taiwan

Une délégation du Congrès américain est arrivée à Taïwan dans les pas de Nancy Pelosi

Publié le Mis à jour le

C’est une visite surprise, vécue comme une nouvelle provocation par la Chine. Ce dimanche, une délégation de parlementaires américains, composée de quatre députés et un sénateur, est arrivée à Taïwan pour deux jours.

La présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, a rencontré les cinq membres de la délégation, parmi lesquels le sénateur Ed Markey, les représentants John Garamendi, Alan Lowenthal, Don Beyer et Aumua Amata Coleman Radewagen, seule représentante du parti Républicain.

Il y a moins de deux semaines, le passage sur l’île de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, avait déclenché la colère de Pékin et de très importantes manœuvres militaires. En réponse, les États-Unis ont réaffirmé leur engagement dans la région.

La Chine a annoncé ce lundi avoir organisé de nouveaux exercices militaires autour de Taïwan.

« Le 15 août, le Théâtre oriental de l’Armée populaire de libération chinoise a organisé une patrouille de préparation au combat interarmées multi-services et des exercices de combat dans la mer et l’espace aérien autour de Taïwan« , a déclaré le commandement du Théâtre oriental de l’armée chinoise dans un communiqué.

 

(source: euronews.com)

Autour de Taïwan, la Chine entame ses manœuvres militaires, des missiles tirés

Publié le Mis à jour le

Des manœuvres militaires autour de l’île qui ont immédiatement été condamnés de manière (presque) unanime sur la scène internationale.

HECTOR RETAMAL / AFP Des hélicoptères militaires chinois survolent l’île de Pingtan, l’un des points les plus proches de la Chine continentale depuis Taïwan, dans la province du Fujian, le 4 août 2022.

INTERNATIONAL – Moins de 24 heures après le départ de Nancy Pelosi de Taïwan, la Chine a mis ses menaces à exécution autour de l’île qu’elle revendique. Comme annoncé par la télévision publique chinoise (CCTV), ce jeudi 4 août, les exercices militaires promis par Pékin ont débuté avec de « multiples » tirs de missiles balistiques.

Une démarche belliqueuse qui cherche à simuler un blocus de Taïwan et qui a été globalement condamnée, notamment par l’Union européenne lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Asean.

De menaçantes manœuvres militaires à l’œuvre jusqu’à dimanche midi

« Les exercices commencent », a indiqué CCTV dans un message posté sur le réseau social Weibo, alors que les premiers tirs de missiles balistiques en direction du détroit de Taïwan ont été observés par des journalistes de l’AFP sur place. Les reporters ont vu plusieurs projectiles tirés à proximité d’installations militaires s’envoler dans le ciel vers la mer, suivis de panaches de fumée blanche depuis Pingtan, une île chinoise située près d’une des zones.

« Le ministère de la Défense nationale a déclaré que le Parti communiste chinois avait tiré de multiples missiles balistiques Dongfeng dans les eaux environnantes du nord-est et du sud-ouest de Taïwan à partir de 13H56 environ (05H56) », a déclaré le ministère de la Défense dans un bref communiqué. Des « actions irrationnelles qui minent la paix régionale », a-t-il ajouté.

L’armée taïwanaise n’a pas confirmé l’endroit précis où les missiles ont atterri ni s’ils ont survolé l’île. Quant à l’Armée populaire de libération de la république de Chine, elle a également confirmé ses tirs de missiles, décrivant « un assaut de puissance de feu de missiles conventionnels multirégionaux et multi-modèles sur des eaux prédéterminées au large de la partie orientale de l’île de Taïwan ».

« Tous les missiles ont atteint la cible avec précision, testant ainsi la précision des frappes », a ajouté le colonel Shi.

Ces exercices ont lieu dans toute une série de zones encerclant Taïwan, parfois à seulement 20 kilomètres des côtes taïwanaises. Une réponse jugée « nécessaire et légitime » par la Chine après le passage de la démocrate américaine, alors même que cette dernière n’est pas restée plus d’une journée sur place.

