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Conférence de presse entre Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi

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Emmanuel Macron exhorte le Rwanda à « cesser tout soutien » aux rebelles congolais du M23 et à « retirer ses forces » de la RDC

Emmanuel Macron a exhorté, mardi 30 avril, le Rwanda à « cesser tout soutien » aux rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et à « retirer ses forces » du pays. « La France ne transigera jamais sur l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République démocratique du Congo », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, en visite à Paris.

Le chef de l’Etat français a évoqué un « engagement » du président congolais à « mettre fin aux agissements des [Forces démocratiques de libération du Rwanda, FDLR] », des rebelles hutu rwandais dont la présence depuis trente ans dans l’est de la RDC est dénoncée par le Rwanda.

« Nous sommes avec plusieurs autres alliés à vos côtés, vous le savez, pour mettre en œuvre cette avancée », a ajouté Emmanuel Macron. Cet engagement a « de la valeur vis-à-vis des Rwandais, que je me fais fort de convaincre d’un retrait en parallèle de leurs forces, qui n’ont rien à faire sur le sol congolais », a énoncé le président de la République en s’engageant à appeler le président rwandais, Paul Kagame, « dans les prochains jours ». « Si on arrive à réenclencher un tel processus, la confiance se crée », a-t-il estimé.

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Guerre Israël-Hamas : Stéphane Séjourné explique le refus de Paris de soutenir l’Afrique du Sud pour son action devant la CIJ

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L’Afrique du Sud exhorte les juges de la Cour internationale de justice à ordonner d’urgence à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza.

« Accuser l’Etat juif de génocide, c’est franchir un seuil moral. On ne peut exploiter la notion de génocide à des fins politiques », a déclaré Stéphane Séjourné, le ministre des affaires étrangères, au cours des questions au gouvernement de l’Assemblée nationale, mercredi 17 janvier 2024. JULIEN DE ROSA / AFP

A l’occasion des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, mercredi 17 janvier, le ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a répondu à une question de Danièle Obono(La France insoumise) lui demandant pourquoi la France s’était refusée à soutenir les accusations de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, portées par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ).

« Accuser l’Etat juif de génocide, c’est franchir un seuil moral. On ne peut exploiter la notion de génocide à des fins politiques, a-t-il répondu. Nous disons fermement aux Israéliens : “Le respect du droit s’impose à tous, les frappes systématiques à Gaza doivent cesser”, mais les mots ont un sens. »

Requête de l’Afrique du Sud contre Israël à la CIJ | Après avoir dénoncé le « scandaleux boycott des médias français » sur les plaidoiries de la République Centrafricaine, @Deputee_Obono (LFI-NUPES) appelle la France à « urgemment emboîter le pas à l’Afrique du Sud. »#DirectAN #QAG pic.twitter.com/B5FTnrXHzN

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) January 17, 2024

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Dimanche, sur France 3, la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, a affirmé soutenir la démarche de l’Afrique du Sud : « J’aurais aimé que ce soit la France qui porte cette initiative, pour la justice, la vérité et la paix », a-t-elle déclaré.

Berlin rejette aussi l’accusation de « génocide »

Vendredi, le gouvernement allemand avait aussi rejeté l’accusation de « génocide », portée contre Israël, y voyant le risque d’une « instrumentalisation politique » du droit et estimant qu’elle était « dénuée de tout fondement ». La Namibie, pays d’Afrique australe et ancienne colonie allemande où s’est déroulé le premier génocide du XXe siècle, a déploré le positionnement de Berlin.

Une audience se déroule depuis le 11 janvier devant la CIJ, la plus haute juridiction des Nations unies, dont le siège est à La Haye, que Pretoria a saisie le mois dernier, arguant qu’Israël enfreignait la convention des Nations unies sur le génocide, signée en 1948 à la suite de la Shoah. L’Afrique du Sud souhaite que les juges enjoignent à Israël d’arrêter « immédiatement » la campagne militaire déclenchée dans la bande de Gaza après l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait environ 1 140 morts, selon un décompte de l’Agence France-Presse à partir du bilan israélien.

En représailles, Israël a juré d’« anéantir » le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et lancé une offensive dans ce territoire palestinien qui a fait au moins 24 448 morts, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, selon le dernier bilan du ministère de la santé de la bande de Gaza.

(source: lemonde.fr avec AFP)

Trump est « un danger », prévient le général français Michel Yakovleff

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C’est un début de campagne explosif entre Trump et Biden qu’analyse le général Michel Yakovleff, invité de Darius Rochebin ce samedi 6 janvier.

