Education

Éducation : Transparency International alerte sur des pratiques de corruption

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Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG) a tiré la sonnette d’alarme ce mardi à l’occasion d’un atelier de restitution consacré aux risques de corruption dans le secteur éducatif. Organisé dans le cadre du projet Inclusive Service Delivery Africa (ISDA), ce rendez-vous a permis de dévoiler les résultats d’une enquête menée dans six régions du pays : Analamanga, DIANA, Haute Matsiatra, Boeny, Atsinanana et Atsimo Andrefana.

Appuyée par Global Affairs Canada et le Secrétariat de Transparency International, cette étude a recueilli les témoignages de 4 832 personnes, dont 66 % de femmes. Les constats sont préoccupants : pots-de-vin à l’inscription, sextorsion, favoritisme, népotisme, vente de sujets d’examen et détournements de fonds semblent s’être infiltrés à plusieurs niveaux du système éducatif malgache.

Ces pratiques compromettent l’égalité d’accès à l’éducation et minent profondément la confiance des citoyens dans les institutions scolaires. « Les enfants sont exposés dès leur plus jeune âge à un système où la corruption est normalisée. C’est un cercle vicieux qu’il faut briser de toute urgence », a souligné un responsable de TI-MG lors de l’atelier.

Face à cette situation, dix recommandations concrètes ont été formulées. Parmi les priorités : rendre les processus de recrutement plus transparents, instaurer un pacte d’intégrité pour l’ensemble du personnel éducatif, promouvoir une pédagogie inclusive pour les enfants en situation de handicap, créer des centres d’écoute dans les écoles et initier les élèves aux valeurs de transparence et d’intégrité.

Cet appel à l’action, lancé par TI-MG, se veut un point de départ pour un engagement collectif. Car, comme le rappelle l’organisation, « l’éducation est un droit, pas un privilège ». Il appartient désormais aux autorités, à la société civile et à chaque citoyen de parler, comprendre et agir pour bâtir un système éducatif plus juste, équitable et intègre

(source: madagascar-tribune.com)

Les écoliers français mauvais en lecture

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Notre apprentissage est-il défaillant ? En matière de compréhension de la lecture, la France et les Pays-Bas font partie des mauvais élèves de la classe européenne. Avec un score de 511, la France se maintient néanmoins au-dessus de la moyenne internationale, fixée à 500 points. Depuis une dizaine d’années, les compétences en lecture des écoliers sont en baisse.

Lire dès la maternelle

A qui la faute ? Aux enseignants, aux parents ou aux multiples réformes contradictoires des différents ministres de l’Education ? Lourde tâche pour Jean-Michel Blanquer qui va devoir fixer un cap.

Pour tenter d’inverser la courbe, dans Le Parisien daté du mardi 5 décembre, experts et chercheurs s’accordent sur trois points : la mise en place d’une meilleure formation pour les enseignants, l’entraide entre élèves et la pratique de la lecture en classe dès la maternelle. Pour faire face à ce score médiocre, Jean-Michel Blanquer a annoncé, mardi 5 décembre, la mise en place d’une dictée quotidienne à l’école primaire.

(francetvinfo)

NB: C’est un retour sur une mesure déjà prise et annoncée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem en 2015