HCDDED

Ex-Détenus politiques – Quid des réparations et indemnisations ?

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Réclamer l’exécution de la réparation et l’indemnisation des victimes des événements politiques de 2002 jusqu’à la fin de la Transition. Telle est en un mot la doléance rapportée par la Fédération des ex-détenus et victimes politiques (FEDEP) auprès du Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’État de droit (HCDDED) hier dans l’après-midi.

Sous la houlette du nouveau président, l’ex-colonel Jean-Baptiste Behavana, le bureau de la FEDEP s’est entretenu avec le vice-président du HCDDED, James Ramarosaona, pour rappeler que le processus de réconciliation nationale entamé il y a une douzaine d’années n’est pas encore terminé. Se basant ainsi sur la fameuse Feuille de Route de 2012 et surtout sur la loi du 02 février 2017 relative à la réconciliation nationale. « Bon nombre des victimes des crises politiques entre 2002 et 2014 attendent encore avec impatience leurs réparations et indemnisations (…) Nous ne désespérons pas et avons confiance dans le régime actuel, mais sollicitons un accompagnement de votre part», avait lancé Behavana au représentant du HCDDED, qui en a pris acte.

D’ailleurs, les membres de la FEDEP ont bien rempli, il y a deux ans, des dossiers en bonne et due forme auprès du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM) qui les a transmis aux ministères des Finances et de la Justice. À noter que la nouvelle loi 2023-025 du 15 décembre 2023 modifiant certaines dispositions de la loi de février 2017 sur la réconciliation nationale précise trois aspects des réparations ; à savoir la restitution des libertés, l’indemnisation des dommages et la réhabilitation.

L’Express de Madagascar

Angelo Ranadialison : Élu président du HCDDED

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Le siège du HCDDED à Soanierana.

C’est un magistrat de premier grade ayant occupé le poste de Secrétaire Exécutif de la  Cour Suprême de la Magistrature (CSM), représentant la HCC qui a été élu hier pour présider la nouvelle composition du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit (HCDDED), en la personne d’Angelo Ranadialison. Comme vice-président, James Ramarosaona (représentant de l’Ordre des Journalistes) et Jean Marc Andriamanantena, des organisations de la société civile des droits de l’homme font partie du nouveau bureau de HCDDED.

En mettant en place cet organe constitutionnel, le régime actuel entend honorer ses engagements de respecter la démocratie, l’Etat de droit et de protéger les droits de l’homme. L’organe est stipulé dans la Constitution selon l’article 43. L’on a également procédé ce même jour à l’élection des membres du HCDDED qui vont siéger à la Haute Cour de Justice (HCJ). Il s’agit de l’ancienne ministre de la FOP Gisèle Ranampy Dama,  l’administrateur civil Fenosoa Ramarokoto, le magistrat Herimandimby Rakotondrainy Samuel et l’ancien ministre Zafilaza.

(source: Recueillis par Dominique R. – Midi M/kara)

Hevitra (na « Avis ») ‘ny HCC momba ny fangataham-panazavan’ny HCDDED amin’ny Fitsipaham-pitokisana

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« Tsy azo raisina, (na « irrécevable ») noho ny antony maro » hoy ity Andrim-panjakana ity, izay hazavaina manaraka ato:

Tension politique:

Général Richard Rakotonirina : « L’Armée reste derrière le président de la République »

« L’Armée malgache reste derrière le président de la République pour défendre le choix du peuple ». Une déclaration forte du ministre de la Défense nationale, le général Richard Rakotonirina lors de la sortie de la 28e promotion de l’école d’Etat-Major hier à Fiadanana.

Les forces de l’ordre ne toléreront aucun débordement ou tentative de perturbation dans le pays en cette période de fêtes de fin d’année, déclare le numéro un de l’armée malgache. Une manière pour ce membre du gouvernement qui assure également l’intérim du ministre des Affaires étrangères, l’éventuelle prise de responsabilité de ses troupes en cas de mouvement qui pourrait mettre en danger la stabilité dans le pays. Toutefois, les foyers de tension se multiplient. Au sein de l’Assemblée nationale, la motion de censure que 105 d’entre eux formulée à l’endroit du Premier ministre, Christian Ntsay et de son staff, lors de l’avant dernière semaine de la deuxième session parlementaire ordinaire de cette année a ébranlé l’unité des pro-rajoelina. Le feu allumé par les députés a certes été éteint in extremis, et au forceps, mais le malaise entre le gouvernement et les parlementaires règnent.

Ce malaise est un élément déclencheur de nombreuses autres frustrations envers le gouvernement actuel. La tension à une année de l’élection présidentielle ne fait qu’envenimer les choses d’autant plus que le nombre des candidats potentiels qui pourraient rivaliser avec l’actuel chef de l’Etat dont la popularité est minée par les nombreuses « promesses non-tenues », est assez élevé, autrement dit, les politiques habitués du changement pour les intérêts s’apprêtent à tourner une nouvelle page.

(source; madagascar-tribune.com)