Pékin a ainsi lancé à partir de ce jeudi midi (04 h 00 GMT) de vastes manœuvres militaires dans six zones autour de Taïwan, au niveau de routes commerciales très fréquentées. L’armada militaire déployée par la Chine pour ses exercices doit rester en place jusqu’à dimanche midi (4 h 00 GMT), a précisé CCTV dans ce même message sur les réseaux sociaux.

LAURENCE CHU / AFP
Carte de Taiwan et des eaux environnantes, localisant les zones des exercices militaires chinois prévus entre le 4 et le 7 août

« Pendant cette période, les navires et aéronefs concernés ne doivent pas pénétrer dans les eaux et les espaces aériens concernés ». À Pingtan, des hélicoptères militaires ont survolé le ciel en direction du détroit de Taïwan, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Si les forces taïwanaises viennent volontairement au contact de (l’armée chinoise) et viennent à tirer accidentellement un coup de feu, (l’armée chinoise) répliquera avec vigueur et ce sera à la partie taïwanaise d’en assumer toutes les conséquences », a indiqué à l’AFP une source militaire anonyme au sein de l’armée chinoise.

  • Taïwan ne veut pas la guerre mais s’y « prépare »

Lire la suite »

Nancy Pelosi meets Taiwan president Tsai Ing-wen

Publié le Mis à jour le

US House of Representatives speaker Nancy Pelosi meets with Taiwan president Tsai Ing-wen in Taipei


A Taïwan, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, dit être venue « en paix » dans la région ; la Chine annonce des « actions militaires ciblées »

Pékin, qui a prévenu que cette visite serait vécue comme une provocation majeure, a immédiatement dénoncé une « attitude extrêmement dangereuse » des Etats-Unis, et a convoqué l’ambassadeur américain en Chine.

Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, à son arrivée à Taïwan le 2 août 2022. AFP / MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES TAÏWANAIS

Sa visite ne faisait plus guère de doute. Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, est arrivée mardi 2 août à Taïwan, à bord d’un avion militaire américain. Des images diffusées en direct par la télévision ont montré Mme Pelosi, 82 ans, accueillie par Joseph Wu, le ministre des affaires étrangères taïwanais.

« Nous venons en amis à Taïwan, nous venons en paix dans la région », a déclaré Mme Pelosi – la plus haute responsable américaine à visiter Taïwan depuis 25 ans – lors d’une rencontre avec le vice-président du Parlement taïwanais, Tsai Chi-chang.

Dès son arrivée, la haute responsable américaine avait déclaré que sa visite montrait le « soutien inconditionnel » des Etats-Unis « à la dynamique démocratique de Taïwan », tout en affirmant que sa venue ne « contredi[sait] » pas la politique américaine vis-à-vis de la Chine. « Les Etats-Unis continuent de s’opposer à tout effort visant à changer le statu quo » sur l’île, a-t-elle ajouté. Taipei a salué, de son côté, une visite témoignant du soutien « inébranlable » des Etats-Unis.

Un avion militaire américain avec à son bord la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, se prépare à atterrir à l’aéroport de Sungshan à Taipei, le 2 août 2022. SAM YEH / AFP

Pékin a immédiatement dénoncé l’attitude « extrêmement dangereuse » des Etats-Unis et annoncé des « actions militaires ciblées » visant à « défendre résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale et à fermement contrecarrer les ingérences extérieures et les tentatives séparatistes d’“indépendance de Taïwan” ».

Selon l’agence officielle Chine nouvelle, Pékin a convoqué, mardi, l’ambassadeur américain en Chine, Nicholas Burns. Le vice-ministre chinois des affaires étrangères, Xie Feng, lui a exprimé les « protestations fermes » de son pays, ajoutant que « l’initiative [de Mme Pelosi de se rendre à Taïwan] est extrêmement choquante et les conséquences en seront très graves ».

Plus tôt, Pékin avait affirmé que « les Etats-Unis auront assurément la responsabilité [des conséquences de la visite] et devront payer le prix de leur atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine », selon les mots de la porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying. Pour appuyer leur message, les militaires chinois avaient diffusé lundi, sur Internet, une vidéo au ton martial montrant des soldats criant être prêts au combat, des chasseurs en train de décoller, des parachutistes sauter d’un avion ou encore une pluie de missiles qui anéantissent diverses cibles.

