Marine Le Pen

En France, ces binationaux « blessés » par le projet du RN de leur interdire certains métiers

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Selon un diplomate de carrière et binational, « le RN s’inscrit dans la droite ligne du régime raciste de Vichy (…) En 2024, ce ne sont plus les juifs (leur tour viendra), mais les arabes et les musulmans »

Marine Le Pen, candidate à la présidence du Rassemblement national (RN) d’extrême droite, prononce un discours lors d’un rassemblement électoral à Reims, dans l’est de la France, le 5 février 2022. (Crédit : Stéphane de Sakutin/AFP)

« Blessés » et « inquiets » : des Français ayant une autre nationalité, de profils différents et se considérant pleinement français, témoignent de leur stupéfaction après la proposition de campagne du parti d’extrême droite RN de leur interdire des emplois et fustigent un possible « précédent de discrimination ».

« Je me sens touché en tant que binational et produit de la République française: j’ai beau être Franco-Malien, je dois tout à la France, je ne dois rien au Mali à part mon origine familiale, le Mali ne m’a pas formé ; je me sens Français avant tout », lance d’une traite à l’AFP le blogueur Samba Gassama, 37 ans.

« Entendre des Français me rejeter, c’est blessant », confie-t-il.

Lors de sa campagne pour les législatives, le Rassemblement national (RN), en tête des intentions de vote, a dit vouloir « empêcher » les binationaux d’occuper « des emplois extrêmement sensibles », par exemple des binationaux russes pour des « postes de direction stratégique dans la défense ».

En janvier, le RN avait déjà déposé une proposition de loi prévoyant la possibilité d’interdire l’accès à des emplois dans les administrations et entreprises publiques aux Français possédant une autre nationalité.

Ainsi, 3,3 millions de Français pourraient demain se voir interdire l’accès à un emploi, selon les estimations du syndicat CFDT.

Lors d’un débat télévisé mardi, le Premier ministre Gabriel Attal a accusé le président du RN Jordan Bardella d’hypocrisie et d’avoir une représentante franco-russe, Tamara Volokhova, à un poste sensible du Parlement européen, en contradiction avec la proposition du RN.

Le président du parti d’extrême droite français Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, prononce un discours pour présenter les priorités du « gouvernement d’unité nationale » au cas où le score du parti lors du vote parlementaire anticipé lui donnerait une chance de nommer un Premier ministre, à Paris le 24 juin 2024. (Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

(lire l’article de: fr.timesofisrael.com)

Marine Le Pen confirme vouloir quitter la présidence du Rassemblement national

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Pour être la « candidate de tous les Français » à la présidentielle de 2022, Marine Le Pen entend s’affranchir de son parti. Son départ serait effectif après l’été.

Marine Le Pen a confirmé, jeudi 1er avril, son prochain départ de la présidence du Rassemblement national (RN), certainement après l’été, pour être la candidate à l’Elysée de « tous ceux qui veulent mener le combat national ».

Dans un entretien à L’Incorrect, mensuel proche de sa nièce Marion Maréchal, qui lui demandait si elle confirmait son départ, elle a ajouté : « Au prochain congrès, non, car c’est un congrès qui va légitimer le candidat à l’élection présidentielle, et il me faut donc d’abord être réélue, mais ensuite, oui, car il est nécessaire que je ne sois pas seulement la candidate du RN. »

En février, la dirigeante d’extrême droite avait déclaré, sur RTL, qu’elle « réfléchissait » à abandonner la présidence de son parti pour être la « candidate de tous les Français », tout « en étant évidemment soutenue » par son mouvement. Le 17e congrès se tiendra à Perpignan début juillet et devrait valider sa candidature à la présidentielle. Jordan Bardella, numéro deux du parti, est pressenti pour lui succéder.

La chef du RN s’était déjà mise « en congé » de la présidence du parti entre les deux tours de la présidentielle de 2017.

Le Monde avec AFP

Élections européennes : Les deux plus grands groupes perdent leur majorité au Parlement européen

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“This Europe must be changed, this Europe of bureaucrats, do-gooders, bankers, boats of migrants, it has to be changed,” Ms. Ceccardi, the 32-year-old mayor of Cascina, Italy, roared to smatters of applause.

She is among scores of nationalist candidates from across the Continent who are vying to win an office at the heart of the European Union — so they can break it from the inside.

Not so long ago, Europe’s populist movements were advocating a departure from the bloc, or at least from the euro currency area. But with voters overwhelmingly in favor of staying in — an attitude hardened by two years of Brexit chaos — that strategy has changed: Now they are promising an insurgency from within.

(…–>> read full article)

Marine Le Pen : «Un signal lancé par les Français à l’Union Européenne»

Face-à-face Marine Le Pen / Najat Vallaud-Belkacem

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Débat d’idées et d’actions: Emission politique« Laissez-moi vous dire ».

Marine Le Pen, candidate du Front national, a débattu avec Najat Vallaud-Belkacem dans L’Émission Politique de France 2, ce jeudi 9 février 2017.

Sur le plateau de David Pujadas et Léa Salamé, Marine Le Pen présidente du Front National, a évoqué les grandes lignes du programme de son parti face à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La ministre de l’Éducation a notamment estimé que la candidate voulait « organiser un tri sélectif des enfants dès l’âge de 12 ans. Les parents doivent savoir ». Elle ajoute aussi aimer la République « et quand on l’aime, on l’enseigne ».