GEM
GEM : Les délestages détruisent les entreprises

“L’incendie du début d’année à la centrale d’Andekaleka ainsi que les problèmes d’approvisionnement en eau compromettent considérablement les activités du secteur privé”, a indiqué hier Thierry Rajaona, président du groupement des entreprises de Madagascar (GEM) lors d’une rencontre avec la presse à Ambohijatovo.
A cause des délestages tournants qui durent des heures dans certains quartiers, les entreprises doivent utiliser des groupes électrogènes pour assurer leur fonctionnement. «Cela entraîne une hausse des dépenses et donc une diminution de la rentabilité », a-t-il ajouté.
« Le prix actuel de l’électricité est encore subventionné. Alors, quand des augmentations tarifaires doivent s’appliquer, des concertations préalables devraient avoir lieu pour trouver un juste milieu en tenant compte des intérêts des entreprises d’une part et de la JIRAMA, d’autre part » a-t-il insisté.
Le secteur privé aspire à des concertations entre toutes les parties prenantes pour remédier aux problèmes d’approvisionnement en eau. De nombreuses industries requièrent de grande quantité d’eau quotidienne pour produire. «Certaines investissent 1 milliard d’Ariary par mois rien qu’en achat d’eau, en raison de problèmes d’approvisionnement ! » s’est-il insurgé.
Outre l’eau et l’électricité, le président du GEM a soulevé la dégradation des routes nationales 2 et 7 qui jouent un rôle majeur dans l’économie du pays : « Il n’est pas normal que des réhabilitations soient entreprises chaque année. Les infrastructures routières, si elles ont été réalisées dans les normes et dans la transparence peuvent durer 20 à 30 ans. Le budget qui doit servir à la construction de nouvelles routes est dépensé dans des travaux de réhabilitation, si bien qu’en 50 ans il n’y a pas eu d’extension du réseau routier ».
Thierry Rajaona a insisté sur la nécessité d’instaurer une confiance mutuelle entre l’Etat et le secteur privé afin d’améliorer le climat des affaires dans son ensemble. Une fois de plus, il a réitéré l’importance d’un véritable dialogue public-privé.
CR – Gazety Ma-laza
Andry Rajoelina et le secteur privé : A la recherche d’investisseurs à la REF -Rencontre des Entreprises Francophones- Paris
Fiakaran’ny vidin’entana sy Vina ho fanovana ny lalan-kombàna mba hampivoarana ny Toe-karena eto Madagasikara: mangataka Fifampidinihina amin’ny Fitondram-panjakana ny Filohan’ny Sendikan’ny Indostria tarihan’Atoa Amiraly Hassim.
« En dépit de la crise, il importe d’avoir une vision lointaine, de déployer des efforts pour améliorer le climat des affaires pour donner une meilleure image de Madagascar à l’étranger. Ce qui rassurera davantage les investisseurs » a déclaré hier Thierry Rajaona, président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM).