Election présidentielle à Madagascar : le silence de la France sème le trouble

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Dans une lettre au Parlement français, l’opposition demande à Paris d’ouvrir les yeux sur la gravité de la crise et de faire pression sur le « Français » Rajoelina.

Le chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina avec le président français Emmanuel Macron, le 9 juin 2023, à l’Elysée, à Paris. LUDOVIC MARIN / AFP

La lettre de deux pages est adressée à plusieurs institutions parlementaires et organisations internationales, mais c’est en premier lieu la France qui est interpellée. L’ambassadeur de France à Antananarivo, Arnaud Guillois, ne s’y est pas trompé et a été le premier à recevoir, jeudi 2 novembre, une délégation de quatre parlementaires malgaches venus relayer l’inquiétude et l’incompréhension des signataires face au silence de la France devant la crise préélectorale dans laquelle s’enfonce Madagascar.

Faut-il attendre que le sang coule dans les rues d’Antananarivo pour que les gouvernements étrangers sortent de leur réserve et condamnent clairement la manipulation du processus électoral par le président sortant Andry Rajoelina en vue de sa réélection ?, alerte en substance le texte rédigé par des élus représentants le Collectif des 10, rassemblant dix des treize prétendants à la présidentielle, et opposés à la tenue du scrutin le 16 novembre.

« Il s’agit ici d’une crise annoncée, avec les preuves et les signes précurseurs à l’appui. Mais il faut sans doute des morts, que le sang coule, qu’il gicle pour que soit reconnu qu’il y a péril en la demeure ! », dénonce la lettre en appelant au « devoir d’ingérence (…) pour prévenir un conflit ».

« Dans l’impasse »

Depuis le début du mois d’octobre, le Collectif des 10, parmi lesquels les anciens présidents Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, boycotte la campagne et organise des marches pacifiques, dont plusieurs ont été dispersées à coups de tirs de grenades lacrymogènes. Un des candidats a été blessé à l’œil et se trouve toujours à l’île Maurice où il a dû être évacué pour y être soigné. Si, après les premiers actes de répression, les manifestants se sont tenus à distance de la place du 13-Mai, ils comptent tenter de réinvestir samedi ce lieu symbolique du centre de la capitale, où se sont joués tous les grands tournants de la vie politique du pays.

Diplomatie: Imbroglio sur la non prise de parole du Niger à l’ONU – Washington reconnait le putsch

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Les industriels français de l’armement cherchent à s’implanter en Ukraine

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En visite à Kiev, le ministre des armées, Sébastien Lecornu, accompagné d’une vingtaine de chefs d’entreprise, a plaidé pour des partenariats avec les Ukrainiens.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le ministre français des armées, Sébastien Lecornu, à Kiev, le 28 septembre 2023. Photographie diffusée par la présidence ukrainienne. AFP / SERVICE DE PRESSE DE LA PRéSIDENCE UKRAINIENNE

L’industrie de défense française s’est livrée, jeudi 28 septembre, à Kiev, à un exercice de promotion inédit. Le ministre des armées, Sébastien Lecornu, accompagné d’une délégation d’une vingtaine d’industriels, s’est rendu dans la capitale ukrainienne à l’occasion de la première édition d’un forum d’armement avec pour objectif de réviser les modalités du soutien militaire français à l’Ukraine, alors que la guerre dure, et que, en France comme chez les autres alliés occidentaux, les stocks s’amenuisent.

« Les cessions [gratuites] ne peuvent être faites à l’infini », a ainsi concédé le ministre lors de cette visite, où il a notamment pu rencontrer le président Volodymyr Zelensky et son nouvel homologue, Rustem Umerov, nommé le 6 septembre à la suite de l’éviction de son prédécesseur pour corruption. « On est arrivé à un moment où l’on doit pivoter. Le partenariat industriel doit devenir la norme, la cession l’exception », précise-t-on dans l’entourage du ministre.

Un « pivot » loin d’être évident pour les industriels français. Malgré son statut de troisième exportateur mondial d’armement, la France n’est pas la mieux placée en Ukraine par rapport aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou à l’Allemagne, qui ont depuis des années investi le terrain. Ces pays ont aussi opéré des choix plus rapides en matière de soutien diplomatique à Kiev ou de livraisons d’armes au début de la guerre, et se trouvent donc en position de force aujourd’hui.

« Ne pas être naïfs »

Dans ce contexte, plusieurs grands groupes européens ont annoncé, depuis l’été, s’apprêter à ouvrir des usines sur le sol ukrainien. C’est le cas du britannique BAE Systems pour la production d’armes légères ou du conglomérat allemand Rheinmetall pour la réparation de chars. Ces annonces illustrent le virage à l’œuvre dans le soutien à l’Ukraine.

