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Assaut du Capitole : l’histoire tiendra Donald Trump «pour responsable», estime son ex-vice président Mike Pence

«Ses paroles imprudentes ont mis en danger ma famille et tous ceux qui se trouvaient au Capitole ce jour-là», a déclaré Pence au sujet de l’ex-président des États-Unis.
L’ancien vice-président américain Mike Pence a déclaré ce samedi que l’histoire tiendra pour «responsable» l’ex-président des États-Unis Donald Trump pour son rôle dans l’assaut contre le Capitole en 2021, ont rapporté des médias américains.
«Le président Trump a eu tort», a déclaré Pence, son ancien colistier, dans un discours prononcé lors du Gridiron Dinner, un gala organisé par des journalistes où se rendent des personnalités politiques de premier plan.
«Je n’avais pas le droit d’annuler (le résultat de) l’élection. Et ses paroles imprudentes ont mis en danger ma famille et tous ceux qui se trouvaient au Capitole ce jour-là. Et je sais que l’histoire tiendra Donald Trump pour responsable», a déclaré Pence, cité par plusieurs médias.
Parmi les milliers de protestataires ayant investi le Capitole à Washington le 6 janvier 2021, certains avaient appelé à pendre Pence, contraignant le vice-président de Trump à se précipiter vers un lieu sécurisé.
Ces remarques ne manqueront pas de creuser davantage le fossé entre les deux hommes politiques, à couteaux tirés depuis que Mike Pence a refusé de soutenir Donald Trump dans ses efforts pour renverser le résultat de l’élection de 2020 et rester au pouvoir.
Donald Trump a d’ores et déjà rendu publique son intention de briguer un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle de 2024, et Mike Pence a indiqué qu’il pourrait lui disputer l’investiture du Parti républicain.
(source: lefigaro.fr)
US elections 2024: Ron DeSantis prepares for 2024 White House bid as Trump hits campaign trail
Moves spur Trump into attacking Florida governor during low key events over the weekend in Iowa and New Hampshire

America’s 2024 presidential race is showing signs of kicking into gear amid reports that Florida’s rightwing Republican governor Ron DeSantis is now laying the groundwork for a White House bid as Donald Trump finally hit the campaign trail.
DeSantis’s moves even spurred Trump into attacking him directly as the former US president held relatively low key events over the weekend in the key early voting states of New Hampshire and South Carolina.
“Ron would have not been governor if it wasn’t for me… when I hear he might run, I consider that very disloyal,” Trump said, before seeking to slam DeSantis’s actions over fighting the Covid-19 pandemic.
DeSantis began his time as Florida’s governor in the shadow of Trump, whose political messaging he closely emulated. But he has since emerged as Trump’s most powerful political rival in the Republican party, increasingly popular with many party officials who are wary of the scandals and chaos that accompanied Trump’s time in office.
The Washington Post has reported that DeSantis’s political team has already identified potential campaign hires in states like Iowa and New Hampshire, whose traditional early spots in the nomination contest give them outsize influence on the race.
Citing two Republican sources with knowledge of conversations and staff meeting on DeSantis team, the paper said the Florida governor was in close talks with two current and experienced members of his current team – Phil Cox and Generra Peck – about possible senior roles in any 2024 effort.
Bill Bowen, a New Hampshire Republican delegate, told the paper that his state would likely be receptive to DeSantis. “I’m convinced there’s a good network of establishment party people in New Hampshire that will quickly have a very effective DeSantis campaign,” Bowen said.
DeSantis has carved out turf in the Republican party that invites conflict with Trump. He has tacked to the extremist right, especially on social issues. His state has restricted LGBTQ+ rights and abortion, sought to demonize further education in the state as a bastion of liberal power and he has enflamed tensions over immigration with a series of political stunts.
In response to DeSantis’s likely presidential bid, Trump has issued threats against the governor. Last November, Trump appeared to warn DeSantis by hinting at political blackmail against DeSantis’s potential 2024 run.

“I think if he runs, he could hurt himself very badly. I really believe he could hurt himself badly… I would tell you things about him that won’t be very flattering – I know more about him than anybody – other than, perhaps, his wife,” Trump told Fox News.
Critiques aux États-Unis après un appel de Trump à abandonner la Constitution
L’ex-président américain a réitéré samedi ses allégations de fraude massive lors du scrutin de 2020, qui, selon lui, «permet l’abrogation de toutes les règles», y compris constitutionnelles.

