Nosy Malagasy: Possession sans titre !

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Madagascar et la France ont conclu un nouveau cycle de négociations sur les îles Eparses, dans un esprit de dialogue et de fraternité. C’est déjà une avancée considérable pour régler ce différend territorial, malgré le fait que chacun campe sur ses positions, pour le moment.

D’ailleurs, la deuxième réunion de la Commission mixte à Paris, a permis à la délégation malgache de marteler sa position. Situés dans les eaux territoriales de la Grande île, logiquement « Nosy Sambatra »,« Nosy kely », « Nandalova », « Nosy Ampela » et « Nosy Bedimaky », devraient être soumis à la souveraineté de Madagascar. C’est un principe acquis et indéniable.

Juridiquement, la France n’est pas la propriétaire légale de ces îles, sans détenir un titre de propriété formel. Et ce ne sont pas les Nations qui vont dire le contraire qui a déjà tranché à ce sujet. C’est juste une possession matérielle.

Et le vrai propriétaire réclame maintenant sa restitution, « sans céder un pouce de terrain », a fait savoir la sénatrice, Lalatiana Rakotondrazafy, parmi les têtes pensantes de la délégation malgache à Paris. Des arguments solides au cas où cette affaire serait de nouveau portée devant l’instance et le tribunal internationaux.

Mais, on n’en est pas encore là. Aucun des deux pays, ne semble enclin à recourir à cette voie judiciaire, en manifestant leur volonté de poursuivre les négociations, qui vont certainement s’enliser jusqu’à ce que des points d’accord, soient trouvés.

Après un deuxième round de « formalité », durant lequel Madagascar a posé certaines exigences fondamentales et la France réaffirme son souhait d’une congestion, le troisième prévu à Madagascar, s’annonce déjà difficile. Pour rappel, il a fallu tenir pas moins de 11 réunions, avant que l’Angleterre reconnaisse la souveraineté de l’île Maurice, sur l’archipel des Chagos, après avoir demandé un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ). Dans ce même registre,au mois de mai, la CIJ a statué en faveur de la Guinée équatoriale, dans un différend territorial qu’elle oppose au Gabon, concernant l’île Mbanié.

(source: Rakoto – newsmada.com)

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