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Communiqué des organisations de la société civile: « Pour un processus de dialogue démocratique et inclusif et une nomination concertée du Premier ministre »

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Communiqué des organisations de la société civile

(©madagascar-tribune.com)

« Pour un processus de dialogue démocratique et inclusif et une nomination concertée du Premier ministre »

Antananarivo, 21 octobre 2025 – À la suite de l’annonce, le 20 octobre, de la nomination du nouveau Premier ministre du Gouvernement de la Refondation de Madagascar, les organisations de la société civile rappellent l’importance d’un processus de concertation clair, inclusif et transparent, tant pour la désignation du chef de l’Exécutif que pour la conduite de la période transitoire à venir.

Un tel processus, ouvert à l’ensemble des forces vives de la nation, est essentiel pour garantir que Madagascar s’engage réellement sur la voie d’une rupture avec le passé, conformément à la vision annoncée par le président de la Refondation.
Les acteurs de la société civile appellent à une co-construction des orientations stratégiques de la refondation : une feuille de route claire, un mécanisme de redevabilité et d’évaluation des engagements pris, et des critères transparents et partagés pour la désignation du Premier ministre.

Ce processus est crucial pour restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions. Il permettra d’assurer la légitimité du nouveau pouvoir exécutif et de poser les bases d’une refondation authentique, fondée sur l’intégrité, la justice et la participation citoyenne. Il ne s’agit pas seulement de nommer un Premier ministre, mais de donner un sens nouveau à l’exercice du pouvoir, au service du bien commun et de la reconstruction nationale.

Conscientes de l’ouverture au dialogue exprimée par le président de la Refondation, les organisations de la société civile l’invitent à prendre en considération la proposition d’un dialogue national et interrégional, portée par les OSC. Un dialogue qui est la voie vers une transition qui incarne un véritable espace de concertation, de confiance et de co-responsabilité pour bâtir ensemble les fondations d’un nouveau Madagascar.

(source: madagascar-tribune.com)

La société civile appelle à la nomination d’un premier ministre civil détaché de tout parti politique

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(®madagascar-tribune.com)

La tension politique ne retombe pas. Tandis que les tractations s’intensifient pour désigner le Premier ministre chargé de piloter la transition, la société civile sort du silence et fixe le cap : neutralité, concertation et transparence. Dans un contexte où les ambitions s’entremêlent aux calculs d’appareil, les acteurs civils veulent rappeler que cette transition ne doit appartenir à aucun clan.

Dans une déclaration rendue publique ce jeudi, les organisations de la société civile ont proposé une feuille de route pour sortir durablement de la crise. Leur première exigence est sans détour : le futur chef du gouvernement doit être un civil détaché de tout parti politique, qui s’engage formellement à ne pas briguer de mandat lors des prochaines élections. Cette condition, affirment-elles, est indispensable pour rétablir la confiance et garantir la neutralité du processus.

Mais la société civile ne s’arrêtent pas là. Ils réclament l’organisation rapide d’un dialogue national, réunissant l’ensemble des forces vives du pays – partis, syndicats, associations, jeunes, confessions religieuses – afin d’élaborer un accord inclusif sur la gestion de la transition. Cet accord, espèrent-ils, permettrait de poser les bases d’une refondation politique, morale et institutionnelle. « Travailler ensemble est un devoir moral et politique », soulignent-ils, tout en prévenant qu’une transition imposée sans concertation risquerait de provoquer de nouvelles fractures.

Pendant ce temps, les noms des prétendants potentiels à la Primature se multiplient. Raymond Ranjeva, ancien haut magistrat respecté pour sa rigueur morale, revient souvent dans les discussions. Serge Zafimahova, figure du débat public et critique assumé du régime déchu, fait aussi partie des personnalités citées. D’autres pistes émergent, comme celles de Laza Razafiarison, dont la jeunesse voit en lui une alternative, et de Tahiana Razafinjoelina, au profil plus technocratique. Ces candidatures traduisent la diversité des sensibilités, mais également la complexité d’un consensus à bâtir.

