Vient le tour d’Elon Musk, patron de Tesla et chargé de sabrer dans les dépenses gouvernementales, qui a expliqué, lors de la présentation des résultats trimestriels de Tesla, en fin d’après-midi, qu’il allait réduire sa présence au DOGE, le département des coupes budgétaires, dès le mois de mai. « La plus importante part du travail nécessaire (…), afin de remettre de l’ordre dans les finances publiques, est en grande partie terminée. Et je pense que, dès le début du mois prochain, le temps que j’y consacrerai diminuera considérablement », a affirmé M. Musk, ajoutant qu’il pensait y consacrer « un jour ou deux par semaine ». « A partir du mois prochain, je consacrerai tout mon temps à Tesla. »
FED
L’administration Trump rétropédale face à la panique mondiale des marchés
Donald Trump, Elon Musk et le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, font machine arrière sur le renvoi du patron de la Fed, le DOGE et les droits de douane chinois. Le but : rassurer les marchés et reconquérir les Américains mécontents des premiers mois de la gouvernance Trump, selon un sondage de la chaîne financière CNBC.
En plein chaos économique et financier, Donald Trump, Elon Musk et le secrétaire au Trésor, Scott Bessent – les trois figures de la politique économique américaine –, ont annoncé chacun une nouvelle, mardi 22 avril, attestant d’un léger retour à l’orthodoxie économique susceptible de requinquer les marchés financiers.
Le président américain a fait savoir qu’il n’avait pas l’intention de limoger Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed) avant la fin de son mandat, en 2026, après l’en avoir menacé depuis quelques jours.
« Non, je n’ai aucune intention de le virer, a-t-il déclaré, après la cérémonie d’investiture de Paul Atkins à la présidence de la Securities and Exchange Commission (SEC). J’aimerais le voir se montrer un peu plus actif dans la mise en œuvre de son projet de baisse des taux d’intérêt. C’est le moment idéal pour baisser les taux d’intérêt. S’il ne le fait pas, est-ce la fin ? Non. Ce n’est pas la fin. »
Développement durable: l’Union Européenne alloue 492 millions d’euros pour de Madagascar

Madagascar bénéficie d’un soutien de l’Union Européenne (UE) pour sa modernisation infra-structurelle et son développement économique. En effet, dans le cadre du Fonds Européen de Développement (FED), l’UE a annoncé une enveloppe de 492 millions d’euros destinée à financer des projets essentiels dans plusieurs secteurs clés, notamment l’eau, l’assainissement, les transports et l’énergie.
Ces fonds s’inscrivent dans une volonté de l’UE d’améliorer les conditions de vie des Malgaches et de favoriser la relance économique du pays. Les investissements réalisés se sont traduits par des améliorations palpables dans la gestion des infrastructures publiques, impactant directement la qualité de vie des bénéficiaires.
Au cœur de cette initiative, on retrouve l’octroi d’équipements informatiques et spécialisés aux ministères concernés, en particulier ceux de l’Eau, de l’Assainissement et des Travaux Publics. Ces outils modernes permettent non seulement d’optimiser l’approvisionnement en eau potable, mais également de faciliter la réhabilitation des routes, vecteurs de développement, en particulier dans les zones rurales souvent négligées. Lire la suite »
Aux Etats-Unis, la Fed prête 12 milliards de dollars au secteur bancaire pour éviter la crise
La banque centrale américaine permet ainsi aux établissements d’honorer les retraits de leurs clients. Onze grandes banques américaines sont par ailleurs venues au secours de First Republic, menacée de faillite.
La banque centrale américaine (Fed) a annoncé jeudi 16 mars avoir prêté près de 12 milliards (11,30 milliards d’euros) de dollars aux banques américaines depuis dimanche. Ce prêt intervient dans le cadre de son nouveau dispositif mis en place après la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), pour permettre aux établissements bancaires d’honorer les demandes de retraits de leurs clients.
La Fed s’était engagée dimanche à prêter les fonds nécessaires aux banques, dans un communiqué commun avec le département du Trésor et le régulateur bancaire, la FDIC. Les trois avaient présenté une série de mesures visant à rassurer particuliers et entreprises.
L’institution monétaire a par ailleurs indiqué jeudi avoir, via son programme habituel de prêts à très court terme, prêté 152 milliards de dollars aux banques au cours de la semaine écoulée, contre à peine 5 milliards la semaine précédente.
Enfin, ce sont 142,8 milliards de dollars qui ont été prêtés aux deux entités créées par les régulateurs américains pour succéder à Silicon Valley Bank (SVB) et Signature Bank, enseigne new-yorkaise fermée d’office dimanche par le régulateur américain. Une troisième banque, Silvergate, proche du milieu des cryptomonnaies, a également fermé.
First Republic sur la sellette
Jeudi, c’est First Republic, 14e banque américaine par la taille des actifs et sur la sellette depuis plusieurs jours, qui a été sauvée par 11 grandes banques américaines. Celles-ci se sont engagées à verser au total 30 milliards de dollars de dépôts. C’est le signe, selon elles, de leur « confiance dans le système bancaire » du pays, indique un communiqué commun.
Cette action a été saluée par les autorités américaines, le ministère de l’économie, la Fed et deux régulateurs financiers, estimant dans un communiqué séparé qu’elle « démontre la résilience » du système bancaire.
Le prêt engagé par la Fed a fait grimper son bilan de 297 milliards de dollars. Un bilan qu’elle était pourtant en train de réduire depuis juin 2022, après avoir, pendant la pandémie de Covid-19, acheté des titres pour inonder le marché de liquidités et lui permettre de continuer à fonctionner.
Cette nouvelle hausse de son bilan devrait peser dans la balance mardi et mercredi, au cours de la prochaine réunion de la Fed, lorsqu’elle prendra la décision de relever de nouveau ses taux ou non. Injecter des liquidités dans l’économie va en effet à l’encontre de son principal objectif actuel, qui est de juguler l’inflation.
60 ans de relations entre Madagascar et l’Union Européenne
Un livre relatant les 60 ans de Relation Bilatérale entre Madagascar et l’UE a été présenté officiellement ce jour au Ministère des Affaires Étrangères à Anosy par le Chargé d’Affaires européen à Madagascar, appuyé par une exposition des réalités et de la politique européenne en général.

