Tunisie

Barea: Mission impossible

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Élimination sans gloire. Les Barea ont perdu toute illusion pour la qualification à la phase finale de la CAN 2025 au Maroc après une nouvelle défaite face à la Tunisie (2-3) hier à Pretoria. Une fois de plus les Barea ont encaissé le but de l’élimination dans le temps additionnel alors que la Tunisie était réduite à dix. Et dans la foulée, le coach Romuald Rakotondrabe, alias Rôrô, a remis sa démission avant le dernier match contre les Comores lundi.

Madagascar va donc manquer pour la deuxième fois consécutive la phase finale de la CAN après avoir raté celle de 2023. Rôrô a pris sur lui les résultats négatifs des Barea. Il avait déjà fait pareil quand les Barea n’avaient pas gagné la médaille d’or des Jeux des îles en 2019. Encensé après avoir mené les Barea jusqu’en demi-finales de la Chan 2022, il est jeté aux orties aujourd’hui après les piètres performances de son équipe. À la tête de toutes les versions des Barea, il avait de lourdes responsabilités sur ses épaules alors qu’on ne lui donnait pas les moyens pour réussir. Selon des sources avisées, Rôrô n’aurait pas perçu son salaire depuis un an. Mais il est resté jusqu’au bout en dépit des critiques parfois gratuites et acerbes. Il aura eu le mérite d’avoir voulu une autre dimension aux Barea en intégrant beaucoup d’expatriés dans l’équipe. Mal lui en prit puisque l’équipe a perdu en identité, jouant sans âme, sans automatisme, sans fond de jeu. Pire, les Barea ne montrent aucune détermination comme ce fut le cas hier où les joueurs n’ont pas su profiter de l’expulsion d’un Tunisien. Au contraire ce sont les Aigles du Carthage qui ont marqué le but de la victoire dans l’ultime minute. On avait l’impression que les Barea menaient au score et jouaient la montre.
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Immigration : Tunis reporte la visite d’une délégation européenne pour «négociation»

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Le président tunisien Kais Saied, sur le perron de l’Élysée lors de sa visite à Paris en juin 2020. Jean-Christophe Marmara / Le Figaro

La Commission européenne a indiqué pour sa part chercher avec les autorités tunisiennes «le meilleur moment (pour une visite) pour les deux parties», sans préciser les raisons du report.

Le président tunisien Kais Saied a décidé de reporter une visite d’une délégation de la Commission européenne prévue cette semaine en Tunisie pour examiner les «points à négocier» sur un accord conclu en juillet sur l’immigration, selon un ministre. La date sera fixée par les deux parties, selon un communiqué de la présidence.

Écartant l’existence d’«un désaccord» avec l’UE sur ce dossier, le ministre de l’Intérieur Kamel Feki a tenu à souligner que cet «accord préliminaire (…) n’a pas été encore concrétisé».

La Commission européenne a indiqué pour sa part chercher avec les autorités tunisiennes «le meilleur moment (pour une visite) pour les deux parties», sans préciser les raisons du report.

Aide européenne de 105 millions

Signé en grande pompe en juillet à Tunis, l’accord est notamment censé faire baisser le nombre de départ de migrants depuis les côtes tunisiennes, principal point de départ avec la Libye pour des milliers de migrants clandestins qui traversent la Méditerranée centrale vers l’Europe.

En échange, la Tunisie doit recevoir une aide européenne de 105 millions d’euros pour la lutte contre l’immigration clandestine. La Commission a annoncé cette semaine que sur ces 105 millions, quelque 42 millions d’euros allaient être «alloués rapidement».

Le partenariat a suscité des critiques d’ONG notamment, qui dénoncent l’autoritarisme du président Saied et les abus dont sont victimes les migrants subsahariens dans ce pays.

Mi-septembre, la Tunisie avait interdit d’entrée sur son territoire une délégation du Parlement européen qui devait faire le point sur l’accord et rencontrer des membres de la société civile, des syndicalistes et des représentants de l’opposition.

(source: lefigaro.fr)

 

Le président tunisien, Kaïs Saïed, s’oppose au nouveau pacte migratoire de l’Union européenne

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« La Tunisie refuse d’être un pays de transit ou un lieu d’établissement », a déclaré le chef de l’Etat, alors que Bruxelles veut pouvoir y renvoyer des migrants d’autres nationalités.