Pour la société civile, le moment est décisif. La nomination du Premier ministre ne doit pas devenir une bataille d’ego, mais un acte fondateur pour restaurer la légitimité de l’État. Elle exhorte chaque acteur à faire preuve de responsabilité et à privilégier la stabilité du pays plutôt que les intérêts personnels.

Pendant ce temps là, le nouveau chef de l’État s’apprête à prendre ses fonctions et le choix du Premier ministre sera le premier test de sa transition.

(source: madagascar-tribune.com)

La Société civile malgache appelle l’Eglise à conduire le processus de concertation

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Le Groupement des Artistes et des Influenceurs ont déposé une demande au Président de la République pour que les jeunes de la Génération Z puissent s’exprimer librement sur tout le Territoire de Madagascar, et que les forces de l’ordre assurent la protection des manifestants. 

La Plateforme de  société civile en appelle à l’Eglise en tant que Raiamandreny à conduire le processus de concertation car la situation actuelle risque de faire sombrer le pays dans le chaos ou  la guerre civile. 

La Délégation de l’Union européenne exprime sa profonde tristesse par rapport aux violences et aux évènements en cours à Madagascar, et appelle à engager un dialogue constructif pour préserver la Paix.

Textes électraux – La société civile propose une réforme de la Ceni

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Près de trois cents organisations de la société civile proposent une réforme de la Ceni. Celle-ci concernerait sa composition, son mode de recrutement et sa gestion.

La société civile remet sur la table les questions liées à l’indépendance de la Ceni.

Près de trois cents organisations de la société civile (OSC) ont publié une déclaration commune, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Ambatonakanga, en réponse à la consultation lancée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur la révision des cadres juridiques électoraux. Les OSC ont présenté une vingtaine de propositions portant sur les périodes précédant, pendant et après les scrutins. L’un des axes majeurs de ces propositions concerne le fonctionnement même de la Ceni. Sans remettre en question son existence, les OSC suggèrent plusieurs réformes destinées à renforcer son autonomie et à améliorer ses mécanismes internes.

Les OSC estiment que la composition de la formation permanente de la Ceni devrait être revue afin de garantir un meilleur équilibre. Elles proposent notamment l’intégration d’un représentant de l’opposition au sein de cette instance, pour renforcer la représentativité et l’équilibre politique. Concernant l’équipe exécutive de la Ceni, notamment le secrétaire exécutif et les directeurs, les OSC suggèrent la mise en place d’un processus de recrutement ouvert.

Fonctionnement au niveau local

Ce processus serait conduit par des structures indépendantes ou pluralistes, à travers des appels à candidatures, afin d’assurer une plus grande transparence dans les nominations.

Les démembrements de la Ceni aux niveaux régional et local font également l’objet de propositions. Les OSC préconisent l’organisation d’élections ou d’appels à candidatures pour la sélection des membres, afin de renforcer leur légitimité à l’échelle locale. Elles recommandent également que les agents de la Ceni issus des administrations publiques soient placés en position de disponibilité pendant la durée de leur mission électorale. Cette disposition viserait à garantir leur neutralité dans l’exercice de leurs fonctions.

Enfin, les OSC plaident pour une plus grande autonomie budgétaire de la Ceni. Elles proposent qu’un compte dédié soit mis à la disposition de la Commission, afin de faciliter la gestion des dépenses liées aux opérations électorales. Ce compte resterait soumis à un contrôle a posteriori, dans le respect des règles de transparence et de responsabilité.

(source: Tsilaviny Randriamanga – lexpress.mg)

Extension du projet QMM : La société civile juge nécessaire une évaluation indépendante

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Les organisations de la société civile suivent de près l’exploitation du projet QMM

Plusieurs organisations de la société civile ont adressé une lettre ouverte à la multinationale Rio Tinto afin de réclamer une évaluation indépendante des impacts environnementaux et des droits humains liés à l’exploitation de la mine de QMM à Taolagnaro. Cette lettre, rendue publique hier, souligne les préoccupations persistantes de la société civile concernant la pollution de l’eau et les conséquences socio-économiques pour les communautés locales. Des organisations comme Transparency International Initiative Madagascar, Alliance Voahary Gasy, London Mining Network, Earthworks, entre autres, ont signé cette lettre.

