empoisonnement Ambohimalaza
Affaire Ambohimalaza : quatre jeunes rescapés de l’empoisonnement collectif évacués à Maurice

Le drame d’Ambohimalaza, où un empoisonnement alimentaire a causé la mort de plus d’une trentaine de personnes, continue de marquer les esprits. Alors que les familles et les rescapés réclamaient une évacuation sanitaire, un nouvel élan a été donné à leur demande après le décès de Déborah, cette semaine, malgré sa sortie de l’hôpital à l’issue de plus d’un mois de traitement.
C’est dans ce contexte que Siteny Randrianasoloniaiko, chef de file de l’opposition à l’Assemblée nationale et membre de la plateforme Firaisankina aux côtés de l’ancien président Marc Ravalomanana, ennemi juré du régime en place, a annoncé la prise en charge de quatre des sept jeunes survivants. Ils seront transférés à l’île Maurice pour recevoir des soins spécialisés et un suivi médical de longue durée à la clinique C-Care.
L’opposition a assuré qu’elle financerait intégralement les frais : billets d’avion en classe affaires, déplacements locaux et dépenses médicales durant leur séjour. « Il ne s’agit pas de politique ni de polémique, mais de sauver des vies », a insisté Siteny Randrianasoloniaiko. « Ce sont des jeunes malgaches innocents qui doivent être protégés, et leur survie doit rester la priorité absolue. »
Le député élu à Toliara a également interpellé l’État, en l’appelant à prendre en charge les trois autres rescapés afin qu’aucun ne soit laissé sans soins adaptés.
Ce geste, qui intervient dans un climat politique tendu, illustre l’urgence médicale et la pression des familles, encore bouleversées par cette tragédie collective. Au-delà des rivalités entre le pouvoir et l’opposition, l’empoisonnement d’Ambohimalaza et la disparition récente de Déborah rappellent l’ampleur du drame humain qui continue de se jouer.
(source: madagascar-tribune.com)
Affaire Ambohimalaza : un nouveau décès parmi les victimes de la suspiçion d’empoisonnement
Suspicion d’empoisonnement – Silence du Premier ministre
Alors que l’affaire de la suspicion d’empoisonnement à Imerinkasinina continue de mobiliser l’attention publique, les réactions officielles se multiplient. Le Premier ministre Christian Ntsay, chef du gouvernement, reste pour l’heure silencieux.

Depuis l’éclatement de l’affaire liée à une suspicion d’empoisonnement lors d’une fête d’anniversaire au croisement d’Imerinkasinina, le Premier ministre Christian Ntsay ne s’est toujours pas exprimé officiellement. Ni communiqué, ni déclaration, ni apparition publique. Ce silence prolongé, alors que l’affaire prend une tournure à la fois judiciaire, sanitaire et politique, suscite l’interrogation, voire l’inquiétude.
En tant que chef de l’Exécutif, Christian Ntsay est responsable devant l’Assemblée nationale et chargé de coordonner l’action gouvernementale, conformément à l’alinéa 2 de l’article 65 de la Constitution. Dans un contexte de crise impliquant potentiellement des actes criminels et une alerte sanitaire, la parole du Premier ministre est attendue pour apporter des éléments de clarification, poser un cap et rassurer l’opinion.
Pourtant, ce sont d’autres membres du gouvernement qui ont été envoyés en première ligne, avec des interventions jugées par certains observateurs comme tardives et insuffisamment coordonnées. Le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, et le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, ont fini par s’exprimer, à l’instar d’autres ministres non directement impliqués, comme la ministre de la Communication et de la Culture, Donna Mara Volamiranty, ou encore le ministre délégué en charge de la Gendarmerie nationale, général Andry Rakotondrazaka, qui ont réagi dès les premières heures.
En première ligne
Pendant ce temps, le président Andry Rajoelina s’est exprimé publiquement. Après une première intervention au mois de juin sur la chaîne nationale TVM, une nouvelle allocution présidentielle est annoncée pour ce soir, toujours sur la même chaîne. Lire la suite »
Suspicion d’empoisonnement – Revirement de situation dans l’affaire de l’anniversaire noir

Longtemps restée en arrière-plan de la scène politique, l’affaire dite de « l’anniversaire noir » d’Ambohimalaza connaît depuis peu une brusque accélération. En deux jours, deux membres du gouvernement, jusque-là discrets sur le sujet, ont pris publiquement position et annoncé une série de mesures. Ce revirement ravive l’attention autour de ce drame, survenu il y a un mois, lors d’une fête à la suite de laquelle une trentaine de personnes ont trouvé la mort, probablement victimes d’un empoisonnement.
C’est le ministre de la Justice, Benjamin Rakotomandimby, qui a ouvert la séquence samedi soir lors d’une intervention télévisée sur la chaîne nationale TVM. Il a annoncé la relance de l’enquête judiciaire, avec une accélération du traitement du dossier. Lire la suite »