La classe politique américaine a vivement condamné dimanche un appel la veille de Donald Trump à abandonner la Constitution américaine, pour revenir sur le résultat de l’élection présidentielle de 2020 remportée par Joe Biden. Réitérant ses allégations infondées de fraude massive lors du scrutin, l’ancien président a affirmé samedi sur son réseau Truth Social qu’une «fraude de ce genre et de cette envergure permet l’abrogation de toutes les règles, réglementations et articles, y compris ceux de la Constitution».
Des propos immédiatement condamnés par la Maison-Blanche. «La Constitution américaine est un document sacro-saint qui garantit depuis 200 ans que la liberté et l’État de droit prévalent dans notre beau pays», a commenté samedi un porte-parole de l’exécutif, Andrew Bates, dans un communiqué. «Attaquer la Constitution et tout ce qu’elle représente est un anathème pour l’âme de notre pays et il faut le condamner», a-t-il ajouté. «On ne peut pas n’aimer l’Amérique que lorsqu’on gagne.»
«Hors de contrôle»
Dimanche, des élus des deux partis se sont offusqués des propos de l’ancien président, qui a par ailleurs récemment annoncé qu’il comptait se présenter à l’élection présidentielle de 2024. «La semaine dernière, il dînait avec des antisémites. Maintenant, il appelle à mettre fin à la démocratie constitutionnelle en Amérique», a tweeté le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, à propos d’un dîner dans la résidence de Floride de Donald Trump auquel a participé Nick Fuentes, un suprémaciste blanc et négationniste notoire.
Donald Trump «est hors de contrôle et un danger pour notre démocratie. Tout le monde doit condamner cette attaque contre notre démocratie», a ajouté Chuck Schumer.
Questionné sur les propos de Donald Trump sur Fox News, l’ancien vice-président Mike Pence, qui a pourtant pris ses distances avec le milliardaire américain depuis l’attaque contre le Capitole le 6 janvier 2021, s’est abstenu de les condamner. «Les candidats qui se sont concentrés sur le passé, particulièrement ceux qui se sont concentrés sur la remise en cause de la dernière élection, n’ont pas eu de bons résultats aux élections de mi-mandat» le mois dernier, a-t-il simplement rappelé.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, le très conservateur John Bolton, s’est quant à lui offusqué de la suggestion de son ancien patron. «Tous les vrais conservateurs doivent s’opposer à sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024», a-t-il tweeté.
(source: lefigaro.fr)
L’affaire Twitter/Elon Musk expliquée en 90 secondes
Le réseau social est en péril, et la conduite erratique de son nouveau patron y est pour beaucoup.
RÉSEAUX SOCIAUX – L’oiseau perd le nord. Fuite des annonceurs, licenciements massifs, démissions en cascade, cacophonie autour des nouvelles fonctionnalités… depuis son rachat, le réseau social Twitter fait sa révolution au cœur de la tempête Elon Musk. On vous explique tout en 90 secondes dans la vidéo en tête de cet article.
Le 27 octobre 2022, Elon Musk annonce le rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars, après une saga de plus de six mois. « L’oiseau est libre », tweete-t-il en référence au logo de la plateforme, un oiseau bleu. « Twitter est désormais entre de bonnes mains », salue l’ancien président américain Donald Trump, banni de la plateforme depuis l’assaut du Capitole début 2021 et semble-t-il pressé d’y être réintégré.
« Conseil de modération des contenus »
Des associations s’inquiètent en effet qu’Elon Musk, avec sa vision libertarienne de promotion absolue de la liberté d’expression, n’ouvre les vannes à la désinformation et aux discours de haine. L’Union européenne prévient d’ailleurs le 28 que Twitter devra respecter sa nouvelle réglementation sur le numérique qui contraint les grandes plateformes à modérer leurs contenus.
Elon Musk tente de rassurer en annonçant la formation prochaine d’un « conseil de modération des contenus ». Au lendemain du rachat, le constructeur automobile General Motors arrête temporairement de payer pour des publicités sur Twitter, devenant le premier grand annonceur à remettre en cause sa présence sur le réseau social, dont 90 % des revenus proviennent de la réclame.
