Iraq

The forgotten history of Arab Jews | Avi Shlaim

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For thousands of years, Jewish communities lived and thrived in the Arab world, and were integral to shaping its history, culture and economy. But when Israel was established, more than 260,000 Arab-Jews fled their homes, and their history has largely been forgotten.

So what happened in the 1950s that forced the vast majority of them to leave?

This week on The Big Picture podcast, we sit down with Israeli historian and Oxford fellow Avi Shlaim, who himself was born in Iraq and left as a child.

Professor Shlaim documented his own family’s migration from Iraq, describing a prosperous and happy society that didn’t buy into the promise of Zionism. In fact, he says he’s uncovered proof that external forces conspired to scare Arab-Jews into leaving.

Bagdad : le président en faveur d’élections après des combats meurtriers

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Le président irakien Barham Saleh. Le président irakien Barham Saleh. – / AFP

Le président irakien Barham Saleh s’est prononcé mardi 30 août en faveur d’élections législatives anticipées après le retrait des partisans du dirigeant chiite Moqtada Sadr de la Zone Verte à Bagdad, théâtre de combats ayant fait 30 morts en 24 heures.

Riche en pétrole, le pays est secoué par une grave crise socio-économique doublée d’une impasse politique depuis les législatives d’octobre 2021.

«La tenue de nouvelles élections anticipées (…) avec un consensus national représente une sortie» de crise, a déclaré Barham Saleh dans un discours télévisé. Un tel scrutin «garantirait la stabilité politique et sociale et répondrait aux aspirations des Irakiens», a-t-il ajouté.

La tenue de nouvelles législatives, réclamées par Moqtada Sadr, nécessite la dissolution du parlement, qui peut être demandée par un tiers des élus ou par le premier ministre avec l’accord du président de la République. Cette dissolution doit ensuite être approuvée à la majorité absolue de l’assemblée.

L’allocution de Barham Saleh est survenue quelques heures après la fin d’affrontements meurtriers à Bagdad entre des partisans de Moqtada Sadr, d’un côté, et les forces de l’ordre et des partisans du Cadre de coordination, alliance rivale de Moqtada Sadr qui regroupe des groupes pro-Iran dont celui du Hachd al-Chaabi, de l’autre.

Le premier ministre Mustafa al-Kadhemi a pour sa part déclaré que des enquêtes ont été ouvertes sur ces affrontements et a menacé de démissionner si la paralysie politique se poursuit. «S’ils veulent continuer à semer le chaos, le conflit, la discorde et la rivalité (…) je prendrai la mesure morale et patriotique qui s’impose et quitterai mon poste au moment opportun», a-t-il déclaré dans un discours.

«Excuses» de Sadr

Lundi, aussitôt après l’annonce de l’influent Moqtada Sadr de son «retrait» de la vie politique dont il est pourtant un acteur incontournable, des milliers de ses partisans avaient envahi le siège du gouvernement dans la Zone Verte, secteur ultra-protégé de la capitale qui accueille aussi l’ambassade américaine, ce qui avait débouché sur des combats. Lire la suite »

Interview de Pape François dans l’avion du retour d’Iraq

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Sa rencontre avec le grand ayatollah Sistani, la fraternité humaine et les critiques, la promesse d’un voyage au Liban, sa fatigue, la prison du Covid. Le pape François a tenu la traditionnelle conférence de presse devant les journalistes.

Le souverain Pontife livre de manière conviviale les principaux déterminants et les objectifs visés par ses actions dans le monde d’aujourdhui.

Rencontre interreligieuse de Ur: la Prière des enfants d’Abraham

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À la fin de la rencontre interreligieuse qui s’est tenue ce samedi matin au sud-est de l’Irak, dans la cité antique d’Ur, les croyants se sont vu proposer une prière dite «des enfants d’Abraham», un père commun qui donna l’exemple d’une foi héroïque et que chacun est appelé à suivre pour construire l’avenir.

Dans la cité antique d’Ur, ville de naissance d’Abraham, le Pape a participé à une rencontre interreligieuse aux côtés de représentants des différentes communautés religieuses vivant dans le pays. Après avoir écouté plusieurs témoignages, le Saint-Père dans un discours dense est allé chercher dans la filiation d’Abraham, les ressources d’une fraternité possible et espérée.

À l’issue de la rencontre, le frère Amir Jajé, dominicain irakien spécialiste du chiisme, a récité en arabe cette prière «des enfants d’Abraham». Une prière pour remercier Dieu d’avoir donné aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans ce «père commun»: «un exemple d’homme de foi» qui a obéi jusqu’au bout laissant les siens pour marcher vers une terre inconnu et disposé à sacrifier son fils ; «un exemple de courage, de résistance, de force d’âme, de générosité et d’hospitalité» ; «une bénédiction pour tous les peuples».

Ce matin, les fils d’Abraham ont demandé à Dieu de leur accorder, à eux aussi, une espérance «irrépressible», «une foi forte, active à faire le bien» qui permette d’avoir un cœur ouvert à Dieu et à son prochain, afin de leur témoigner -et en particulier aux plus vulnérables- «du soin affectueux».

