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Gaza : une commission mandatée par l’ONU accuse Israël de « génocide »

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Une commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU considère, dans un rapport publié mardi 16 septembre, qu’Israël est en train de commettre un « génocide » à l’égard des Palestiniens dans le cadre de la guerre menée dans la bande de Gaza en riposte aux attaques terroristes du Hamas, le 7 octobre 2023.

Le rapport juge que l’Etat hébreu commet quatre des cinq catégories de faits qui définissent le crime de génocide, selon la convention de 1948.


A United Nations commission of inquiry says Israel has committed genocide against Palestinians in Gaza.

A new report says there are reasonable grounds to conclude that four of the five genocidal acts defined under international law have been carried out since the start of the war with Hamas in 2023: killing members of a group, causing them serious bodily and mental harm, deliberately inflicting conditions calculated to destroy the group, and preventing births.

Israel’s foreign ministry said it categorically rejected the report, denouncing it as « distorted and false ».

An Israeli spokesperson accused the three experts on the UN commission of serving as « Hamas proxies » and relying « entirely on Hamas falsehoods, laundered and repeated by others » that had « already been thoroughly debunked ».


Leaders of B’Tselem and Physicians for Human Rights Israel say they’re taking this step because « Denial is what allows these atrocities to continue.”

L’Afrique du Sud, défenseur de la cause palestinienne, sur la voie d’un rééquilibrage diplomatique

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Après la plainte pour génocide contre l’Etat hébreu déposée par Pretoria auprès de la Cour internationale de justice en décembre 2023, le nouveau gouvernement d’union nationale sud-africain semble infléchir sa position vis-à-vis de Tel-Aviv.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa à la tribune lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 24 septembre 2024. TIMOTHY A. CLARY / AFP

Neuf mois après avoir pris la tête de la croisade contre Israël en déposant plainte pour génocide contre l’Etat hébreu auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), l’Afrique du Sud est-elle en train de recalibrer sa politique étrangère ?

A la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le 24 septembre, le président sud-africain Cyril Ramaphosa l’a répété : « Nous, Sud-Africains, savons à quoi ressemble l’apartheid [et] nous ne resterons pas silencieux en regardant l’apartheid se perpétrer contre d’autres. » Tout en soulignant que son pays était à l’aube d’une « nouvelle ère » depuis la formation d’un gouvernement d’union nationale, en juin.

Figure montante de ce nouvel exécutif, Ronald Lamola, 40 ans, a pris la tête du ministère des affaires étrangères dans un style qui tranche avec celui de sa prédécesseure, Naledi Pandor. Issue de la vieille garde du Congrès national africain (ANC), le mouvement de libération de l’Afrique du Sud marqué par une conception du monde héritée de la guerre froide, Mme Pandor n’a eu de cesse de dénoncer avec véhémence le « double standard » des nations occidentales, notamment en matière de droit international, tout en affichant sa proximité avec la Russie ou l’Iran.

Au cours d’une visite aux Etats-Unis, en mars, elle avait notamment refusé de qualifier l’Iran de régime autoritaire. The Wall Street Journal s’était alors fendu d’un éditorial expliquant que « l’Afrique du Sud a rejoint l’axe antiaméricain ». A l’inverse, Ronald Lamola, également membre de l’ANC, a insisté sur les « valeurs partagées » avec les Etats-Unis au cours d’un déplacement dans le pays en septembre.

Une légère inflexion

Dans le même temps, Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, saluait le partenariat « extraordinaire et important » entre les deux nations. Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial de l’Afrique du Sud et celle-ci est le premier partenaire commercial des Etats-Unis en Afrique.

« Ronald Lamola est plus ouvert à l’importance de la diplomatie économique, par opposition à une diplomatie purement idéologique », souligne Jakkie Cilliers, directeur de l’Institute for Security Studies, un groupe de réflexion panafricain. Avec ce jeune avocat spécialiste en droit des sociétés et des marchés financiers, il remarque que les « commentaires très durs qu’on a pu voir avec la ministre précédente » ne sont plus d’actualité. Une légère inflexion, qui reflète également la diversité de points de vue au sein du nouveau gouvernement d’union nationale.

Après avoir perdu sa majorité absolue au Parlement pour la première fois depuis la fin de l’apartheid à l’issue des élections du 29 mai, l’ANC partage désormais le pouvoir avec une dizaine de partis. Proche des démocraties occidentales, l’Alliance démocratique (AD), opposant historique de l’ANC, est devenue son principal allié.