Alors que Kiev ambitionne, à terme, d’avoir l’une des premières armées d’Europe tout en développant sa propre industrie de défense pour se prémunir d’une nouvelle attaque de la Russie, les avis sont partagés parmi les industriels sur les possibilités de pénétrer le marché de défense ukrainien. Ce marché en pleine restructuration demeure très poreux à la corruption et, malgré le volontarisme de M. Lecornu, certains patrons s’interrogent sur l’intérêt à investir face aux risques de se voir piller leur savoir-faire.

(source: lemonde.fr)

Niger: lâchée par ses partenaires, la France cède face aux putschistes

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ANALYSE – Devenue le bouc émissaire de toutes les frustrations dans les pays d’Afrique francophone, la France a perdu l’initiative sur le continent africain.

Des Nigériens manifestent, le 1er septembre, pour exiger le départ de l’armée française du Niger. -/AFP

Après le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, la France se voit contrainte de rappeler ses militaires et son ambassadeur du Niger. La décision, réaliste, valide de facto le coup d’État des militaires, alors que la France refusait jusque-là de reconnaître d’autre pouvoir que celui du président élu, Mohamed Bazoum, séquestré par la junte. Si on ajoute le fait que le Maroc a refusé l’aide humanitaire de la France après le séisme, que la Tunisie ouvre grand ses frontières aux migrants malgré les appels de Paris et l’argent de l’Europe, et que l’Algérie est restée sourde aux ouvertures de Paris, on voit à quel point la France a perdu l’initiative en Afrique.

Emmanuel Macron a-t-il une responsabilité dans ce fiasco?

Dans son discours de Ouagadougou, en 2017, Emmanuel Macron s’était pourtant placé du côté de l’histoire, en disant sa volonté d’assainir les relations entre Paris et ses anciennes colonies, de redonner l’initiative aux Africains et de solder les comptes sur le continent en mettant fin à ce qu’il restait de la Françafrique.

(…suite dans lefigaro.fr)


La France s’apprête à quitter le Niger, son dernier allié au Sahel : un ultime camouflet pour Paris, déjà chassé du Mali et du Burkina Faso, et une page qui se tourne après une décennie d’intervention militaire antijihadiste dans la région. Décryptage de la situation avec Wassim Nasr, journaliste spécialiste des mouvements jihadistes et Stéphane Ballong, rédacteur en chef Afrique à France 24.

Après le putsch au Gabon, la France suspend ses activités militaires

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Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, en a fait l’annonce dans un entretien accordé au « Figaro ».

STEPHANIE LECOCQ / AFP Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, et Emmanuel Macron, photographiés aux Invalides au mois de juin à Paris (illustration).

DÉFENSE – La carte de la vigilance. Dans un entretien accordé au Figaro ce vendredi 1er septembre, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé la suspension des activités militaires des quelque 400 soldats français stationnés en permanence au Gabon, en réaction au putsch ayant renversé le président Ali Bongo.

« Ce sont des soldats qui font de la formation et qui ont toujours été aux côtés de l’armée gabonaise. À l’heure actuelle, leurs activités ont été suspendues en attendant que la situation politique se clarifie » , a-t-il commenté.

Ces forces permanentes, dites prépositionnées, participent à la protection des ressortissants français, se tiennent prêtes à venir en renfort d’opérations et coopèrent avec les armées nationales gabonaises et de pays voisins comme le Cameroun pour des exercices ou encore des formations.

Or, ce mercredi 30 août, des militaires putschistes ont annoncé avoir mis « fin au régime en place » au Gabon et avoir placé en résidence surveillée le président au pouvoir depuis 14 ans, juste après l’annonce officielle de sa victoire à la présidentielle organisée le samedi précédent.

« Coups de force »

Le ministre français des Armées a néanmoins tenu à différencier les coups d’État au Gabon et au Niger, où des militaires retiennent prisonnier depuis fin juillet le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, ce que la France conteste.

« La France condamne tous les coups de force (…) Pour autant, nous ne pouvons pas mettre sur le même plan la situation au Niger, où des militaires illégitimes ont destitué un président légitimement élu, et celle du Gabon, où le mobile avancé par les militaires est précisément le non-respect de la loi électorale et de la Constitution. Car de fait, et, je pèse mes mots, il existe des doutes sur la sincérité des élections dans ce pays », souligne Sébastien Lecornu.

