Parlement

Dissolution, extrême droite, économie… Emmanuel Macron répond aux journalistes

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« Je ne veux pas donner les clés à l’extrême droite en 2027! »

Le président de la République Emmanuel Macron a mis en garde mercredi contre des « alliances contre-nature aux deux extrêmes » et appelé à un rassemblement autour de la majorité présidentielle.

Révision du cadre juridique électoral malagasy – La mission d’observation européenne persiste et signe

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Dans un rapport publié, hier, la mission d’observation électorale de l’UE insiste sur la mise à jour du cadre légal des élections. Elle avance comme priorité l’indépendance financière de la CENI.

Cristian Preda, chef de la MOE – UE (au micro, à droite), durant une conférence de presse à Ambodivona, le 13 mai.

Cash. Le rapport publié hier par la mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE – UE), est frontal. À plusieurs reprises, le document d’une trentaine de pages affirme la nécessité, selon la mission, d’une révision du cadre juridique des élections, ainsi que son regret que cette étape qu’elle estime «importante», n’ai pas été faite jusqu’ici.

«Faute de réforme du cadre juridique, les carences de la législation électorale persistent. La mission de suivi réitère l’importance d’entreprendre une révision globale du cadre légal électoral, afin de corriger les faiblesses constatées et d’assurer l’exercice effectif des droits électoraux», soutient le rapport d’évaluation publié par la mission d’observation de l’UE. Des mots repris et renchéris au dernier paragraphe du résumé exécutif du document, mais également, dans le communiqué de presse qui l’accompagne.

Le document publié hier est le rapport final des travaux effectués par la mission d’observation électorale de l’UE, en avril et mai. L’objet de la mission est d’évaluer la mise en oeuvre des recommandations effectuées par la MOE – UE à l’issue de ses observations des élections de 2018. La mission regrette que «les dix-huit recommandations nécessitant une réforme législative ou constitutionnelle n’ont pas été entièrement mises en œuvre». Elle met l’accent sur celles concernant «l’autonomisation de la CENI [Commission électorale nationale indépendante]».

Par autonomisation de la CENI, la mission entend «une indépendance financière effective». Elle suggère même que la CENI soit érigée en institution à part entière. Qu’elle puisse aussi définir et décider du calendrier électoral.

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Brexit : « La Cour suprême a décidé que les pouvoirs du gouvernement étaient limités par la souveraineté du Parlement »

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Joelle Grogan, professeur de droit à l’université Middlesex London, réagit à la décision de la Cour suprême d’annuler la prorogation du Parlement ordonnée par Boris Johnson.

Des opposants au Brexit, le 24 septembre devant la Cour suprême, à Londres. Matt Dunham / AP

La Cour suprême britannique a unanimement jugé illégale mardi la suspension du Parlement décidée par Boris Johnson, une décision spectaculaire et une défaite majeure pour le premier ministre Boris Johnson, visé par nombreux appels à la démission. « Personne, pas même le premier ministre, n’est au-dessus des lois », se félicite Joelle Grogan, professeur de droit à l’université Middlesex London, qui répond aux questions du Monde.

Quelle est la portée du jugement de la Cour suprême ?

C’est un tremblement de terre. Les onze juges les plus importants du pays ont décidé, à l’unanimité, que les pouvoirs du gouvernement étaient limités par la souveraineté du Parlement, et par son devoir de s’expliquer (accountability) auprès du Parlement. C’est une décision incroyable, qui impacte l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Cela place le Parlement au cœur de notre Constitution. Les juges ont déclaré que personne n’était plus puissant que le Parlement, mais aussi qu’ils seraient toujours là pour le soutenir, qu’ils ne seraient pas neutres.

Parmi les constitutionnalistes et les experts en droit qui ont suivi les audiences de la Cour suprême, personne ne s’attendait à ce que la décision aille si loin. Non seulement la Cour suprême a décidé que la prorogation était illégale, mais elle l’annule, ce qui est inattendu.

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Brexit : Boris Johnson perd le contrôle ?

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Ses propositions (stratégies) ont été repoussées 3 fois en 48 heures par le vote du Parlement du Royaume-Uni.

Les députés ont voté contre l’avis du premier ministre, mercredi, un texte demandant le report de la sortie de l’UE au 31 janvier 2020. Ils ont également rejeté sa proposition d’élections le 15 octobre.

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Boris Johnson, déjà la sortie de route ? Mercredi 4 septembre, six semaines à peine après son arrivée à Downing Street, le premier ministre britannique a perdu la maîtrise de sa stratégie sur le Brexit, celle de son calendrier et même celle de son propre camp, en pleine crise interne.

La veille, déjà, Boris Johnson avait encaissé coup sur coup la défection d’une vingtaine de tories de premier plan, perdu sa majorité et cédé le contrôle de l’agenda législatif à la Chambre des communes. « Il y aura des bosses sur la route », avait-il prévenu fin août, à propos d’un éventuel « no deal » ou d’une négociation commerciale avec les Etats-Unis. Avait-il prévu d’être aussi secoué, et aussi vite ?

Le frère de Boris Johnson annonce sa démission du gouvernement

Député depuis 2010, Jo Johnson avait été nommé au gouvernement bien qu’il soit favorable à un deuxième référendum sur le Brexit, contrairement à son frère.

« Ce fut un honneur de représenter Orpington pendant neuf ans et de servir comme ministre sous trois gouvernements. Ces dernières semaines, j’ai été déchiré entre la loyauté à l’égard de ma famille et l’intérêt national. C’est un dilemme insoluble et il est temps que d’autres prennent ma place de député et [de] ministre. »