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Mozambique : les djihadistes s’emparent de Palma, ville proche d’un site gazier piloté par Total

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Le 24 mars 2021, la ville de Palma au Mozambique a subi une forte attaque djihadiste. Après plusieurs jours de combat, la ville est tombée entre leurs mains. 180 personnes piégées dans un hôtel ont été évacuées avant de tomber dans une embuscade.

Policiers mozambicains, le 21 février 2021 (image d’illustration).

180 personnes, dont des étrangers, qui étaient piégées depuis trois jours dans un hôtel au Mozambique après une attaque de groupes jihadistes, ont été évacuées le 26 mars. Ils y ont passé plus de 48 heures terrifiantes, assiégés sans savoir s’ils seraient secourus, dans le boucan des hélicoptères survolant la zone. Certaines ont ensuite été tuées dans une embuscade, a appris au lendemain l’AFP auprès d’une source de sécurité.

Les détails sur l’évacuation restaient confus. La communication par téléphone portable dans cette zone du nord-est du pays limitrophe de la Tanzanie, à proximité de la zone abritant un méga-projet gazier auquel participe le groupe français Total, est particulièrement aléatoire depuis le début de l’attaque, le mercredi 24 mars.

Des groupes djihadistes ont lancé une attaque surprise durant l’après-midi dans la petite ville de Palma, faisant fuir des gens terrifiés vers la forêt environnante, tandis que des travailleurs du site, parmi lesquels des expatriés et des fonctionnaires mozambicains, se réfugiaient dans l’hôtel Amarula.

Un premier groupe de 80 personnes a quitté l’hôtel à bord de camions de l’armée le 26 mars, selon la source de sécurité qui participe à ces opérations. Mais «le convoi de 17 camions a été attaqué peu après avoir quitté l’hôtel».

«Plusieurs personnes ont été tuées, mais la plupart ont réussi à s’échapper», a affirmé cette source, précisant que seuls sept des camions étaient arrivés à sortir de la zone de combats, le parcours des autres restant inconnu. Il y aurait au moins sept morts selon la presse locale, un bilan impossible à confirmer dans l’immédiat.

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Total déclaré coupable de corruption d’agent public étranger

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Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Total pour corruption d’agents publics étrangers en marge de contrats en Iran à une amende de 500.000 euros, selon Reuters.

© AP Photo / Jacques Brinon

Le géant pétrolier français Total a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à 500.000 euros d’amende pour «corruption d’agents publics étrangers» en marge de la signature d’un contrat gazier en Iran, a annoncé Reuters.

Pour le procureur, cité par l’agence, ce contrat avec la société Baston Associated «recouvrait en réalité des paiements corruptifs» destinés notamment à un fils de l’ancien Président iranien Hachemi Rafsandjani.

Toujours selon Reuters, le procureur a également demandé aux juges d’«affirmer la place de la France dans la lutte contre la corruption internationale» et de sanctionner Total pour envoyer un message aux grandes entreprises et aux pays avec lesquels elles traitent.

Mais le géant pétrolier a évité la confiscation du produit présumé de l’infraction par l’État, a ajouté l’agence. Le représentant de l’accusation avait précédemment demandé aux juges de condamner Total à une peine complémentaire: la confiscation du produit de l’infraction, estimé à 250 millions d’euros, avait précédemment noté le site Romandie.

Total avait conclu en 2013 avec les autorités américaines une transaction arrêtant des poursuites relatives à des faits similaires aux États-Unis. Ainsi, le groupe a accepté de payer 245 millions de dollars (environ 214 millions d’euros) au département américain de la Justice et 153 millions (presque 134 millions d’euros) à la Commission américaine des opérations de Bourse (SEC), a précisé Reuters.

L’enquête porte sur un peu plus de 30 millions de dollars qui auraient été versés à partir d’octobre 2000 en marge de deux contrats du géant français en lien avec l’Iran dans les années 1990, sur fond d’embargo américain.

(Sputnik)

Total, premier pétrolier occidental de retour en Iran, avec un contrat de US $4,8 milliards

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Le groupe français Total, à la tête d’un consortium international, va signer lundi à Téhéran un accord de 4,8 milliards de dollars (soit 4,2 milliards d’euros) pour développer un important champ gazier. « L’accord international pour le développement de la phase 11 de Pars-Sud sera signé lundi en présence du ministre du Pétrole et des directeurs de Total, de la compagnie chinoise CNPCI et de la société iranienne Petropars », a annoncé dimanche à l’AFP un porte-parole du ministère iranien du Pétrole.

Illustration du groupe Total, qui a décroché un contrat de plus de 4 millions d’euros en Iran. — DENIS CHARLET AFP

Troisième groupe français à revenir en Iran

Depuis la levée des sanctions, Total est la troisième grande entreprise française à revenir en Iran, après les groupes automobiles PSA et Renault. Total détiendra 50,1 % des parts du consortium qui exploitera le champ gazier, suivi du groupe China National Petroleum Corporation (CNPCI) avec 30 % et de l’Iranien Petropars (19,9 %).

Le gaz produit « alimentera le marché domestique iranien à compter de 2021 », a précisé à l’AFP un porte-parole de Total,

( —-> … lire l’intégralité de l’article de 20minutes.fr)