Le bras de fer diplomatique entre le régime militaire au pouvoir au Niger et la France s’est poursuivi vendredi, les autorités de Niamey dénonçant « l’ingérence » de Paris qui refuse toujours de reconnaître leur légitimité.

Alors que la junte a demandé jeudi à la police nigérienne d’expulser l’ambassadeur de France, « c’est la responsabilité du Niger que d’assurer la sécurité de l’ambassade de France. C’est le droit international et il doit être respecté. Tout comme il est de la responsabilité de la France d’assurer la sécurité de l’ambassade du Niger à Paris », a martelé le ministre français.

(source: huffingtonpost.fr)

 

France – Réforme des retraites : le rappel des changements qui entrent en vigueur ce vendredi 1er septembre

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Report de l’âge légal de départ, fin des régimes spéciaux, revalorisation… Voici ce qui change à compter de ce 1er septembre.

JOEL SAGET / AFP La réforme des retraites entre en vigueur ce 1er septembre 2023.

FRANCE – L’application de la très décriée réforme des retraites, c’est pour maintenant. Plus de cinq mois après son adoption au Parlement, via un recours au 49.3, en dépit des contestations sociales historiques, la nouvelle loi entre en vigueur à compter de ce vendredi 1er septembre.

Report de l’âge légal, fin des régimes spéciaux, durée de cotisation… Ces directives ont été détaillées par le gouvernement dans une série de 15 décrets parus au fil de l’été, consultables sur le site travail-emploi.gouv.fr. Le HuffPost fait le point sur les principales mesures prenant effet dès cette rentrée.

Il s’agit là de la continuité de la réforme Touraine de 2014, avec une application plus accélérée. Celle-ci prévoyait bien un allongement de la durée de cotisation à 43 ans mais d’ici 2035, et non 2027. Alors que la réforme initiale ne concernait uniquement les générations nées à partir de 1973, celles nées à partir de 1965 sont désormais concernées.

Un point reste cependant inchangé : pour ceux qui n’auront pas tous les trimestres requis, l’âge de la retraite à taux plein est toujours fixé à 67 ans.

  • Les principaux régimes spéciaux supprimés

Autre mesure appliquée dès ce 1er septembre : la réforme supprime les principaux régimes spéciaux. Ainsi, tous les agents recrutés par la RATP, les industries électriques et gazières, les clercs et employés de notaires et la Banque de France à partir de ce mois ne pourront plus bénéficier de régimes spéciaux. En revanche, les agents recrutés auparavant pourront continuer d’en bénéficier, sans échapper pour autant aux évolutions prévues par la réforme pour tous les salariés.

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Niger : la France a été sollicitée pour libérer le président Mohamed Bazoum

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Selon les informations du « Monde », des proches du chef de l’Etat nigérien avaient demandé à Paris d’intervenir militairement, fin juillet, pour mettre fin au putsch du général Tiani.

Alors que les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) réunis jeudi 17 et vendredi 18 août à Accra, la capitale du Ghana, dessinaient les contours d’une éventuelle opération militaire au Niger, les partisans de Mohamed Bazoum rongeaient leur frein. Non seulement une intervention pour libérer le chef de l’Etat, détenu depuis le 26 juillet par les hommes du général Tiani, tarde à se concrétiser, mais la crise, pensent-ils, aurait pu être réglée depuis longtemps. Le Monde est en mesure de confirmer qu’une demande d’intervention a été adressée aux Français présents à Niamey dans les heures qui ont suivi le coup d’Etat du chef de la garde présidentielle, et que cette requête a été sérieusement considérée.

Ce sont les putschistes eux-mêmes qui l’ont affirmé dans la nuit du 30 au 31 juillet. Lisant un communiqué à la télévision nationale, Amadou Abdramane, colonel-major de l’armée de l’air devenu le porte-parole de la junte, déclare ce soir-là que « dans sa ligne de conduite allant dans le sens de la recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger, la France, avec la complicité de certains Nigériens, a tenu une réunion à l’état-major de la garde nationale du Niger, pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires ».

Frappes françaises autorisées

Lors de cette rencontre, poursuivait le porte-voix des putschistes, Hassoumi Massaoudou, ministre des affaires étrangères de Mohamed Bazoum agissant en tant que premier ministre par intérim, a signé un document qui « autorise le partenaire français à effectuer des frappes au sein du palais présidentiel afin de libérer le président de la République du Niger pris en otage ». Un texte similaire a également été paraphé « au nom du chef d’état-major des armées », par le colonel-major Midou Guirey, commandant de la garde nationale du Niger, selon le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

(source: lemonde.fr)