FMTT
Tennis de Table: Madagascar, hôte du Championnat d’Afrique de l’Est

Après quatre ans d’attente, Madagascar obtient l’organisation du Championnat d’Afrique de l’Est de tennis de table, du 28 au 31 mai. C’est indiqué dans le calendrier officiel de la Fédération internationale de tennis de table (ITTF),
En 2020, Madagascar avait déjà été désignée pour organiser les championnats continentaux pour les catégories minimes, cadets et juniors, ainsi qu’un tournoi du circuit international junior. Cependant, la pandémie mondiale a contraint le pays à annuler ces événements. Une nouvelle tentative en 2022 a également été avortée en raison des restrictions sanitaires persistantes.
Aujourd’hui, avec la levée des contraintes liées au Covid, Madagascar s’apprête à organiser cette compétition régionale,
se présentant comme le favori incontesté. Lors des deux dernières éditions, les pongistes malgaches ont brillé, accumulant un nombre impressionnant de médailles d’or.
Fabio Rakotoarimanana et Karen Raharima-nana, figures de proue du tennis de table malgache, ont chacun remporté le titre de champion en individuel durant deux années consécutives. De plus,
l’équipe masculine a su défendre son titre de champion de l’Est de l’Afrique en 2023 et 2024.
Cette compétition est une occasion pour le tennis de table malgache de réaffirmer son statut de puissance émergente sur le continent.
(source: Nais – newsmada.com)
Tennis de table : Deux candidats à la présidence de la Fédération montent au créneau !
Le ton monte à l’approche des élections au sein de la Fédération Malgache de Tennis de table. La manière dont la DRJS a mené les débats pour l’élection de la Ligue d’Analamanga fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Rien ne va plus au sein de la Fédération Malgache de tennis de table du moins ce qui est mise à nu hier à Antsahamanitra lors d’une interview organisée par deux candidats à la présidence de la Fédération, Habib Djiva Kamal et Jean Chrysostome Rakotonirina, mais aussi par un candidat à la section de Tana, Charles Edouard Rajosoa qui a été éconduit pour n’avoir pas pu montrer une simple attestation d’emploi.
Canards sauvages.
C’est comme si le poste de président d’une section de tennis de table était interdit à un chômeur. Une disposition ridicule qui va peut-être priver, par ricochet, la Ligue d’Analamanga de droit de vote si tout n’est pas réglé d’ici à samedi. A moins que ce ne soit l’effet voulu, car en l’absence d’Analamanga, la route serait dégagée pour le président Herley Ambinintsoarivelo, candidat à sa propre succession qui a pris soin de mettre à la tête de la Ligue d’Amoron’i Mania son propre frère.
« Qu’il décide à se présenter à sa propre succession, c’est de son droit mais de là à prendre tous les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, c’est beaucoup trop car il a rendu la discipline moribonde sinon bâtarde», confie l’ancien pongiste et candidat à la présidence de la Fédération, Jean Chrysostome Rakotonirina avant de rajouter que depuis ses mandats successifs, le tennis de table n’a jamais fourni une licence aux joueurs et encore moins une assurance comme l’exige la pratique sportive.
Faute grave.
Une faute grave à même de disqualifier l’homme de tout mandat électif. Mais il est toujours là avec la bénédiction du ministère des Sports et du soutien actif du Comité Olympique Malgache qui va même jusqu’à lui offrir son local pour les élections de la Ligue d’Analamanga de ce jour.
En quoi le Comité Olympique a-t-il un droit d’ingérence dans les affaires internes d’une ligue ? C’est toute la question car si on se laisse faire, on ne serait pas étonné de voir une victoire d’un protégé de Herley Ambinintsoarivelo aux commandes de la Ligue d’Analamanga et donc une victoire assurée voire bonifiée lors des élections de la FMTT car cette ligue représente à elle seule plus de 80% des pongistes en activité.
« Il est temps qu’il parte », disait de Herley Ambinintsoarivelo, Habib Djiva Kamal qui l’a personnellement approché pour qu’il fasse toutes les élections dans les règles de l’art. Un langage sincère sans nul doute dicté par les agissements peu orthodoxes de la Fédération Malgache de Tennis de table de l’ère Herley où il suffit de s’inscrire en payant un droit de 5000 ariary pour participer à un championnat national chez l’élite. Heureusement que le ridicule ne tue pas et que finalement le ministère des Sports et ses démembrements sont les plus fautifs pour admettre une telle pratique. Faudrait-il alors s’étonner si le sport ne marche pas à Madagascar ?
Clément RABARY (Midi Madagasikara)