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Des Boeing immatriculés à Madagascar retrouvés en Iran : l’Aviation Civile de Madagascar réagit

Alors que des rumeurs circulent sur l’implication de Madagascar dans la vente d’avions à l’Iran, en violation présumée des embargos internationaux, l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) dément toute responsabilité et dénonce une falsification de documents par la société UDAAN Aviation. Une plainte pour faux et usage de faux a été déposée, selon un communiqué officiel daté du 25 juillet 2025.
Ces derniers jours, plusieurs médias internationaux ont relayé des informations laissant entendre que Madagascar aurait permis, via son registre aérien, le transfert de cinq avions vers la République islamique d’Iran, un pays visé par des sanctions internationales. Cette affaire, potentiellement embarrassante sur le plan diplomatique, a pris de l’ampleur après la publication, le 22 juillet, d’une enquête du Journal de l’aviation révélant que ces appareils auraient été acquis par la compagnie iranienne Mahan Air à l’aide de sociétés écrans. Face à cette situation, l’ACM a publié un communiqué officiel pour clarifier le rôle exact de l’État malgache et dénoncer une falsification de documents opérée par la société privée UDAAN Aviation.
Une falsification découverte par l’ACM
L’ACM précise que la société UDAAN Aviation avait obtenu un certificat d’immatriculation provisoire, valable jusqu’au 17 avril 2025, uniquement dans le cadre Lire la suite »
Haïti : une force internationale, la solution pour en finir avec les gangs?
Le Kenya s’apprête à déployer près d’un millier d’hommes en Haïti dans le cadre d’une mission soutenue par l’ONU afin de tenter de rétablir l’ordre. Comment l’arrivée des policiers kenyans est-elle perçue dans le pays ? Seront-ils capables de faire face à la puissance de feu des gangs armés ? Eléments de réponse avec Jacques Nesi, politologue à l’Université des Antilles, chercheur associé au Laboratoire caribéen de sciences sociales et Elodie Cousin, correspondante TV5Monde à Nairobi.
Kenya-USA : Duale rencontre Austin pour raffermir le partenariat de défense
Austin a souligné lors de cette rencontre l’importance du partenariat de sécurité que les États-Unis et le Kenya partagent, ainsi que leur engagement en faveur de la paix et de la sécurité régionale.
« Nous avons eu des discussions formidables lors de mon voyage au Kenya, et je suis particulièrement fier du cadre de coopération en matière de défense que nous avons signé. Cela ne fait que souligner que le Kenya est depuis longtemps l’un de nos partenaires de sécurité les plus importants en Afrique. partenaire pour faire face à une série de menaces communes et faire progresser la sécurité en Afrique de l’Est et au-delà. Le soutien et le partenariat du Kenya dans la mission de transition de l’Union africaine en Somalie sont essentiels à la stabilité dans la région, tout comme votre engagement durable dans la lutte contre al-Shabab. » a déclaré Austin.
Le ministre de la Défense kényan Aden Bare Duale a fait écho aux éloges d’Austin pour la paix et la sécurité régionales, mettant en avant la qualité de la relation entre les deux pays et leur importance pour la région.
« Les relations de notre pays sont basées sur le principe de confiance mutuelle, de respect, de valeurs partagées et d’objectifs de défense communs. À cette fin, nous avons connu des succès remarquables dans les programmes avec lesquels nous avons collaboré au cours des dernières années. Permettez-moi de dire que les relations du Kenya, la stabilité et les emplacements stratégiques dans une région instable ont continué de présenter des opportunités idéales de partenariat avec les États-Unis afin de promouvoir la paix et la stabilité dans la région. »a estimé Duale.
Les États-Unis et le Kenya ont signé en septembre dernier un accord de coopération de cinq ans dans le secteur de la défense.
L’accord prévoit la formation des forces armées de Nairobi et la collaboration aux efforts de paix et de sécurité dans le pays.
(source: fr.euronews.com)
Un clan kényan demande à Charles III des compensations pour la perte de terres
À l’approche de la visite au Kenya du roi Charles III et de la reine Camilla, le clan Talai de la communauté Kipsigis demande au roi de l’aider à recevoir des compensations pour la perte de terres pendant la période coloniale.
William Ruto, président du Kenya : « Les tensions entre Nord et Sud sont tout aussi stériles que celles entre les Occidentaux et la Chine »
Présent à Paris au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial les 22 et 23 juin, le président kényan évoque, dans un entretien au « Monde », la guerre en Ukraine, le financement de la lutte contre le changement climatique et le remboursement de la dette.

William Ruto a été élu président du Kenya fin 2022. Il dirige un pays en grande difficulté financière, de quelque 57 millions d’habitants. Cet ancien homme d’affaires était à Paris à l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, les 22 et 23 juin, organisé par la France pour tenter de relancer les liens entre pays du Nord et du Sud, mis à rude épreuve par la guerre en Ukraine.
Regrettez-vous que la guerre en Ukraine ait déplacé l’attention des grandes puissances des conflits en Afrique ?
