gouvernement collegial
Filohan’ny Sénat Herimanana Razafimahefa: maneho ny heviny manoloana ny « Krizy » eto amin’ny Firenena
Manamafy indray izy fa « efa ela no niomana ho Filoha mpisolo toerana an’i Andry Rajoelina » rahefa tonga ny fotoam-pifidianana, araka ny voalazan’ny Lalam-panorenana (…). Manameloka ihany koa ireo herisetra ampiharin’ny mpitandro filaminana. »
« Tsy niamboho adidy izany aho, fa nisy antony tsy niankina tamiko », hoy ihany izy. Mihamazava ny zava-nitranga ankehitriny.
« C’est la méthode mafieuse! »
dixit le Président du Sénat Herimanana Razafimahefa, évoquant la situation que le pays vit actuellement
Miteraka fifandirana eo anivon’ny Sénat ny toe-javatra eto amin’ny Firenena.
Conjoncture politique: La HCC ne va pas revenir sur ses décisions
La Haute Cour Constitutionnel (HCC) ne va pas revenir sur ses décisions malgré l’insistance de la société civile. Après la conférence de presse d’une quarantaine d’organisations de la société civile qui a demandé à la HCC de revenir sur sa décision de mise en place d’un gouvernement collégial, la HCC a répliqué par un communiqué hier après-midi.
La HCC considère que le contexte politique actuel résulte de l’interprétation sciemment erronée de sa récente décision sur le transfert des fonctions de Chef de l’Etat par intérim au gouvernement collégial. Le 14 septembre dernier, Florent Rakotoarisoa, président de la HCC s’est défendu face aux vagues de critiques et aux accusations de partialité portées par dix candidats à la présidentielle et un collectif d’organisation de la société civile. La HCC revient ainsi à la charge pour justifier ses décisions.
« Aucun autre article dans la Constitution ne prévoit le transfert des pouvoirs du Président de la République à une personne ou à un organe autre que le Gouvernement collégial en cas d’empêchement du Président du Sénat sous quelque forme que ce soit, au risque de sortir du cadre constitutionnel » soutient la HCC dans son communiqué.
Démission d’Andry Rajoelina : Un gouvernement collégial à la tête de l’Etat après la renonciation du président du Sénat

Les choses se sont précipitées ces derniers jours, à la vitesse d’un TGV.
HCC.
Déclaration et dépôt de candidature d’Andry Rajoelina le 06 septembre. Dernier conseil des ministres le 07. Nomination le 08 de Richard Ravalomanana en tant que sénateur, au titre du président de la République. Le 09 septembre, deux Décisions de la Haute Cour Constitutionnelle invalidant des candidatures au premier tour de l’élection présidentielle d’une part ; et arrêtant la liste définitive des candidats d’autre part. Sans oublier, les deux Arrêts rendus le même jour concernant respectivement des requêtes en invalidation de candidature et une requête en validation de caution et annulation de décret. Il y a aussi l’Avis de la HCC en date 09 septembre sur l’interprétation, l’étendue et la portée de l’article 46 alinéa 2 de la Constitution.
Bombe.
Néanmoins, la Décision la plus importante prise le 09 septembre 2023 par la HCC est celle portant constatation de la vacance de la présidence de la République, de la renonciation à l’exercice des fonctions de chef de l’Etat par intérim et de désignation du gouvernement collégial à exercer les fonctions de chef de l’Etat par intérim. Si la nomination du général Richard Ravalomanana a fait l’effet d’une bombe dans le microcosme, ce fut finalement un pétard mouillé car il n’est pas devenu, en fin de compte, président du Sénat puis chef d’Etat par intérim. Contrairement aux supputations des uns et aux spéculations des autres. Le nouveau membre de la Chambre haute place sa nomination « pour la Patrie » au développement de laquelle il entend apporter sa contribution.
Raisons personnelles
Herimanana Razafimahefa n’assumera pas pour autant « les attributions présidentielles courantes jusqu’à l’investiture du nouveau président » tel qu’il est prévu par l’article 46 alinéa 2 de la Constitution. « Le président du Sénat a demandé à la HCC de constater sa volonté de renoncer à exercer les fonctions du chef de l’Etat par intérim ; que pour des raisons personnelles, il ne pourra pas exercer pleinement les charges que la fonction de chef de l’Etat exige ». Sa lettre a été enregistrée au greffe de la HCC le 08 septembre 2023. C’est-à-dire le jour même du décret de nomination du général Richard Ravalomanana qui n’a été rendu public que le 09 septembre, où la HCC s’est mise en mode TGV – au propre comme au figuré – pour constater la démission du président de la République Andry Rajoelina. Lequel n’a pas finalement attendu le 10 septembre pour rendre son tablier, contrairement au compte d’apothicaire de certains juristes proches du pouvoir. Il y avait d’ailleurs un précédent puisque le président Hery Rajaonarimampianina devait démissionner de son poste le 07 septembre 2018, deux mois exactement avant le premier tour de scrutin du 07 novembre de la même année. Lire la suite »