Le président tunisien, Kaïs Saïed, rencontre des migrants subsahariens, à Sfax, le 10 juin 2023. – / AFP

« La Tunisie n’est garante que de ses propres frontières », a déclaré, mercredi 14 juin, le président Kaïs Saïed à l’issue d’un entretien téléphonique avec Charles Michel, le président du Conseil européen. Cette déclaration intervient à la suite de la visite effectuée le dimanche précédent à Tunis par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, accompagnée de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et du premier ministre néerlandais, Mark Rutte.

Lors de cette visite, la deuxième dans le pays pour la dirigeante italienne en moins de cinq jours, la question d’un accord entre l’Union européenne (UE) et la Tunisie sur le contrôle des flux migratoires vers l’Europe a été posée. La Commission a annoncé le déblocage de 105 millions d’euros pour lutter contre les passeurs, investir dans l’équipement des gardes-côtes ou faciliter les procédures de rapatriement.

Si Tunis collabore officiellement avec Rome depuis 2011 pour permettre le rapatriement de migrants irréguliers tunisiens, le nouveau pacte de l’UE est susceptible de lui imposer la réadmission de migrants y ayant seulement transité. La possibilité de renvoyer des demandeurs d’asile vers un « pays tiers sûr » est prévue dans l’accord obtenu le 8 juin, sous la pression de l’Italie, entre les ministres de l’intérieur des 27 Etats membres de l’UE, dans le cadre du « pacte sur la migration et l’asile ».

Les « diktats » du FMI

Ursula von der Leyen avait annoncé dimanche qu’un protocole d’entente entre la Tunisie et l’UE devrait être signé avant la fin du mois pour être discuté lors du prochain Conseil européen, prévu les 29 et 30 juin, sans que le contenu des négociations n’ait été communiqué. « La Tunisie refuse d’être un pays de transit ou un lieu d’établissement », a rétorqué Kaïs Saïed mercredi, estimant que « le phénomène de la migration ne peut être abordé qu’en éliminant les causes et non en se limitant au traitement des conséquences »

Parmi les annonces faites par la présidente de la Commission, 900 millions d’euros d’assistance financière devraient être débloqués à condition que la Tunisie parvienne à trouver un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un prêt de 1,9 milliard de dollars (1,75 milliard d’euros). L’exécution de cet accord acté depuis octobre 2022 a été reportée à la suite du refus de Kaïs Saïed de se plier aux « diktats » imposés par l’institution financière.

« Les accords de Bretton Woods ne sont pas une fatalité et les diktats [du FMI] ne sont pas acceptables, car s’ils étaient appliqués comme ils l’ont été en 1984, ils menaceraient la paix sociale », a-t-il réitéré lors de son entretien avec Charles Michel (selon le communiqué publié par la présidence tunisienne), en référence aux révoltes du pain qui ont éclaté en janvier 1984 à la suite d’un accord avec le FMI pour augmenter le prix du pain et des produits céréaliers.

La mort plutôt que « l’aumône »
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L’UE propose à la Tunisie jusqu’à plus d’un milliard d’euros à long terme

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La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président tunisien, Kaïs Saïed, et le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, se rencontrent à Tunis, le dimanche 11 juin 2023. © Bureau de la Première ministre italienne via AP

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en visite à Tunis dimanche, accompagnée de la cheffe du gouvernement italien et du Premier ministre néerlandais, a proposé un « renforcement du partenariat » avec la Tunisie. Ce plan inclut un soutien à la lutte contre l’immigration clandestine, avec une aide financière immédiate de 150 millions d’euros pouvant atteindre 900 millions d’euros à long terme.

L’Union européenne a proposé, dimanche 11 juin, un « renforcement du partenariat » avec la Tunisie comprenant une aide financière à long terme pouvant atteindre 900 millions d’euros et une aide immédiate supplémentaire de 150 millions d’euros à ce pays très endetté.

La présidente de la Commission européenneUrsula von der Leyen, en visite à Tunis, a indiqué avoir proposé ce programme en cinq points, incluant également un soutien financier à la lutte contre l‘immigration clandestine, au président Kaïs Saïed. Elle a souhaité la signature d’un accord entre la Tunisie et l’UE d’ici au prochain sommet européen à la fin du mois.