Dans cette missive, les organisations de la société civile ont rappelé qu’ « en 2022, la mine de QMM a été le théâtre de deux ruptures de barrage, entraînant une mortalité massive de poissons et une interdiction de la pêche ». Ces événements ont suscité plusieurs mois de conflit avec les populations riveraines, ont-elles rappelé. Et d’ajouter dans la lettre que « des études indépendantes ont par ailleurs mis en évidence des niveaux préoccupants d’uranium et de plomb en aval du site, mettant en danger les habitants qui dépendent des sources naturelles pour leur eau potable et domestique ».

« L’exploitation minière de QMM a déjà été au cœur de nombreuses vagues de protestation en raison de préoccupations environnementales et de différends liés aux compensations pour les moyens de subsistance perdus », ont fustigé les OSC. Alors que Rio Tinto envisage d’étendre ses activités à de nouveaux sites à Madagascar, les organisations de la société civile alertent sur « le risque d’exposer davantage de populations locales à des dommages environnementaux et économiques ». En effet, les organisations de la société civile remettent en question « la légitimité de cette expansion en l’absence de supervision indépendante et d’une évaluation crédible des impacts négatifs actuels ».

Les organisations demandent ainsi à ce que des « institutions tierces compétentes et reconnues réalisent des évaluations approfondies des conséquences environnementales et des droits humains autour du site minier » du projet QMM à Taolagnaro. Elles exigent aussi que « ces études soient rendues publiques et intègrent une participation significative des communautés affectées et des parties prenantes concernées ».

(source: Rija R. – Midi M/kara)

Fanainga + : Six ans d’appui à la société civile

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Soutien multi-bailleur pour la société civile

« Une société civile engagée, influente, indépendante, inclusive, qui veille sur la gouvernance démocratique et la citoyenneté, et œuvre pour le bien-être durable de la population ». C’est la vision adoptée par Fanainga en 2018 et reprise par Fanainga + depuis 2023, comme cette Organisation de la Société Civile (OSC) l’a souligné hier, au Café de la Gare Soarano. 

Multi-bailleurs

L’événement organisé en partenariat avec le GIZ, marque un soutien continu à la société civile. Fanainga + est une initiative développée en collaboration avec le ministère de la Pêche et de l’Economie bleue, l’Union européenne,  le ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, le Gouvernement de la Principauté de Monaco et l’ambassade de France, l’Agence française de développement (AFD). Une expérience multi-bailleurs qui montre l’importance accordée à l’émergence d’une société civile forte et structurée à Madagascar. Un appel est lancé à l’endroit de nouveaux partenaires internationaux afin de se joindre à l’initiative et renforcer cette dynamique commune.

Engagement

Plus de 6 milliards d’ariary ont été investis depuis 2018 pour soutenir 61 Organisations de la société civile à travers F+, devenus des acteurs clés du renforcement de la société civile à Madagascar. En 2023, l’initiative est devenue Fanainga+, poursuivant son engagement pour une société influente et indépendante. Avec 202 OSC actives et 106 OSC formées, l’initiative vise à accompagner les organisations pour renforcer leur légitimité et efficacité, tout en promouvant une participation publique.Ses actions basées sur l’intégrité, l’influence et la viabilité, permettent aux OSC de mieux structurer leur engagement en faveur du développement durable et du changement social.

(source: midi-madagasikara.mg)

 

 

Usage des prérogatives de puissance publique : la HCC déboute la requête de la société civile

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crédit: madagascar-tribune.com

La Haute Cour Constitutionnelle (HCC) a reçu plus de 1 500 requêtes en contentieux électoraux lors du scrutin législatif du 29 mai. Sans surprise, une grande majorité surtout ceux venant de l’opposition demandant l’annulation de voix ont été déclarées irrecevables ou ont été rejetées.