Faible probabilité d’un conflit armé

Mardi soir, Taipei a annoncé que vingt et un avions militaires chinois étaient entrés dans sa zone d’identification de défense aérienne (ZIDA), une zone plus large que son espace aérien et qui recoupe en certains points la propre ZIDA de la Chine, voire son territoire. Peu avant l’annonce de l’atterrissage de Mme Pelosi, la chaîne de télévision chinoise CGTN avait déjà rapporté que des « avions de chasse chinois Su-35 » étaient en train de « traverser le détroit de Taïwan », qui sépare la Chine continentale de l’île revendiquée par Pékin.

Même si la plupart des observateurs jugent faible la probabilité d’un conflit armé, des responsables américains avaient dit se préparer à de possibles démonstrations de force de l’armée chinoise, comme des tirs de missiles dans le détroit de Taïwan ou des incursions aériennes massives autour de l’île. Mardi, le ministère de la défense taïwanais s’est dit, dans un communiqué, « déterminé » à protéger l’île contre les menaces de la Chine.

Taïwan et la Chine continentale sont gouvernés séparément depuis la prise du pouvoir par les communistes à Pékin, en 1949, et la fuite sur l’île du gouvernement nationaliste. Mais Pékin considère l’île comme une partie de son territoire à réunifier, par la force si nécessaire. Les 23 millions de Taïwanais vivent ainsi sous la menace constante d’une invasion de la Chine, cette crainte s’étant renforcée depuis l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping, qui a fait de la réunification une priorité.

Pékin a plusieurs fois mis en garde Washington contre la venue de la haute responsable, qui serait interprétée comme la reconnaissance de la souveraineté de l’île et donc vécue comme une provocation majeure. La semaine dernière, à l’occasion d’un entretien téléphonique avec le président américain, M. Xi avait appelé les Etats-Unis à ne « pas jouer avec le feu ».

Washington pratique à l’égard de Taïwan une diplomatie dite d’« ambiguïté stratégique », consistant à ne reconnaître qu’un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien décisif à Taipei.

Mardi, la 7e flotte américaine a fait savoir sur Twitter que le porte-avions USS Ronald-Reagan, qui croise dans la région depuis début juillet, se trouvait dans la mer des Philippines, au sud de Taïwan. Il est accompagné du destroyer USS Higgins, qui fait partie de son groupe aéroporté, a précisé une responsable de l’US Navy ayant requis l’anonymat. Par ailleurs, un navire amphibie du corps des marines, l’USS Tripoli, naviguait au même moment à l’est de Taïwan, a ajouté la responsable de l’US Navy. Le Pentagone a assuré que la présence de ces deux navires dans la région n’était pas liée à la visite de Mme Pelosi.

Soutien de la Russie à la Chine

Nancy Pelosi est la plus importante responsable américaine à visiter Taïwan depuis celle de son prédécesseur à la tête de la Chambre des représentants, Newt Gingrich, en 1997. Si la Maison Blanche se montre gênée par la situation, John Kirby, son porte-parole pour les questions de défense, a affirmé lundi que Mme Pelosi avait « le droit de visiter Taïwan ». « Il n’y a pas de raison pour que Pékin fasse de cette visite, qui ne déroge pas à la doctrine américaine de longue date, une forme de crise », a-t-il ajouté.

« La partie américaine a trahi sa parole sur la question taïwanaise », a cependant déploré, mardi, Wang Yi, le ministre des affaires étrangères chinois, avant même l’arrivée de Nancy Pelosi. Il faisait référence à l’engagement des Etats-Unis, depuis 1979, à n’avoir aucune relation officielle avec Taïwan. « Telle que nous la voyons, pareille visite semble très dangereuse et très provocatrice », a renchéri lors d’une conférence de presse l’ambassadeur chinois aux Nations unies, Zhang Jun.

Mardi soir, la Russie a apporté son soutien à la Chine, estimant que Pékin a le droit de prendre des mesures pour protéger sa « souveraineté et son intégrité territoriale ». Pour le ministère des affaires étrangères russe, la visite de Mme Pelosi à Taïwan est une « provocation évidente ».