« Il est de notre intérêt commun de renforcer notre relation et d’investir dans la stabilité et la prospérité, c’est pour cela que nous sommes là », a déclaré Ursula von der Leyen, disant agir au nom de la « Team Europe ». Elle était accompagnée dans sa visite par les Premiers ministres d’Italie, Giorgia Meloni, et des Pays-Bas, Mark Rutte.

Plus d’un milliard d’euros à long terme

Rappelant que l’Union européenne est le « premier partenaire commercial et premier investisseur » en Tunisie, elle a rappelé que l’Europe a « soutenu le parcours de la Tunisie dans la démocratie depuis 2011 (et la Révolution qui a renversé le dictateur Zine El Abidine Ben Ali, NDLR), une route longue et difficile ».

Les propositions en cinq points de l’Union européenne à la Tunisie, qui vont faire l’objet de négociations ultérieures, prévoient « une assistance macro-financière pouvant aller jusqu’à 900 millions d’euros dès que les accords nécessaires auront été conclus ».

« Nous pourrions fournir une aide supplémentaire de 150 millions d’euros à injecter dès maintenant dans le budget », a ajouté Ursula von der Leyen.

Le programme en cinq points proposé par l’UE prévoit un renforcement des investissements en Tunisie, notamment en soutien au secteur numérique, des investissements dans l’exportation par la Tunisie d’énergies renouvelables et l’extension du programme européen d’échanges d’étudiants Erasmus à la Tunisie.

L’un des autres volets proposés par Bruxelles concerne la lutte contre le « business cynique » de l’immigration clandestine, pour laquelle l’UE fournira « cette année à la Tunisie 100 millions d’euros pour le contrôle de ses frontières, la recherche et sauvetage » de migrants, a indiqué Ursula von der Leyen.

Grave crise économique

La Tunisie est étranglée financièrement par une dette d’environ 80 % de son PIB et ne peut plus emprunter à l’étranger, ce qui entraîne des pénuries récurrentes de certains produits de base, comme la farine, le sucre et le riz, achetés et importés par l’État.

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Conférence ministérielle de la Francophonie – Madagascar représenté par le MAE par intérim

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Les travaux de la 43e session de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF) sont ouverts depuis vendredi à Djerba, avec la participation de Madagascar. La délégation malgache à cette réunion, organisée à la veille du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage, est conduite par Richard Rakotonirina, ministre des Affaires étrangères par intérim.

Il est à la tête d’une délégation malagasy composée de Mme Yvette Sylla, représentant permanent de Madagascar auprès de l’UNESCO, Léontine Razanadrasoa, directeur général de la Coopération internationale et Ludovic Setilahy, directeur des Relations multilatérales. La conférence réunit tous les ministres en charge de la Francophonie auprès des 88 pays membres de l’OIF. Elle s’assure de la continuité des travaux de l’Organisation et de la préparation du Sommet des Chefs d’Etat de la Francophonie qui se tiendra les 19 et 20 novembre prochains.

Le PM Ntsay Christian arrive sur place

Cette année, le numérique est mis à l’honneur comme vecteur de développement à travers le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ». A noter que les actions de l’OIF à Madagascar concernent notamment l’autonomisation des femmes en milieu rural, l’octroi d’actes d’état civil et la promotion du numérique.

Cette conférence ministérielle sera immédiatement suivie par le 18e sommet de la Francophonie qui se tiendra du samedi 19 au dimanche 20 novembre 2022. Depuis le 17e sommet en 2018, il s’agit du nouveau Sommet organisé pour la première fois après la période de crise sanitaire liée au Covid-19. Un rendez – vous pendant lequel Madagascar est attendu. Le Premier ministre Christian Ntsay est à la tête de la  délégation malgache qui a atterri à Djerba.

Parmi les évènements marquants de ce sommet figure l’élection du nouveau secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Une élection qui sera sans surprise car l’actuelle SG Louise Mushikiwabo est candidate unique à sa propre succession.

L.A. – laverite.mg

TICAD : Le Japon octroie une aide de 30 milliards $ à l´Afrique

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Ceci au cours des 3 prochaines années,  dans le cadre de la 8ème Edition de la TICAD organisé par le Japon en Tunisie.

Kishida vows $30 billion over next three years for Africa as China and Russia loom

The PM stressed that Japan will grow together with Africa, differentiating Tokyo’s approach from that of Beijing, which critics say has been burdening poor nations with infrastructure debt.

En Tunisie, le président Kaïs Saïed publie son projet de Constitution

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Le texte, qui sera soumis à référendum le 25 juillet, accorde de vastes pouvoirs au chef de l’Etat.