Regardant ensemble vers l’avenir, les croyants ont prié pour que leurs cœurs soient ouverts au pardon, afin qu’ils deviennent des instruments de réconciliation et les bâtisseurs d’une société plus juste et fraternelle afin que tous puissent vivre en sécurité et avec dignité, notamment ceux qui ont dû, par le passé, abandonner leur maison.

 

Ci-dessous, retrouvez l’intégralité de la «Prière des enfants d’Abraham»:

Dieu Tout-Puissant, notre Créateur qui aime la famille humaine et tout ce que tes mains ont accompli, nous, fils et filles d’Abraham appartenant au judaïsme, au christianisme et à l’islam, avec les autres croyants et toutes les personnes de bonne volonté, nous te remercions de nous avoir donné comme père commun dans la foi Abraham, fils éminent de cette noble et bien-aimée terre.

Nous te remercions pour son exemple d’homme de foi qui t’a obéi jusqu’au bout, en laissant sa famille, sa tribu et sa patrie pour aller vers une terre qu’il ne connaissait pas.

Nous te remercions aussi pour l’exemple de courage, de résistance et de force d’âme, de générosité et d’hospitalité que notre père commun dans la foi nous a donné.

Nous te remercions en particulier pour sa foi héroïque, manifestée par sa disponibilité à sacrifier son fils afin d’obéir à ton commandement. Nous savons que c’était une épreuve très difficile dont il est sorti vainqueur parce qu’il t’a fait confiance sans réserve, que tu es miséricordieux et que tu ouvres toujours des possibilités nouvelles pour recommencer.

Nous te remercions parce que, en bénissant notre père Abraham, tu as fait de lui une bénédiction pour tous les peuples.

Nous te demandons, Dieu de notre père Abraham et notre Dieu, de nous accorder une foi forte, active à faire le bien, une foi qui t’ouvre nos cœurs ainsi qu’à tous nos frères et sœurs ; et une espérance irrépressible, capable de voir partout la fidélité de tes promesses.

Fais de chacun de nous un témoin du soin affectueux que tu as pour tous, en particulier pour les réfugiés et les déplacés, les veuves et les orphelins, les pauvres et les malades.

Ouvre nos cœurs au pardon réciproque et fais de nous des instruments de réconciliation, des bâtisseurs d’une société plus juste et plus fraternelle.

Accueille dans ta demeure de paix et de lumière tous les défunts, en particulier les victimes de la violence et des guerres.

Aide les autorités civiles à chercher et à retrouver les personnes qui ont été enlevées, et à protéger de façon particulière les femmes et les enfants.

Aide-nous à prendre soin de la planète, maison commune que, dans ta bonté et générosité, tu nous as donnée à tous.

Soutiens nos mains dans la reconstruction de ce pays, et donne-nous la force nécessaire pour aider ceux qui ont dû laisser leurs maisons et leurs terres à rentrer en sécurité et avec dignité, et à entreprendre une vie nouvelle, sereine et prospère. Amen

Vatican News

Cette photo du pape François et de l’ayatollah Sistani est historique

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C’est la première fois dans l’histoire que le chef des catholiques s’entretient avec le grand ayatollah de Najaf, référence de la majorité des musulmans chiites.

Le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse pour la plupart des musulmans chiites d’Irak et du monde, a reçu samedi le pape François, chef des 1,3 milliard de catholiques. AFP P PHOTO / HO / Vatican News

Cette photo est d’autant plus historique que l’ayatollah Ali Sistani, 90 ans, longue barbe et carrure frêle, n’apparait jamais en public. Il répond par écrit aux questions qui lui sont adressées et il fait lire ses sermons chaque vendredi par des représentants.

Cette fois-ci toutefois, il a fait publier un communiqué, remerciant personnellement le pape François de sa venue à Najaf à l’issue d’un huis-clos de 50 minutes entre les deux hommes.

Les droits des chrétiens en Irak

Avec cette rencontre religieuse au sommet, l’une des plus importantes de l’histoire, le pape argentin voulait tendre la main à l’islam chiite mais aussi porter la cause des chrétiens d’Irak (1% de la population dans ce pays musulman) qui se disent régulièrement victimes de discriminations.

A l’issue de cet entretien, le grand ayatollah Ali Sistani a déclaré dans un communiqué prêter attention à ce que les chrétiens en Irak vivent “en paix” et avec “tous les droits”.

Le grand ayatollah Ali Sistani est la plus haute autorité pour la majorité des 200 millions de chiites du monde ― minoritaires parmi les 1,8 milliard de musulmans. Son unique rival religieux est le Guide suprême iranien, le grand ayatollah Ali Khamenei.

De nationalité iranienne, le grand ayatollah Sistani se pose depuis des décennies en garant de l’indépendance de l’Irak et dirige une école théologique qui prône le retrait des religieux de la politique (ils doivent seulement conseiller) au contraire de l’école de Qom en Iran.

(source: huffingtonpost.fr)