(source: Le Monde)

US ready to use force to defend Taiwan, says President Biden

Publié le Mis à jour le

US President Joe Biden said he would be willing to intervene militarily to defend Taiwan if it were attacked. It is one of the strongest statements in support of the island in decades. Biden also warned that China’s increasingly assertive stance over Taiwan was « flirting with danger ». « We agreed with the One China policy, we signed on to it… but the idea that it can be taken by force is just not appropriate, » he said. The US president pointed to Russia’s ongoing invasion of Ukraine, saying that sanctions against Russia should be continued « in many ways » to send a right message to China over Taiwan. His statements appear to clash with the US tradition of « strategic ambiguity » as Washington usually avoids making any such explicit guarantees to Taiwan. Taiwan’s foreign ministry thanked Biden and the US government for reaffirming their commitment to the island. Biden is on a five-day Asia tour. After three days in South Korea, he arrived in Tokyo Monday morning, where he launched a new regional economic plan involving 12 Indo-Pacific states. The Indo-Pacific Economic Framework for Prosperity, or IPEF, provides a means for partner countries to deal with key issues including climate change, supply chain and digital trade, but does not extend to seeking to negotiate tariffs or ease market access.

DW News

56 Chinese Jets invade Taiwan’s airspace

Publié le Mis à jour le

Taiwan is preparing for war. 56 Chinese jets breached its airspace on Monday. The prospects of an invasion are growing. President Tsai Ing-wen has warned of ‘catastrophic consequences’. Ministry of Foreign Affairs, ROC (Taiwan) has called upon like-minded countries to unite.

Top US Commander fears Chinese invasion in Taiwan in next 6 years

China’s insistence that Taiwan isn’t a country starts backfiring

Publié le Mis à jour le

Tsai Ing-wen, Taiwan’s president, during National Day celebrations in Taipei on Saturday. Tsai called for dialogue with Beijing while vowing to defend the island in the face of Chinese intimidation. | BLOOMBERG

The more China tells the world that Taiwan isn’t a country, the more Beijing’s adversaries are starting to treat it like one.

Ahead of Taiwan’s National Day on Saturday, Beijing’s embassy in New Delhi was reported to have issued a letter telling India’s media not to refer to it as a country or to Tsai Ing-wen as its president. Indians responded by helping the hashtag #TaiwanNationalDay go viral while banners with the Taiwanese flag were hung outside the Chinese Embassy.

 

“Hats off to friends from around the world this year, #India in particular, for celebrating #TaiwanNationalDay,” Taiwanese Foreign Minister Joseph Wu wrote in a Twitter post on Saturday.

Instead of marking Taiwan’s independence, a red line that Beijing has warned could trigger an invasion, the day commemorates a 1911 uprising in the central Chinese city of Wuhan against China’s last imperial dynasty. That led to the creation of the Republic of China, which leader Chiang Kai-shek then brought to Taiwan seven decades ago when he fled as the Communist Party took power.

For many in Taiwan today, the Republic of China seems like a historical relic with diminishing relevance for the democracy of 24 million people. Taiwan has long abandoned Chiang’s goal of reconquering what he knew as the mainland, and polls show that more and more Taiwanese don’t want any unification with China.

But celebrating the Republic of China is strategically useful for Tsai’s government. It allows her to sidestep the question of formal independence, avoiding a potentially devastating conflict with China while providing cover to create a distinct political and cultural identity for Taiwan — ultimately undermining President Xi Jinping’s goal of subsuming it under Communist Party rule.”

Members of National Defense Honor Guard march during National Day celebrations in Taipei on Saturday. | BLOOMBERG

(… read full article)

US, Philippine, India, and Taiwan now willing to take the risk to fight China in South China Sea

Publié le Mis à jour le

South China Sea tensions have reached a crisis point after the US, Philippines and Taiwan took the risk to stop China’s growth in the region.

As well as showcasing Washington’s strength to Beijing, the show of force was also intended to show allies the US was still the leading power.

