Sainte-Marie
Inscription de l’église catholique d’Ambodifotatra à la liste du patrimoine mondial : Les experts de l’UNESCO dans nos murs

Quatre experts internationaux du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, sont actuellement dans nos murs. Cette délégation d’experts composée d’historiens et d’architectes travaillant spécialement sur les dossiers d’inscription à la liste du patrimoine mondial est venue à Madagascar à la demande de l’Etat malgache, pour accompagner l’équipe nationale technique en charge de la préparation du projet d’inscription de l’église catholique d’Ambodifotatra de Sainte-Marie à la liste du patrimoine mondial.
Ainsi, l’équipe technique nationale composée des techniciens du ministère de la Communication et de la Culture et de plusieurs experts malgaches dans différents domaines de recherche, bénéficie actuellement d’un renforcement de capacité de deux jours à l’Hôtel le Pavé Antaninarenina depuis hier. « Nous sommes venus à l’appel de l’État Malgache pour le soutien technique et financier de ce projet notamment à travers le renforcement de capacité de l’équipe technique qui est une des étapes primordiales de cette préparation », précise Enathe Hasabwamariya, spécialiste adjoint du Centre du patrimoine mondial.
Economie Ecotourisme – Le congrès mondial sur la baleine organisé par Madagascar

L’association Cétamada Madagascar, présidée par Anjara Saloma, organise actuellement la troisième édition du Humpback Whale World Congress en République Dominicaine, sous le thème de « L’économie bleue pour un développement durable » en co-organisation avec l’Autorité Nationale des affaires maritimes de Saint Domingue (ANAMAR) ainsi que l’Ambassade de France en République Dominicaine. Cet évènement scientifique est né à Madagascar en 2015 sur l’île Sainte-Marie lors de la célébration du Festival des Baleines et a suscité l’intérêt de plus d’une centaine de scientifiques-chercheurs internationaux ; la seconde édition a été par la suite accueillie sur l’île de La Réunion en 2017. La première conférence de presse du HWWC 2023 s’est tenue le 1er mars 2023 à l’Université Autonome de Saint Domingue (UASD) où les organisateurs ont indiqué que le congrès est certifié par le programme de la Décennie des Nations Unies pour les Sciences Océaniques (UN Ocean Decade). François-Xavier Mayer de l’association Cétamada a déclaré pendant la conférence qu’il est essentiel d’avoir le plus de connaissances possible sur la baleine à bosse lorsqu’on parle de sa préservation sans oublier de mentionner son rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Activités économiques
Le but de ce congrès mondial est de fédérer tous les acteurs de la conservation et de la recherche scientifique afin de développer des stratégies de préservation des mammifères marins à l’échelle mondiale. L’occasion pour des scientifiques en provenance des quatre coins du monde de partager les résultats de leur recherche pour un renforcement de capacité, des échanges d’expertise. Diverses sessions orales et des ateliers seront au rendez-vous. Cétamada, qui signifie étymologiquement « Cétacés de Madagascar », est une association de droit malagasy à but non lucratif fondée en 2009, basée à Sainte-Marie qui œuvre dans la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar et dans l’océan Indien. Elle a été mandatée par le ministère du Tourisme malagasy depuis 2013 pour encadrer toutes les activités d’observation des mammifères marins afin de garantir un écotourisme baleinier responsable et durable à Madagascar. L’association a pour principal objectif, la préservation des populations de mammifères marins et de leur habitat à Madagascar. Pour cela, elle travaille en collaboration avec des chercheurs, des étudiants, des ONG et des institutions, des opérateurs économiques, des autorités locales et nationales. « En impliquant les populations locales dans nos actions, nous nous engageons dans une démarche de développement durable. Tout en mettant en place des activités économiques autour des mammifères marins qui génèrent des revenus directs pour les communautés locales. », indique un membre de l’association Cétamada.