Parti libéral, l’AD défend une approche modérée des relations internationales fondée sur la défense des intérêts économiques du pays. Son dirigeant, John Steenhuisen, plaide également pour une position « mesurée, rationnelle et raisonnable sur le Moyen-Orient ». Tout en estimant que l’Afrique du Sud est « dans son droit » en portant plainte auprès de la CIJ, il expliquait en mars que « ce n’est pas l’endroit pour s’agiter en criant “génocide” ».

« La position de principe n’a pas changé »

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Rwanda : trente ans après le génocide des Tutsi, Paul Kagame pointe du doigt la communauté internationale

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L’œuvre de réconciliation de l’Église

Entretien avec le cardinal Antoine Kambanda


Accusé de soutenir un groupe rebelle qui déstabilise l’est de la République démocratique du Congo, le pouvoir rwandais revendique son droit à se défendre et reproche à la communauté internationale de l’avoir « laissé tomber » pendant le génocide de 1994.

Le président rwandais, Paul Kagame, a rallumé la flamme du Mémorial de Gisozi, où reposent les restes de 250 000 victimes du génocide des Tutsi, le 7 avril 2024. LUIS TATO

Kigali s’est tue, dimanche 7 avril. Dans les rues désertes, les boutiques ont gardé leurs rideaux fermés. Pas un moto-taxi rouge en station au bord des trottoirs. Même les cloches des églises ont cessé de sonner. Bouclée pour quelques heures par la police, la capitale rwandaise a commémoré le trentième anniversaire du génocide des Tutsi. « Kwibuka », intiment les autorités : « Souviens-toi » du 7 avril 1994, lorsque le pire des crimes a débuté. « Souviens-toi » comment, durant trois mois, des Rwandais ont massacré avec minutie au moins 800 000 autres Rwandais.

Alors que, dans le pays, des charniers continuent d’être mis au jour, Kigali n’oublie pas, même si le Rwanda a profondément changé au cours des trois dernières décennies. Désormais réputée pour son ordre, son bitume impeccable et ses bosquets parfaitement taillés, la capitale est devenue la vitrine du destin hors du commun de ce pays d’Afrique des Grands Lacs, le symbole de son développement éclair sans égal sur le continent, de sa réussite économique et de son modèle politique.

Un homme, aussi adulé que critiqué, porte cette renaissance : Paul Kagame, 66 ans dont trente à la tête du Rwanda. Un dirigeant à la gouvernance autoritaire qui brigue mi-juillet un quatrième mandat qu’il a peu de risque de perdre. C’est lui qui, à la tête du Front patriotique rwandais, a mis un terme au génocide en juillet 1994 en prenant le pouvoir à Kigali, chassant, puis traquant les responsables des massacres. Lui toujours qui, trois décennies plus tard, a rallumé la flamme du Mémorial de Gisozi, où reposent les restes de 250 000 victimes du dernier génocide du XXe siècle.

La communauté internationale pointée du doigt

Puis les commémorations officielles se sont poursuivies à la BK Arena, une immense enceinte aux murs, plafonds et sol tapissés de noir pour l’occasion. La salle, où s’étaient rassemblées 5 000 personnes, n’était illuminée que par une œuvre symbolisant un arbre dont les « racines représentent la mémoire du passé » et les branches, « la protection que n’ont pas eue les familles durant le génocide et sur laquelle elles peuvent désormais compter », selon le gouvernement rwandais.

Dans la BK Arena de Kigali, où s’est déroulée une partie des commémorations du génocide. GUILLEM SARTORIO / AFP

Le péril génocidaire est une affaire du présent, a expliqué Paul Kagame dans un discours offensif de plus d’une demi-heure, répondant aux mises en cause de la communauté internationale. Alors que plusieurs rapports attestent du soutien actif de Kigali à la rébellion du Mouvement du 23 mars, qui a repris son offensive dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda est sommé par plusieurs Etats, dont la France, de cesser d’apporter son aide aux insurgés. Le président rwandais a, en substance, invoqué le droit et même la nécessité de se défendre. « On assiste à une indifférence semblable à celle qui prévalait entre 1990 et 1994. Cherche-t-on un autre million de morts ? », avait mis en garde, avant lui, Jean-Damascène Bizimana, le ministre de l’unité nationale et de l’engagement civique.

Après 1994, « les forces génocidaires ont fui vers la RDC, avec l’aide extérieure. Elles ont conduit des centaines d’attaques pendant cinq ans. Les survivants sont toujours dans l’est du Congo (…). Leurs objectifs n’ont pas changé et la seule raison pour laquelle leur groupe, connu sous le nom de FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda], n’a pas été démantelé, c’est parce qu’il sert des intérêts secrets », a affirmé le président. Il a ajouté que « le Rwanda prend toutes ses responsabilités pour sa propre sécurité. Nous y aurons toujours une attention maximale, même si nous sommes seuls ».