Bien sûr, l’attention des Etats-Unis et des pays européens à nos problèmes a diminué, car ils se concentrent sur la guerre en Ukraine. Par exemple, au sujet du conflit qui se déroule dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), nous manquons de soutien. Le Kenya finance seul la présence de deux mille soldats. Nous entraînons les soldats congolais à nos frais. Cette attitude est offensante car elle nous laisse penser que certains conflits, certaines vies, sont plus importants que d’autres. Au Soudan, les Occidentaux font là aussi preuve d’une attention insuffisante, alors que la situation pourrait dégénérer en génocide.
Kenya : William Ruto élu président, scènes de chaos à la Commission électorale
Le président de la Commission électorale du Kenya a déclaré William Ruto vainqueur de l’élection présidentielle face à Raila Odinga, après six jours d’attente. Des scènes de chaos et de confusion ont suivi. Quatre des sept commissaires de l’IEBC ont tenu une conférence de presse pour annoncer qu’ils rejetaient ces résultats : « À cause du caractère opaque du processus, nous ne pouvons pas assumer la responsabilité des résultats annoncés ». La Commission a appelé les Kényans au « calme ».
Louée pour son professionnalisme tout au long du processus, la commission électorale s’est désintégrée. Quatre commissaires sur sept ont fait défection en dénonçant « l’opacité » dans la gestion des résultats.
Après six jours de décompte des bulletins, l’élection présidentielle a pris un tour chaotique, lundi 15 août, au Kenya. Au terme d’une journée marquée par la scission de la commission électorale, le vice-président sortant, William Ruto, a été déclaré vainqueur au premier tour du scrutin, avec 50,49 % des votes. Une consécration sur le fil, contestée par le camp adverse, qui envisage d’ores et déjà de déposer un recours auprès de la Cour suprême. L’écart est en effet mince : 233 000 voix séparent l’actuel numéro deux du gouvernement de son principal adversaire, Raila Odinga.
A 77 ans, ce dernier concourait pour la cinquième fois à l’élection présidentielle. Une candidature qui se solde par une nouvelle défaite : donné en avance dans les sondages et soutenu par le président sortant, Uhuru Kenyatta, le vétéran de la politique kényane ne recueille finalement que 48,85 % des voix. Muré dans le silence depuis l’annonce des résultats, il a sept jours pour contester les résultats auprès de la Cour suprême. « Tant que ce n’est pas fini, tout est encore possible », a déclaré sa colistière, Martha Karua, sur son compte Twitter.
(…)
« Pas de place pour la vengeance »
Lundi, le même homme s’en est pris physiquement à trois commissaires qui s’apprêtaient à annoncer les résultats finaux. La scène a viré au chaos généralisé. Deux commissaires ont été blessés et un pupitre jeté du haut du podium.
Kenya : au moins 15 morts dans une attaque djihadiste à Nairobi
Au moins quinze personnes ont été tuées dans l’attaque perpétrée par un commando d’islamistes somaliens à Nairobi, ont indiqué mercredi des sources policières, alors que de nouveaux tirs étaient entendus au deuxième jour du siège par la police du complexe hôtelier pris pour cible par les assaillants. « Nous pensons que deux ou trois assaillants se trouvent encore à des endroits spécifiques », a déclaré mercredi matin un policier gradé se trouvant sur les lieux, sous couvert de l’anonymat.
Au moins 15 morts. Cette source a établi le bilan provisoire de l’attaque à au moins 15 morts, dont des étrangers. Un bilan confirmé par une seconde source policière sur les lieux, qui rappelait toutefois que les forces de sécurité n’avaient pas encore pu accéder à certaines zones du complexe regroupant un hôtel, des restaurants et des immeubles de bureaux. Cette deuxième source a indiqué que les assaillants s’étaient retranchés à un étage élevé d’un des bâtiments du complexe. Elle craignait que des personnes en nombre non spécifié ne se trouvent encore à cet étage.
Explosions et coups de feu. Des rescapés ont rapporté à la police que certaines personnes avaient tenté de se réfugier vers le haut de ce bâtiment pour échapper à l’attaque, qui a débuté mardi vers 15 heures. Mercredi à l’aube, des détonations et coups de feu étaient entendus, plus de 20 heures après le début de l’attaque. Les forces de police ont été à pied d’oeuvre toute la nuit durant. À 3h30, un groupe d’au moins 20 personnes avait ainsi pu recouvrer la liberté, a constaté une journaliste.
Cette « attaque coordonnée » du complexe DusitD2, selon les termes du chef de la police kényane Joseph Boinnet, avait commencé par une forte explosion entendue à plus de cinq kilomètres à la ronde, suivie de tirs nourris. La brigade antiterroriste était arrivée rapidement sur place, à bord d’un véhicule blindé.
(avec Europe1)
Kenya : le revenu universel pour contribuer au développement ?
Une association américaine, Give Directly, financée par des géants de la Silicon Valley, a choisi le Kenya pour mettre en place une expérience unique au monde par sa durée : verser pendant 12 ans un revenu de base universel à une population très défavorisée et observer les résultats.
