GEL

GEL : Vers une action en justice contre Transparency International

Publié le

 

Les dénonciations de Transparency International coïncident avec l’ouverture de la campagne.

Pour le Groupement des Exportateurs de Litchi, le fruit est… mûr.

Réponse du berger à la bergère

Le GEL est prêt à son tour à intenter une action en justice pour diffamation et pour le préjudice subi contre Transparency International et sa section malgache qui ont déposé « un signalement auprès du Parquet National Financier en France et du Pôle Anti-Corruption à Madagascar, appelant ces autorités à ouvrir une enquête sur de possibles faits criminels commis par des sociétés et des individus impliqués dans le commerce de litchi de Madagascar ».

Coïncidence

Le GEL d’attirer l’attention sur la coïncidence entre  « pareilles dénonciations et l’ouverture de la campagne de litchi ». Et de s’interroger si l’objectif inavoué n’est pas de nuire à la filière. Le Groupement de faire remarquer que cette politique de « raha maty aho, matesa rahavana » a des conséquences économiques graves. Mettant notamment en péril les 300 000 ménages (collecteurs, producteurs, transporteurs, travailleurs…) qui vivent de la filière.

Financement

Le GEL dément également les suspicions de blanchiment de capitaux sous-entendu par l’organisation de la société civile en expliquant que le partenariat avec « The Litchi Trading Company » vise au contraire à organiser et à pérenniser les financements. Grâce à cette structure, le préfinancement de la campagne et de la logistique est assurée (paiement des cartons d’emballage et accessoires, affrètement des bateaux, avance aux exportateurs…). Tous ces efforts et investissements ont permis de stabiliser une filière sur le point de disparaître et de sécuriser le positionnement du litchi de Madagascar sur le marché européen. Lire la suite »

Émission spéciale: Filoha Tale Jeneraly – Vondrona SODIAT: Mamy RAVATOMANGA, 01 Avril 2022

Publié le Mis à jour le

Monopole du litchi, bois de rose, bien mal acquis, etc. – Mamy Ravatomanga dit tout sur tout !

Non ce n’est pas un poisson d’avril ! Mamy Ravatomanga, PDG du groupe SODIAT est sorti du silence. Cet opérateur économique renommé mais discret, a choisi la date d’hier, 1er avril, pour s’exprimer au cours d’une interview diffusée sur trois chaînes privées de la Capitale dans la soirée. Une sortie médiatique inédite durant laquelle l’homme d’affaires a abordé tous les sujets épineux dans lesquels son nom a été cité, à tort ou à raison. Des accusations de monopole dans la filière litchi ou encore d’une mainmise sur la filière crabe en passant par les imputations de trafic de bois de rose ainsi que ses relations étroites avec le Président de la République, le numéro un du groupe SODIAT répond à toutes les questions des journalistes sans langue de bois. Fidèle à son statut de grand entrepreneur, il ne manque pas de donner quelques pistes qui peuvent être utiles au développement du milieu de l’entreprenariat à Madagascar. 

Eclairages.

D’emblée, Mamy Ravatomanga a tenu à apporter des précisions concernant plusieurs affaires qui font polémique dans le monde politique. Son nom a été notamment cité dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le Parquet National Financier (PNF) de Paris pour soupçon de corruption et de fraude, sur fond de trafic de bois de rose. D’après ses explications, l’enquête a été ouverte suite au témoignage d’une personnalité du pouvoir à l’époque, ayant témoigné contre sa personne. « Mes biens ont été saisis, notamment trois constructions en France que j’avais achetées, sous prétexte que c’étaient les fruits de trafic de bois de rose. On m’a accusé de trafic, durant la Transition, alors que j’avais acheté ces maisons en France en 2008, bien avant la Transition. Mais en 2019, après perquisitions et enquêtes, le PNF a sorti un jugement, ordonnant la levée de saisie de tous mes biens. D’ailleurs, l’auteur dudit témoignage a déclaré en 2020 avoir fait un faux témoignage, en s’excusant par le biais de plusieurs lettres », explique – t – il.

Répondant aux sollicitations sur le cas de l’ex – ministre, Rolly Mercia pour un retrait de plainte dans un souci d’apaisement, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Rolly m’a écrit plusieurs fois et personnellement, je n’ai aucun problème avec lui. Seulement, il n’y a plus de plainte à retirer puisque sa condamnation a déjà été prononcée ». Quant au cas de Mbola Rajaonah, l’homme d’affaires affirme ne rien à voir avec l’affaire tout en soulignant que cet opérateur économique a été épinglé par la justice pour infraction douanière.

CNaPs, « Panama Papers » et JIRAMA

Cité dans le fameux scandale lié au « Panama Papers », Mamy Ravatomanga d’expliquer qu’ « il y a des lois qui régissent les sociétés offshores. Certains pays offrent des avantages fiscaux pour attirer des investisseurs étrangers. Toutes les sociétés offshores ne sont pas forcément illégales ». Également pointé du doigt dans le scandale qui a récemment éclaté au sein de la CNaPS et les liens avec l’AFF (« Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana ») dirigé par son épouse, cet opérateur économique d’expliquer que l’association de sa femme est totalement transparente. Par ailleurs, la CNaPS fait partie des nombreuses entreprises qui ont répondu favorablement à la demande d’aide de l’AFF. Toujours dans cette logique de transparence, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Je suis un entrepreneur Malagasy, je resterai toujours à Madagascar et s’il le faut, je répondrai présent aux enquêtes me concernant, comme je l’ai toujours fait ».

Lire la suite »