Appuis financiers – Le FMI accorde 103 millions de dollars

Selon une information partagée par la ministre de l’Économie et des Finances, le FMI accorde un financement de 103 millions de dollars. Une décision qui découle de la 1ère revue de la FEC et de la FRD.
Décaissement approuvé». Ce sont les mots utilisés par Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des Finances, sur sa page Facebook, pour annoncer la décision rendue par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), hier.
«Décaissement de 103 millions de dollars [soit l’équivalent de 77,392 millions de DTS] approuvé par le Conseil d’administration du FMI, ce 26 février, au titre de la 1ère revue de la FEC [Facilité élargie de crédit] et de la FRD [Facilité pour la résilience et la durabilité]», peut-on lire dans les premières lignes de la publication faite par le grand argentier de l’État, hier soir. Elle ajoute qu’au moment du décaissement, le montant pourrait connaître une légère variation suivant le taux de change.
Selon les explications, cet appui financier est composé de la seconde tranche de la FEC, qui est de 36,66 millions de DTS ou Droits de tirage spéciaux, et d’une première tranche de la FRD, qui est de 40,732 millions de DTS. Au regard de sa publication d’hier, la ministre de l’Économie et des Finances pousse visiblement un ouf de soulagement suite à la décision du Board de l’institution de Bretton Woods. Les fonds acquis dans le cadre de la FEC et de la FRD sont, en effet, des aides budgétaires.
Engagements
Les 103 millions de dollars dont le feu vert pour le décaissement a été donné hier serviront ainsi à booster la trésorerie publique. Le soulagement qui se ressent dans les lignes de la ministre Rabarinirinarison s’explique par le fait que cela n’a pas été gagné d’avance. Il intervient tardivement. La décision d’hier était attendue pour novembre 2024.
Selon la membre du gouvernement, le président de la République et le Premier ministre sont montés au filet pour défendre de vive voix le dossier de la Grande Île. Il fallait, toutefois, que Madagascar mette en œuvre certains points clés de ses engagements vis-à-vis des conditionnalités inhérentes à la FEC et à la FRD.
En première ligne de ces engagements figure l’effectivité du mécanisme d’ajustement automatique des prix à la pompe, en place depuis le 16 janvier. Selon des indiscrétions, le second point concerne l’adoption de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), un acte adopté en Conseil des ministres le 15 janvier.
(source: Garry Fabrice Ranaivoson – lexpress.mg)
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