Gen Z, Édition Spéciale du 01 Octobre 2025
Holafitra, sy Sendika: Ambohijatovo, Antanimbarinandriana, Ambohidahy, Toiara, sns … « Miandalana ny « grève générale », hametraka fitoriana an’ireo mpitandro filaminana sy ny mpibaiko azy amin’ny herisetra ireo Mpanao Gazety
Mitaky fifonana ampahibemaso sy fanambarana manoloana ny herisetra natao tamin’ny mpanao gazety …
L’Ordre des Journalistes de Madagascar a déposé plainte contre les agents des forces de l’ordre et de leur commandement (FIGN, GSIS) pour violences et brutalités et exigent une ouverture d’enquête officielle, des sanctions à leur encontre et des excuses publiques de la part de leur hiérarchie.
À la suite des agressions de journalistes lors des manifestations de septembre, une plainte a été déposée auprès du Tribunal de Première Instance à Anosy contre deux unités des forces de l’ordre. Reporters sans frontières (RSF) et l’Ordre des Journalistes de Madagascar alertent sur la nécessité urgente de protéger la liberté de la presse.
Antso avy amin’ny Papa Ray Masina Léon XIV ho an’ny Malagasy tsy ankanavaka [fanatsaharana ny vono sy herisetra]
Pour la traduction, en cours de lecture, presser sur le petit écran blanc avec tirets en bas de page à droite]
Madagascar in Turmoil: Streets in Chaos, Protests Target Chinese Investments
Hello everyone! Today we bring you the latest news from Madagascar. Madagascar is in turmoil. Waves of unrest are sweeping across its cities, and Chinese-owned businesses have become the main target. Shops have been ransacked, malls damaged, and merchants are rushing to leave the country. Losses already run into the millions, making this one of the most serious backlashes against Chinese businesses in Africa.
Why has it come to this? For years, China has steadily expanded its economic footprint in Madagascar—investing in textiles, mining, construction, and retail. From family-owned shops to wholesale markets, Chinese merchants became a familiar presence in Antananarivo and beyond. Ports were expanded, roads built, and trade networks strengthened under Beijing’s Belt and Road Initiative. On paper, this promised jobs and development. But on the ground, resentment was quietly growing.
Le Pape appelle à la fin des violences à Madagascar

Marie Duhamel – Cité du Vatican
Un quartier central de la capitale Antananarivo a été investi mardi 30 septembre par des manifestants. La colère ne faiblit malgré l’annonce du limogeage du gouvernement. Les Malgaches, essentiellement des jeunes de la génération Z– nés entre les années 1990 et 2010, étaient initialement descendus dans la rue jeudi 26 septembre pour réclamer pacifiquement la fin des coupures d’eau et d’électricité. Ils demandent aujourd’hui le départ du président Andry Rajoelina, incapable selon eux de garantir un «état de droit» et la «justice sociale». Les protestataires sont d’autant plus échaudés que leur marche pacifique s’est finie en bain de sang. Selon les Nations unies, au moins 22 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées, lors d’affrontements avec les forces de l’ordre.
Promouvoir la justice et le bien commun
«Prions le Seigneur afin que toute forme de violence soit toujours évitée», a lancé le Pape Léon XIV lors de l’audience générale. Lui qui connaît bien l’Afrique, ayant visité plusieurs pays du continent en tant que préfet du dicastère des Évêques, et surtout en tant que prieur général de l’Ordre de Saint-Augustin, n’a caché «sa tristesse» au regard des événements en cours dans l’île de l’Océan Indien.
Le Pape a appelé à prier afin que «la recherche constante de l’harmonie sociale soit favorisée par la promotion de la justice et du bien commun». Malgré ses richesses naturelles exceptionnelles, Madagascar est l’un des pays les plus pauvres de la planète. Près de 75% de la population vivait en 2022 sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.
L’inquiétude des évêques
Dès jeudi dernier, les évêques malgaches s’alarmaient de la situation qui montre combien le pays est «malade». Présentant leurs condoléances aux familles endeuillées et leur solidarité à ceux qui ont perdu des biens lors des pillages, les évêques ont rejeté toute violence qu’elle soit le fait des forces de l’ordre ou des manifestants. «Si nous nous battons à l’intérieur, notre Madagascar sera noyé», avertissent les évêques. Ils invitent chacun, et en particulier les politiques, «à écouter avec amour ceux qui souffrent et à sauver ce pays qui est le nôtres». Dans leur message posté sur Facebook, les évêques invitent à prier «afin que Dieu enflamme toujours dans nos cœurs le véritable patriotisme, à travers notre amour les uns pour les autres en famille», et au-delà. Confiants, ils invitent à vivre «cette espérance qui est basée sur Jésus mort et ressuscité».
(source: vaticannews.va/fr)