D’autres entreprises suivent, comme les géants américains de l’agro-industrie General Mills (Cheerios et Häagen-Dazs) et Mondelez international (biscuits Oreo), ou encore Volkswagen et Audi.
8 dollars pour certifier son compte
Le débat – USA: Midterms : un test pour la démocratie ?
Les Etats-Unis polarisés à 7 jours des élections.
Le 8 novembre, les américains se rendront aux urnes pour les élections de mi-mandat. Cette échéance, près de deux ans après la victoire du démocrate Joe Biden, va être déterminante pour la suite de son mandat, mais aussi pour l’avenir politique de son opposant, l’ancien président républicain, Donald Trump. Les votants pourraient sanctionner le président en place en raison de l’inflation galopante aux Etats-Unis, mais celui-ci va tenter de convaincre en insistant sur le droit à l’avortement.
Donald Trump’s house: government classified documents recovered by FBI search
FBI seized 11 classified documents from former President Trump’s Mar-a-Lago home. The newly unsealed search warrant for Trump’s Mar-a-Lago Club lists potential crimes including mishandling defense information and destruction of records.
A federal judge on Friday unsealed the warrant and property receipt used by the FBI to conduct a search of former President Donald Trump’s Florida home earlier this week, resulting in materials that could see Trump charged with violating the Espionage Act, among other charges.
The documents were unsealed at the request of Attorney General Merrick Garland, who said at a press conference Thursday he had “personally” approved the FBI’s decision to seek the warrant.
Perquisition chez Donald Trump : des documents « top secret », dont des informations sur le « président de la France », saisis par le FBI
Les enquêteurs soupçonnent le républicain d’avoir violé une loi américaine sur l’espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels liés à la sécurité nationale.
Impeachment: Trump acquitté par le Sénat
ÉTATS-UNIS – L’ex-président américain Donald Trump a été jugé ce samedi 13 février non coupable d’avoir “incité” à l’insurrection meurtrière du Capitole, après un procès historique au Sénat, marqué par la diffusion d’images choc.
Grâce au soutien encore fort chez les républicains, le milliardaire a échappé à la condamnation, mais dans une rupture notable, sept sénateurs de son parti ont voté en faveur de sa condamnation.
Juste après ce verdict, l’ex-président a salué la fin d’une “chasse aux sorcières”, en promettant de “continuer” à défendre “la grandeur de l’Amérique”. S’il a caressé l’idée de se représenter en 2024, son avenir politique reste encore très flou.
«Les républicains sont des lâches !», lance Nancy Pelosi
Senate says Trump’s 2nd impeachment trial is constitutional
Beyond impeachment: Trump also faces several criminal and civil probes
La femme abattue au Capitole a succombé à un tir de la police
La femme morte le 6 janvier après avoir participé au coup de force dans l’enceinte du Congrès a été abattue par la police du Capitole, a annoncé le chef de la police de Washington.
Des partisans de Trump envahissent le Capitole, Biden dénonce une « insurrection »
La femme qui faisait partie d’un groupe de manifestants ayant fait irruption dans le Capitole, alors que les élus entamaient la certification de la victoire du démocrate Joe Biden, a succombé à un tir de la police.
«Des agents en uniforme de la police du Capitole les ont affrontés et, à un moment, l’un d’eux a fait usage de son arme de service» et l’a touchée, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef Robert Contee. Elle a été déclarée morte après son transfert à l’hôpital.
Une enquête interne a été ouverte sur cet «événement tragique», a-t-il ajouté.
Ardente partisane du Président Donald Trump, elle s’appelait Ashli Babbitt et vivait dans la région de San Diego, dans le sud de la Californie, ont rapporté des médias américains.
Trois autres morts, 52 arrestations
Trois autres personnes sont mortes aux alentours du Capitole «d’urgence médicale distincte», a déclaré M. Contee, sans donner plus de détails, ni dire s’il s’agissait de participants aux manifestations.
La police a, selon lui, également procédé à 52 interpellations mercredi, dont 26 dans l’enceinte du Capitole.
Pour parer à d’éventuelles nouvelles manifestations, la maire de Washington Muriel Bowser a étendu l’état d’urgence dans la capitale fédérale pour 15 jours, soit jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Cela lui permettra, si nécessaire, de renouveler le couvre-feu décrété pour la nuit de mercredi à jeudi, ou de réquisitionner des moyens supplémentaires.
(source: fr.sputniknews)