De plus en plus critique à l’égard du pouvoir rwandais, la communauté internationale a été particulièrement ciblée par le dirigeant rwandais. « C’est [elle] qui nous a tous laissé tomber, que ce soit par mépris ou par lâcheté », a-t-il déclaré devant onze chefs d’Etat et de gouvernement. Plusieurs anciens présidents étaient présents, dont Bill Clinton, au pouvoir à Washington pendant le génocide, et Nicolas Sarkozy, venu à titre personnel, sa fonction d’administrateur du groupe Accor le menant régulièrement à Kigali.

Couac à l’Elysée

La France, que Paul Kagame a par le passé plusieurs fois accusée de complicité dans le génocide, a été particulièrement pointée du doigt. Le président rwandais a notamment évoqué le cas de Callixte Mbarushimana, qui serait impliqué dans le meurtre de plusieurs dizaines de personnes pendant le génocide, dont une cousine de Paul Kagame, et vivrait toujours dans l’Hexagone.

Arrêté à la demande de la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité commis dans l’est de la RDC en 2009, cet ancien employé des Nations unies avait été libéré faute de preuve en 2011 après un an de détention. Il est retourné en France où il bénéficie depuis 2003 du statut de réfugié politique, malgré une information judiciaire ouverte après une plainte pour génocide déposée par le collectif des parties civiles pour le Rwanda en 2008. La France n’a commencé à juger des génocidaires présumés qu’en 2014, à raison de deux procès par an. Une lenteur de la justice que regrettent les autorités rwandaises et les ONG de défense des droits humains.

Aucun président français en exercice n’a assisté au lancement des commémorations du génocide depuis trente ans. Emmanuel Macron a décidé que, pour le trentième anniversaire non plus, le plus haut niveau de l’Etat ne serait pas à Kigali, arguant un « problème d’agenda » puisqu’il se trouvait au même moment sur le plateau des Glières, en Haute-Savoie, pour rendre hommage aux résistants de la seconde guerre mondiale. Il a chargé Stéphane Séjourné, son ministre des affaires étrangères, et Hervé Berville, son secrétaire d’Etat à la mer, d’origine rwandaise, de s’y rendre, signe que la relation entre Paris et Kigali n’est toujours pas totalement apaisée.

En 2021, un pas majeur avait été franchi. Un discours d’Emmanuel Macron avait permis de reconnaître la « responsabilité accablante [de la France] dans un engrenage qui a conduit au pire », mais sans évoquer de complicité ni de culpabilité. Ces mots inédits ont permis de mettre fin à vingt-cinq ans de crise diplomatique. Cette année, la France n’a pas voulu aller plus loin. « Je crois avoir tout dit ce 27 mai 2021, quand j’étais parmi vous. Je n’ai aucun mot à ajouter, aucun mot à retrancher de ce que je vous ai dit ce jour-là… Et vous dire que ma volonté, celle de la France, c’est que nous continuions d’avancer ensemble, main dans la main », a déclaré le président français dans une vidéo diffusée dimanche.

Des mots qui sonnent comme un rétropédalage après les éléments de langage que l’Elysée avait laissé fuiter jeudi. « Le chef de l’Etat rappellera notamment que, quand la phase d’extermination totale contre les Tutsi a commencé, la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir (…) et que la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n’en a pas eu la volonté », était-il alors écrit. Dimanche, avec verve, Paul Kagame a fait savoir à Paris son mécontentement. Et a conclu à l’endroit de la communauté tout entière : « Notre peuple ne sera jamais – je veux dire jamais – laissé pour mort à nouveau. »

(source: lemonde.fr)

Génocide, crime de guerre, crime contre l’humanité: en Ukraine, de quoi parle-t-on?

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La Cour pénale internationale est chargée d’enquêter sur tous ces crimes qui sont imprescriptibles. Tous ont déjà été employés pour qualifier ce qu’il se passe en Ukraine.

Valentyn Ogirenko via Reuters Des enquêteurs français arrivent à Boutcha pour enquêter sur les crimes de guerre.

UKRAINE – “L’Ukraine est une scène de crime.” En visite à Boutcha, où des centaines de civils ont été retrouvés morts, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a dit ce mercredi 13 avril avoir “de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis” en Ukraine.

Mais de quels crimes parle-t-on? Pour le président américain, c’est un génocide. “Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d’effacer l’idée même de pouvoir être un Ukrainien”, a-t-il jugé mardi.

Interrogé un peu plus tard sur cette sortie, Emmanuel Macron a mis en garde contre l’“escalade des mots”, qui serait contre-productive pour négocier et obtenir la paix. Le président français a en revanche parlé de “crime de guerre”. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dénonçait de son côté des “crimes contre l’humanité”.