Parmi ces requêtes figurent celles déposées par l’Observatoire Safidy et invalidées par la HCC. L’Observatoire a dénoncé l’usage de prérogatives de puissance publique par le président. L’une des requêtes de la société civile concerne l’annulation des votes dans les communes où Andry Rajoelina a entamé une tournée présidentielle durant la campagne électorale des législatives. Une tournée qualifiée de propagande déguisée par les observateurs politiques. Ce dernier a en effet prononcé à plusieurs reprises des discours avec des connotations appelant les électeurs à voter ceux qui s’alignent avec sa politique tout en inaugurant des infrastructures. Plusieurs districts, surtout ceux où les candidats de l’IRMAR n’étaient pas forcément en position de favoris ont eu droit à cette visite présidentielle. La société civile a par ailleurs fondé ses arguments de requête sur cela. Selon la Cour d’Ambohidahy, ces déplacements du président sont légitimes et légaux et s’inscrivent dans la logique de ses attributions présidentielles. Elle rajoute que les propos prononcés par le président ne peuvent influencer les décisions de vote des électeurs et ne privilégient en rien un ou des avantages et ou des désavantages aux candidats mais demeurent des actions purement présidentielles.

ertaines annulations ont toutefois été validées par la HCC. Il s’agit des votes du candidat n°3 du District de Maevatanana, Rasoarimalala Georgette (indépendant), qui s’est vue annulé de 1 906 votes, ayant autorisé l’usage d’un bâtiment de la commune au fin de propagande durant la campagne ; 2 654 bulletins du candidat n°4 du District de Fénérive Est, Raminoalisoa Andriniaina Herizo (Indépendant), également annulés pour avoir promis des titres verts s’il est élu alors qu’il est un des principaux du Bureau Ifotony ny Fananantany (BIF), de ; celui du District de Faratsiho, Ramilison Nomenjanahary (Firaisankina) de 142 votes annulés, entachés d’irrégularités, et le candidat n°1 de Moramanga, Rakotoarivelo Philibert (Indépendant) de 770 votes annulés par la HCC, également pour irrégularités.

La majorité des requêtes ont tous été rejetés pour défaut ou insuffisance de preuves, de preuve non-convaincante, de non-respect de délai imparti aux dépôts de requêtes ou de non-respect de certaines conditions et critères exigés par la Cour d’Ambohidahy.

(source:  Madagascar-tribune.com)

Communiqué: Pour la démocratie, avant la proclamation officielle des législatives

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POUR LA DEMOCRATIE, AVANT LA PROCLAMATION OFFICIELLE DES LEGISLATIVES, LE PEUPLE MALAGASY ASPIRE À CE QUE LES INSTITUTIONS ELECTORALES, LA JUSTICE, LES FORCES DE L’ORDRE NE SOIENT PAS UN INSTRUMENT DE PENCHANT POLITIQUE

La société civile en général reste attentive à l’évolution des affaires publiques et politiques à Madagascar. Après l’élection présidentielle controversée de novembre 2023 boycottée par 10 candidats, notamment les principaux partis de l’opposition, les élections législatives du 29 Mai 2024 se présentaient comme l’opportunité pour apaiser le climat politique dans le pays. Malheureusement, plusieurs cas d’irrégularités et de transgression de l’Etat de droit ont été constatés par les acteurs en charge de suivre le processus électoral à Madagascar, à savoir :

