembre dernier, la Première ministre écossaise avait demandé un nouveau scrutin sur l’indépendance de l’Ecosse en 2020. Une demande rejetée par le Premier ministre britannique Boris Johnson.
L’Ecosse, premier pays à distribuer gratuitement des protections hygiéniques
Des protections périodiques seront désormais gratuitement fournies aux 395 000 élèves et étudiantes du pays. Une première mondiale.
Le gouvernement écossais a annoncé la mise en place d’un programme destiné à fournir gratuitement des protections périodiques aux 395 000 élèves et étudiantes du pays. Une première mondiale, qui coûtera 6,4 millions d’euros.
« Dans un pays aussi riche que l’Ecosse, il est inacceptable que des personnes soient obligées de lutter pour s’acheter des produits sanitaires de base, a déclaré le 24 août Aileen Campbell, membre du Parlement. Je suis fière que l’Ecosse prenne la tête du mouvement contre la pauvreté liée aux règles et je salue le soutien des autorités locales, des écoles et des universités. »
Protections de fortune
Selon l’association Plan International UK, des milliers de jeunes femmes britanniques manquent régulièrement l’école car elles n’ont pas les moyens de se procurer des protections périodiques. Une sur dix doit utiliser des protections de fortune, comme de vieux vêtements ou du papier journal.
Deirdre Kingston, porte-parole sur l’égalité pour le Parti travailliste en Irlande du Nord, a appelé à l’application de ce programme dans son pays.
La question du prix de ces produits de première nécessité avait également suscité une mobilisation en France en 2015. L’Assemblée nationale avait alors adopté en décembre, après de multiples rebondissements, la baisse de la TVA sur les protections hygiéniques, de 20 à 5,5 %.
(Le Monde)
TANIKO Madagascar 