L’UE devient le premier régulateur de l’IA dans le monde

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Des lettres de motivation générées automatiquement par Chat GPT, en passant par des lA utilisées pour des diagnostics médicaux, pour évaluer votre dangerosité ou votre droit d’entrée à l’université … l’intelligence artificielle est partout dans nos vies.

Mais jusqu’à présent, aucune loi ne l’encadrait ni ne nous protégeait de potentielles atteintes à nos libertés fondamentales, à notre santé, notre sécurité. Cela a changé vendredi dernier : l’UE a conclu un véritable marathon de négociations et s’est accordée sur l’IA Act, Le monde regardait : car jamais 27 pays ne s’étaient mis d’accord pour encadrer l’IA. Ces règles devront s’imposer aux géants de la tech…Mais ce texte n’est pas sans limites. On fait le point avec Laurence Benhamou, journaliste au sein du service qui couvre l’actualité du numérique de l’AFP, Angela Müller, de l’ONG Algorithm Watch et Gary Marcus, spécialiste américain de l’IA.


Alors qu’un compromis a été trouvé au sein de l’Union européenne dans la nuit de vendredi 8 décembre sur la régulation de l’IA, Le Meilleur des Mondes se penche sur ce texte réglementaire en construction depuis quatre ans, qui soulève de nombreuses questions.

❓ Peut-on réellement parler « d’avancée historique » ? ❓ Pourquoi ne peut-on accéder à aucun texte lié à ce projet de plusieurs années ? ❓ Comment s’est déroulé le travail législatif européen depuis 2019 ?

Des questions auxquelles tenteront de répondre les trois invités de François Saltiel :

🎙️ Raja Chatila, professeur de robotique, d’intelligence artificielle et d’éthique des technologies à Sorbonne Université

🎙️ Caroline Lequesne, maître de conférences en droit public à l’université Côte d’Azur (Nice), directrice du Master 2 en droit algorithmique et gouvernance des données

🎙️ Marianne Tordeux, directrice des affaires publiques de France Digitale, conseillère au CESE

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