Heated up: China launched a monstrous missile as a warning to US destroyers in South China Sea

(source: Military Today News)

La Chine s’oppose résolument à la vente d’armes américaines à Taiwan

Publié le Mis à jour le

L’administration des Etats-Unis a informé mardi le congrès américain de sa décision de vendre 330 millions de dollars d’armes à Taiwan.

Un porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale a indiqué mardi que la Chine était très insatisfaite de la vente prévue d’armes américaines à Taiwan et qu’elle s’y s’opposait résolument.

« L’armée chinoise a déposé des représentations solennelles auprès de la partie américaine concernant cet acte », a déclaré Ren Guoqiang, porte-parole du ministère.

Le commentaire de M. Ren est intervenu après que l’administration des Etats-Unis a informé mardi le congrès américain de sa décision de vendre 330 millions de dollars d’armes à Taiwan.

« Taiwan fait partie de la Chine, et le principe d’une seule Chine constitue le fondement politique des relations sino-américaines », a-t-il réitéré.

« La décision américaine a gravement violé ce principe et les règles des trois Communiqués conjoints Chine-Etats-Unis, a interféré dans les affaires internes chinoises, a porté atteinte à la souveraineté et aux intérêts sécuritaires de la Chine, et a endommagé sérieusement les liens bilatéraux, les relations entre les deux armées, ainsi que la paix et la stabilité à travers le détroit de Taiwan.

« La détermination et la volonté des militaires chinois de sauvegarder la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays sont immuables et inébranlables », a-t-il ajouté.

(Xinhuanet)


Le Pape aux catholiques chinois: la foi change l’histoire

Dans un «Message aux catholiques chinois et à l’Église universelle», le Pape François explique les raisons qui ont porté à la signature de l’Accord provisoire avec la République populaire de Chine: promouvoir l’annonce de l’Évangile et atteindre l’unité de la communauté catholique.

Le Pape François a publié ce mercredi 26 septembre un long message dans lequel il revient sur l’Accord provisoire signé samedi 22 septembre à Pékin entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine. S’adressant directement aux catholiques chinois, le Saint-Père reconnait d’emblée le «tourbillon d’opinions et de considérations» qui a marqué ces derniers temps, référence aux rumeurs qui ont circulé sur l’existence et le contenu de l’Accord.

En dépit de Pékin, Washington autorise une vente d’armes de 1,4 milliard de dollars à Taïwan

Publié le

Selon le Pentagone, il s’agirait en particulier de bombes guidées, de missiles et de torpilles, ainsi que de mises à jour d’armements déjà détenus par Taïwan, dont celle d’un radar de défense aérienne pour 400 millions de dollars et d’un système de guerre électronique.

S’ajoutant aux sanctions contre leurs entreprises, cette démarche n’est pas pour plaire aux Chinois.

Des soldats de l’armée taïwanaise testent des défenses anti-aériennes sous les yeux du ministre de la Défense (photo prise le vendredi 29 janvier 2010)

L’ambassadeur en a dénoncé l’esprit, contraire à la « confiance mutuelle » entre les deux pays…

Pourtant, ce n’est pas la première fois. Comme l’a précisé un haut responsable américain, « depuis des décennies, et à travers les différentes présidences américaines, les Etats-Unis sont restés fermement engagés à satisfaire les besoins de défense » de Taïwan. D’ailleurs, la dernière vente d’armes a eu lieu en décembre 2015, sous Obama, qui lui avait cédé pour 1,8 milliard de dollars d’armement, dont deux frégates, des missiles antichars et des véhicules amphibies.

Mais le nouveau gouvernement taïwanais élu l’an dernier échauffe la patience de Pékin qui ne renonce pas à mettre au pas l’île rebelle. « Il est inutile d’utiliser des armes pour refuser l’unification » avait déclaré le porte-parole du ministère chinois de la Défense en mars.

Trump, comme Obama, joue de part et d’autre.

(source: reinformation.tv)

Trump menace de ne plus reconnaître le principe de la « Chine unique »

Publié le Mis à jour le

Lors d’une interview sur la chaîne Fox, le président américain élu a menacé de ne plus reconnaître le principe de la « Chine unique », appliqué par les Etats-Unis depuis 1979, dix jours après sa conversation téléphonique avec la présidente de Taïwan.