  • Violation du principe de la neutralité de l’Administration prévu par les articles 60 et 62 de la loi organique 2018-008 relative au régime général des élections. La plus remarquée est la tournée présidentielle pour faire des inaugurations masquées en déplacements en régions et pour soutenir des candidats ;
  • Usage des prérogatives de puissance publique, des autorités locales, en proférant des menaces, des pressions et intimidations de toutes sortes, envers les candidats et ses partisans, les institutions électorales, les agents de l’Etat, les observateurs électoraux, et même les simples citoyens qui veulent montrer leur soutien ou participer à des meetings ;
  • Usage par des candidats des ressources publiques, des biens administratifs dont des véhicules (les véhicules font partie des biens publics) durant la campagne électorale,
  • Violation de l’article 59 de la loi organique 2018-008 relative au régime général des élections sur le respect du jour de silence électoral ;
  • Violation des droits des parties prenantes comme les délégués des candidats et les observateurs à exercer leurs attributions, notamment au niveau de quelques Section de Recensement des Matériels des Votes où les résultats issus des Bureaux de vote sont traités et compilés.
  • Des mesures administratives arbitraires troublant le bon déroulement des élections.
  • Restriction des candidatures à cause de la caution électorale élevée.

Après le scrutin, la déclaration publique par les forces de l’ordre sous forme d’avertissement mettant en garde contre toute « perturbation » semble vouloir poursuivre leurs pratiques répressives durant les élections présidentielles en niant le droit de manifester, au détriment de la population qui réclame les libertés et le respect de l’état de droit.

Tous ces faits/pratiques qui semblent être commis sciemment et de manière déterminée rendent encore plus précaire la conjoncture politique à Madagascar en générant une situation potentiellement explosive fondée sur la frustration populaire. Ces dysfonctionnements mettent en péril la cohésion sociale, la démocratie, l’Etat de droit et auront des conséquences désastreuses sur le développement du pays.

La société civile recommande le strict respect de la démocratie par l’application impartiale des lois en vigueur, de la part des autorités notamment la HCC, afin de protéger le choix et la volonté du peuple malagasy et protéger le pays des dérives dictatoriales que peuvent exercer une personne ou un groupe quelconque.

Ainsi, nous, signataires du présent communiqué, issus des organisations de la société civile, des syndicats, des étudiants universitaires…, demandons à la HCC et aux juridictions compétentes de procéder à :

  • L’annulation des voix des candidats ayant perpétré des infractions durant la campagne électorale, le jour de silence et le jour de scrutin,
  • La sanction des candidats ayant délibérément violé les lois et principes en vigueur,
  • La sanction exemplaire à l’égard des auteurs et commanditaires des fraudes et modifications des résultats de vote affectant l’intégrité des élections

La Haute Cour Constitutionnelle a une grande responsabilité pour traiter, avec diligence, impartialité et dignité, les requêtes et plaintes des parties prenantes afin de protéger les choix et la volonté du peuple malgache. Elle a une grande responsabilité de ne pas être une source de conflits et de désordre. Nous osons espérer qu’elle jouera pleinement son rôle pour faire respecter l’état de droit et consolider la démocratie à Madagascar.

Nous demandons aux forces de l’ordre de faire preuve de baïonnette intelligente et de faire régner l’ordre en exécutant le rôle qui lui est dévolu avec l’argent du contribuable, de manière impartiale. Elles contribueront à diminuer la terreur, la peur actuelle, la violence réelle et la violence sourde.

Que la vraie paix s’installe à Madagascar et remplace un calme apparent superficiel !

Antananarivo, le 17 juin 2024

Les 52 organisations signataires, composées d’association, ONGs, Plateforme, Plate-forme régionale, Fédération, Mouvement :