« Avant la fin de ce mois d’août, le président Andry Rajoelina se rendra à Paris avec une délégation du secteur privé que je conduirai », a confirmé le président du GEM. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la Rencontre des Entreprises Francophones, organisée par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF). «Il s’agit d’une initiative entièrement privée et non du gouvernement français », a-t-il précisé.
Tel que nous l’avions indiqué dans nos colonnes, cet événement verra la participation de délégations issues de 4 continents, pour sceller une communauté francophone d’affaires, unique au monde. D’après Thierry Rajaona, le locataire d’Iavoloha sera le seul Chef d’Etat qui assistera à cette rencontre. D’autres pays seront représentés à cette occasion par des ministres et éventuellement, des premiers ministres. Cette rencontre permettra à près de 450 entreprises francophones participantes de découvrir ce que l’Etat malgache peut offrir aux investisseurs francophones. « Il est possible que de nouvelles mesures soient adoptées par l’Etat malgache avant ou durant cette Rencontre des Entreprises Francophones afin d’attirer les entreprises étrangères à investir à Madagascar », a fait savoir le président du GEM.
Claudia R. – Gazety Malaza
Crise économique : Le secteur privé réclame une amnistie fiscale 2020
La situation actuelle est invivable pour les entreprises. Pour une possibilité de relance, il faut repartir sur de bonnes bases, selon les groupements d’opérateurs économiques, lors de leur rencontre avec l’Administration fiscale, hier.
Madagascar a déjà expérimenté l’amnistie fiscale en 2002, suite à une crise nationale. Aujourd’hui, c’est à une crise mondiale que les opérateurs économiques font face. « Ce qu’on a vu en 2002 était comme une toute petite crise, si on la compare à cette crise de 2020. Aujourd’hui, nous n’avons aucune visibilité pour les années à venir. Beaucoup d’entreprises ont déjà fermé leurs portes, mais ce n’est pas fini. Nous savons que les impacts économiques de la crise de 2009 se sont fait sentir durant au moins, 5 années. Beaucoup d’entreprises vont encore couler, si les dirigeants ne prennent pas des mesures exceptionnelles », a soutenu Harijaona Arija, administrateur auprès du groupement FIVMPAMA (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy). D’après ses explications, les entreprises sont aujourd’hui contraintes de prioriser les dépenses. Pour maintenir les emplois, de nombreux entrepreneurs choisissent de payer les salaires, en dépit des autres charges obligatoires. Les arriérés fiscaux s’accumulent, menaçant quotidiennement la survie des entreprises.
Requête commune
D’autres groupements étaient présents à la rencontre, si l’on ne cite que le GEM, le SIM, la CTM, etc. Chacun de ces groupements réclame des mesures exceptionnelles, pour cette situation exceptionnelle de 2020. Selon le porte-parole du FIVMPAMA, l’amnistie fiscale doit être appliquée à toutes les entreprises, sans exception. « Nous savons très bien que seulement moins de 10% des entreprises à Madagascar sont formelles, ce qui n’est pas juste. Si Madagascar veut atteindre l’émergence économique, il faut multiplier les entreprises formelles. Les dirigeants doivent appliquer un départ à zéro en 2021, pour que le secteur formel puisse se renouveler, mais également pour encourager les autres à formaliser leurs activités. Il faut un nouveau souffle, car les entreprises d’aujourd’hui sont obligées de s’endetter pour survivre. Ceux qui ne peuvent pas survivre doivent pouvoir sortir dignement du circuit, en réglant tous les salaires impayés, par exemple… », a expliqué Harijaona Arija du FIVMPAMA.
Bref, cette revendication du secteur privé fera encore l’objet de longues négociations. D’autres rencontres entre les parties concernées sont déjà programmées pour les semaines à venir.
(Antsa R. – Midi Madagasikara)
Confinement: le GEM craint une explosion économique
Contrairement aux fonctionnaires, les salariés du secteur privé subissent gravement les impacts du confinement. Le groupement des entreprises de Madagascar suggère une réouverture conditionnée.

Asphyxie. Après l’annonce d’interdiction formelle d’ouverture de toute industrie et commerce n’ayant statut d’exception, le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) suggère la mise en place de dérogation dans une tentative de maintien des emplois de leurs collaborateurs, dont la majeure partie est considérée étant des activités non essentielles. A travers d’une communication officielle adressé au Premier Ministre ainsi qu’au ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le GEM explique que les dernières mesures de confinement adoptées par les autorités risquent d’entraîner de graves conséquences sur le plan social et économique.
« Le chômage technique augmente. Les commandes, déjà rares, sur le plan national et international risque tout simplement d’être annulées (…) Une des raisons avancées pour cette interdiction formelle d’ouverture est que les entreprises représentent le principal vecteur de la chaîne de transmission. Or, depuis le début de cette crise, la plupart des entreprises axent leurs efforts sur le respect des normes sanitaires », déplorent les membres du groupement.
Une façon pour le GEM de suggérer la réouverture des entreprises, toujours, sous condition du respect de ces mesures de sécurité santé.
Thierry Rajaona est élu nouveau président du Groupement des Entreprises de Madagascar – GEM
Le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) a son nouveau président suite à l’élection tenue lors de son Assemblée générale. Il s’agit de Thierry Rajaona, qui est Associé-gérant fondateur du groupe FTHM Conseils mais aussi PCA de la SIPEM Banque spécialisée dans la micro-finance à Madagascar

Il remplace à ce poste Mme Noro Andriamamonjiarison qui a présidé le groupement durant plusieurs années. Thierry Rajaona a fait partie des vice-présidents du GEM avant son élection à la tête de ce groupement qui est le plus ancien et le plus représentatif du secteur privé à Madagascar.
Parmi ses priorités, il a évoqué, entre autres, l’intensification du dialogue public-privé pour des résultats pus efficients. En effet, « il y a de nombreux défis qui attendent le Groupement des Entreprises de Madagascar, pour ne citer que les questions de fiscalité, d’énergie et d’infrastructures. En outre, il faut respecter l’éthique des affaires à Madagascar car on constate trop de pratiques prédatrices dans le monde des affaires. La lutte contre la corruption doit être également renforcée, sans oublier le développement d’une concurrence saine et la promotion d’un travail décent », a-t-il évoqué. Par ailleurs, « la réorganisation interne du GEM s’impose », a enchaîné le nouveau président.
La présidente sortante du GEM, Noro Andriamamonjiarison a pour sa part souligné l’aboutissement des négociations sur deux grands points durant ses mandats. Notamment la non-application du système ACD (Advance Cargo Declaration) imposé par un prestataire étranger, la société ATPMS, dans les ports à trafic international, et de la mise en place du Fonds Malgache de Formation Professionnelle (FMFP).
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