« Pour un Partenariat Gagnant-Gagnant dans les échanges commerciales »
En 1958, l’Union Européenne, alors encore appelée « Communauté Économique Européenne », avait ouvert son premier bureau technique à Antananarivo, en vue d’accompagner la Grande île dans son Développement. Aujourd’hui, la cérémonie de célébration de ces 60 ans a été honorée par le Président de la République p.i Rivo Rakotovao et par l’Ambassadeur de l’UE à Madagascar, Giovanni Di Girolamo. Plusieurs ambassadeurs des pays européens représentés dans la Grande île et des diplomates de haut rang ont aussi été présents. Sans oublier le Ministre malgache des Affaires Étrangères, Dovo Maxime.

Pour le Président Rakotovao, l’important c’est d’avoir un partenariat gagnant-gagnant entre l’UE et Madagascar, afin de sortir la Grande île de l’extrême pauvreté qui n’a que trop duré depuis l’Indépendance. « Le moment est venu de faire le bilan et de trouver les points à améliorer notamment au niveau des coopérations économiques et commerciales, mais aussi au niveau du respect de la Démocratie pour les 60 ans à venir. » a déclaré le Chef de l’Etat.
À l’heure actuelle, les relations entre l’UE et Madagascar adoptent plusieurs dimensions selon l’Ambassadeur de l’UE, Giovanni Di Girolamo. Cela concerne les domaines politique, économique, culturelle, scientifique, humanitaire, l’intégration régionale, ainsi que l’aide au développement de dimensions considérables, plaçant l’UE parmi les principaux Bailleurs de fonds de la Grande île. Ces relations se manifestent depuis des années par des dialogues politiques et sectoriels, les accords de Cotonou, les accords de partenariat économique (APE), les accords de partenariat dans Le secteur de la pêche, l’aide humanitaire de ECHO, les interventions de la Banque Européenne d’Investissement ou BEI, mais aussi les programmes ponctuels tels que l’Accord de partenariat et coopération dans le domaine de la Culture Erasmus et Horizon 2020. Du 1er au 11ème FED, le montant total des investissements européens pour le financement de programmes nationaux à Madagascar est estimé à 2.109,7 Millions d’Euros.
(Présidence)