- Association CEDII
- Association Gny To Tsy mba Zainy
- AVG ;
- Avotra RFF
- CCOC ;
- CEDII
- Coalition Nationale des OSC pour la pêche et l’économie Bleu des 23 régions
- Collectif OSC Jeunes COJEAA
- Consortium des Jeunes Mahery Melaky
- Consortium des Jeunes Vonona (CJV)
- CRADES Ambanja
- Dinika sy Rindran’ny Vehivavy (DRV)
- FAFED Toamasina
- FARM (Femmes en Actions rurales de Madagascar)
- Federasionina ny Vehivavy Tantsaha Mpamokatra (FVTM),13000 mpikambana
- Fedération FIVOI Menabe
- Fikambanan’ny Tanora Mandala ny Fahamarinana (FTMF)
- Firaisamben’ny Mponina Miaro ny Zon’ny Mpanjifa (FIMPA)
- Groupe MANOVA Itasy
- Jeune Actif Interrégional (JAI)
- Jeune Pair Educateur Alaotra
- Mouvement pour l’Education pour tous (MonEPT)
- Mouvement ROHY
- Move On Androy
- MSIS-Tatao
- Observatoire de la Jeunesse
- ONDH Madagascar
- ONG Fiantso Madagascar
- ONG HITSY
- ONG Rano sy Vary Sud (RVM)
- ONG Ravintsara
- Organisation pour le Développement Harmonieux de Melaky (ODHM)
- OSCAR
- PFED Mandresy Diana
- Plate-Forme de la Société Civile SAVA (PSC-SAVA)
- Plateforme Nationale des Organisations de la Société Civile de Madagascar (PFNOSCM /VOIFIRAISANA)
- Plate-forme Régionale des Organisations de la Société Civile Analamanga (PFRA/VOIFIRAISANA)
- Plate-forme Régionale des Organisations de la Société Civile Ihorombe (RROSCI) Régionale des Organisations de la Société Civile Bongolava
- Plate-forme Régionale des Organisations de la Société Civile PFROSC Atsimo Atsinanana
- Plate-forme Régionale des Organisations de la Société Civile PFROSC Anosy
- Plate-forme Régionale des Organisations de la Société Civile PFROSC Boeny
- RAFIA (Plate-forme Régionale des OSC Melaky)
- Réseau Malgache du Handicap
- SAF/FJKM
- SEHATRA IOMBONANA HO AN’NY FANANAN-TANY (SIF)
- TAFITA Ambohimanambola
- Tambazotran’ny fokonolona miaro ny harena voajanahary eto Madagascar (Tafo Mihaavo)
- Tambazotran’ny Vehivavy Mpitarika Faritra Anosy (TVMA)
- Tanora Mitambatra ho an’ny Tanindrazana (TMT)
- Taiza Tanora iray Zara
- Vehivavy Mazoto (VEMA)
- YMCA Madagascar

(source: madagascar-tribune.com)

 

« Collectif des candidats »: nifampidinika tamin’ireo Vondron’ny Firaisamonim-pirenena

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Miisa roambinifolo (12) ireo kandidà nanatrika fa tsy nanao fanambarana. « Mitady vahaolana hiarahana sady lavitra ezaka no ataonay », hoy ny Firaisamonim-pirenena, « fa tsy hiverimberina tahaka izao foana isaka isaky ny 5 taona misy fotoam-pifidianana! ». « Ary tsy midika fiandaniana ny fandraisana andraikitra; fa « neutre » izahay, hoy ihany izy ireo.

 


Ankerana : Rencontre de la société civile et des 10 candidats

Les adversaires de Andry Rajoelina ont fait le tour de la capitale ces derniers jours pour rencontrer d’autres acteurs. Hier, les candidats ont été invités par les organisations de la société civile pour une séance de travail à Ankerana durant la matinée. Les élections ont été au menu et la mise en place d’un climat favorable à la tenue des prochains scrutins présidentiels. Seul le candidat Andry Rajoelina n’a pas été représenté lors de cette rencontre. La majorité des candidats reste convaincue qu’une crise guette le pays avec les conditions actuelles de préparation des élections, notamment sur la liste électorale, les obstructions aux manifestations politiques, les violations de certaines dispositions de la Constitution. « Une perte de confiance des organismes en charge des élections » est partagées par les politiciens à l’occasion de cette réunion à Ankerana. Les représentants de la société civile, en revanche, dont certaines têtes sont déjà connues comme Haritiana Ralevason, Ketakandriana Rafitoson, Lilie Razafimbelo, ont exposé leurs préoccupations sur la nécessité d’un « dialogue constructif pour éviter la crise ». A l’issue de cette séance de travail, les participants ont évité de faire une déclaration publique.

(source: Rija R. Midi M/kara)