Kaïs Saïed, alors candidat à la présidence tunisienne, à Tunis, le 17 septembre 2019. MUHAMMAD HAMED / REUTERS

Le président tunisien Kaïs Saïed a fait publier jeudi 30 juin un projet de Constitution qui sera soumis à référendum le 25 juillet et accorde de vastes pouvoirs au chef de l’Etat, marquant une rupture radicale avec le système parlementaire en place.

Le texte, publié au Journal officiel, confirme la présidentialisation attendue du régime en stipulant que le « président de la République exerce le pouvoir exécutif, aidé par un gouvernement dirigé par un chef de gouvernement » qu’il désigne. Ce gouvernement ne sera pas présenté au Parlement pour obtenir la confiance.

Le président, selon le projet publié, jouira en outre de vastes prérogatives : il est le chef suprême des forces armées, définit la politique générale de l’Etat et entérine les lois. Il peut aussi soumettre des textes législatifs au Parlement, « qui doit les examiner » en priorité. Outre le fait que le texte réduit considérablement le rôle et le pouvoir du Parlement, il prévoit également la mise en place d’une seconde chambre, « l’Assemblée nationale des régions ».

Le projet de Constitution garantit « les droits et les libertés individuelles et publiques » et affirme que les hommes et les femmes sont « égaux dans les droits et les devoirs ». Il stipule en outre que le droit de « rassemblement et de manifestation pacifiques est garanti ».

« Un président omnipotent »

La nouvelle Constitution doit remplacer celle de 2014 qui avait instauré un système hybride source de conflits récurrents entre les branches exécutive et législative. L’opposition et des organisations de défense des droits humains accusent M. Saïed de chercher à faire adopter un texte taillé sur mesure pour lui.

Le directeur de la Commission internationale de juristes, Saïd Benarbia, a affirmé à l’AFP que le projet de Constitution publié jeudi « bafoue l’idée de séparation des pouvoirs » et met en place « un système présidentiel sans contre-pouvoirs avec un président omnipotent, un parlement impuissant et une justice inoffensive ».

Après des mois de blocage politique, M. Saïed, élu fin 2019, s’est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet 2021 en limogeant le premier ministre et en suspendant le Parlement, dominé par Ennahda, faisant vaciller la jeune démocratie, berceau des « printemps arabes ». Le référendum sur la Constitution coïncidera avec le premier anniversaire de ce coup de force.

Le Monde avec AFP

Présidentielle en Tunisie : Kaïs Saïed s’est fait élire « sans programme et sans campagne électorale »

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« Une révolution par les urnes »

Plus de huit ans après la chute de la dictature de Zine El-Abidine Ben Ali, la Tunisie semble connaître une réplique sismique du Printemps tunisien avec l’irruption de Kaïs Saïed, 61 ans, à la tête de l’Etat. Sa vision du monde, dans laquelle un conservatisme moral et religieux teinté de souverainisme cohabite avec un projet de démocratie directe renversant la pyramide de l’Etat, aura séduit une majorité de Tunisiens impatients de sanctionner un establishment politique ayant trahi à leurs yeux les espérances du soulèvement de 2011. Kaïs Saïed, c’est un peu le boomerang de la révolution.

CAN2019: les Aigles de Tunisie survolent les Barea 3 à 0

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Grâce aux buts de Ferjani Sassi (52′), Youssef Msakni (60′) et Naïm Sliti (90’+3), la Tunisie accède au dernier carré de la compétition, pour la première fois depuis 2004 et son dernier sacre.

Les Aigles de Carthage retrouveront le Sénégal, dimanche 14 juillet (18h) pour une place en finale. Côté malagasy, le miracle tant attendu n’aura finalement pas eu lieu. Mais les valeureux Barea peuvent être fiers de leur incroyable parcours puisqu’ils quittent la compétition en quart de finale, la meilleure performance de leur histoire.

Merci à tous: joueurs, staff technique, supporters, autorités, « vahoaka » pour ces fabuleux moments si palpitants qui ont fait vibrer la Nation toute entière pendant longtemps. La voie est maintenant tracée: il faut persévérer dans la solidarité, le travail et la discipline!

Les Barea, épopée egyptienne 2019

Andry Rajoelina niresaka sy nampahery ny Ekipa Barea taorian’ny lalao tao Le Caire.