Point commun entre ces termes: ils peuvent tous être jugés par la CPI, qui s’occupe des crimes “les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale”, et sont imprescriptibles. Mais quelles sont les différences? Le Huffpost fait le point.

Génocide

Le terme de génocide, mot employé par Joe Biden (mais aussi par Volodymyr Zelensly, le président ukrainien), a été utilisé pour la première fois en 1944 par l’avocat polonais Raphaël Lemkin pour qualifier l’élimination des Juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a ensuite été entériné en 1948 dans la Convention sur le génocide puis dans le statut de Rome, traité qui crée la Cour pénale internationale en 1998.

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Rwanda : Emmanuel Macron reconnaît les « responsabilités » de la France dans le génocide

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Le président Emmanuel Macron a reconnu jeudi à Kigali les « responsabilités » de la France dans le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, dans un discours très attendu où, sans présenter d’excuses, il a dit espérer le pardon des victimes. L’éclairage et l’analyse sur le plateau du Journal de l’Afrique de Guillaume Ancel, ancien officier et auteur de « Rwanda, la fin du silence ».

Les conclusions du rapport de la commission sur le Rwanda : « Un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes pour la France »

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« Le Monde » publie de larges extraits du rapport de la commission sur le Rwanda, rendu à Emmanuel Macron vendredi.

DOCUMENT. La commission d’historiens présidée par Vincent Duclert sur le Rwanda, mise en place en 2019 par l’Elysée afin de faire la lumière sur l’attitude de la France lors du génocide des Tutsi en 1994, a remis son rapport à Emmanuel Macron, vendredi 26 mars 2021. « Le Monde », qui a eu accès à l’intégralité du document, en dévoile de larges extraits.

Une interrogation, qui justifie l’entreprise scientifique collective de la commission de recherche et qu’il est nécessaire de rappeler, a ouvert ce rapport. Comment expliquer la contradiction entre les espoirs de démocratisation et de règlement négocié du conflit qui marquent les années 1990-1993 au Rwanda et la catastrophe absolue que représente le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 ? Lorsqu’en octobre 1990, la France s’engage au Rwanda, elle affiche l’ambition d’œuvrer à la démocratisation du pays, conformément aux orientations dessinées par le président François Mitterrand au sommet franco-africain de La Baule (juin 1990). Elle favorise ensuite la conclusion d’accords de paix entre le gouvernement rwandais et le Front patriotique rwandais (FPR). Le 4 août 1993, sont signés les accords d’Arusha en vertu desquels les casques bleus de l’ONU prennent le relais de la présence militaire française. Quelques mois plus tard, le 7 avril 1994, le Rwanda bascule dans un génocide. Les Tutsi de ce pays sont exterminés, ainsi que les Hutu modérés, ce qui conduit à la disparition de près d’un million de personnes. Cette catastrophe projette sur le continent africain le fait génocidaire. (…)

La crise rwandaise s’achève en désastre pour le Rwanda, en défaite pour la France. La France est-elle pour autant complice du génocide des Tutsi ? Si l’on entend par là une volonté de s’associer à l’entreprise génocidaire, rien dans les archives consultées ne vient le démontrer. La France s’est néanmoins longuement investie au côté d’un régime qui encourageait des massacres racistes. Elle est demeurée aveugle face à la préparation d’un génocide par les éléments les plus radicaux de ce régime. Elle a adopté un schéma binaire opposant d’une part l’ami hutu incarné par le président Habyarimana, et de l’autre l’ennemi qualifié d’« ougando-tutsi » pour désigner le Front patriotique rwandais (FPR). Au moment du génocide, elle a tardé à rompre avec le gouvernement intérimaire qui le réalisait et a continué à placer la menace du FPR au sommet de ses préoccupations. Elle a réagi tardivement avec l’opération « Turquoise », qui a permis de sauver de nombreuses vies mais non celles de la très grande majorité des Tutsi du Rwanda, exterminés dès les premières semaines du génocide.

(… lire l’intégralité dans le Monde)

Lire aussi:

Rwanda : la commission Duclert conclut à une faillite militaire et politique de la France de 1990 à 1994

Reporters – Paul Kagame sans détours

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Ses détracteurs disent de lui qu’il est autoritaire, distant et calculateur. Mais, derrière cette réputation sans nuances, qui est vraiment Paul Kagame ? Pour la première fois, le tout-puissant et mystérieux président du Rwanda a accepté de se dévoiler. Durant quelques jours, notre reporter l’a accompagné dans son quotidien.