armée française
Grand Angle : Tchad, Sénégal, qui veut encore de l’armée française en Afrique ?
Le Tchad rompt ses accords de coopération de défense avec la France. Au même moment, le Sénégal juge la présence militaire française sur son sol incompatible avec sa souveraineté.
Sénégal : départ des troupes françaises, un changement de cap sans rompre les relations (après 66 ans)
L’armée française déploie une vingtaine d’avions en Indo-pacifique cet été

Emmanuel Macron veut faire de la France une «puissance d’équilibre» entre la Chine et les États-Unis, dans cette région érigée en priorité stratégique.
L’armée française déploie cet été une vingtaine d’avions, dont des Rafale*, en Indopacifique où le président Emmanuel Macron veut faire de la France une «puissance d’équilibre» entre Chine et États-Unis, a-t-elle indiqué mercredi 28 juin.
«Depuis le 25 juin et jusqu’au 3 août, l’armée de l’Air et de l’Espace déploie depuis l’Hexagone une vingtaine d’aéronefs au plus près de ses territoires de l’Indopacifique», a-t-elle précisé dans un communiqué. La mission surnommée Pégase 23 mobilise 320 aviateurs, 55 tonnes de fret, dix Rafale*, cinq avions de transport A330 MRTT Phénix et quatre A400M. Ils effectueront 11 escales dans dix pays pour des échanges avec 14 armées partenaires.
Après une escale technique sur la base aérienne des Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU), la mission doit participer en juillet à des «exercices depuis l’île de Guam et depuis Hawaï», en parallèle «du déploiement d’un dispositif vers les forces de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française. À partir du 24 juillet et jusqu’au 3 août, le retour sera »ponctué d’escales en Corée du Sud, au Japon, en Indonésie, au Qatar et à Djibouti «avec une série d’entraînements conjoint» et de discussions notamment autour du spatial, de l’assistance humanitaire et de la gestion des catastrophes.
Priorité stratégique
Emmanuel Macron a érigé en priorité stratégique ce que les diplomates occidentaux qualifient de région «Indopacifique», vaste zone allant des côtes est-africaines aux côtes ouest-américaines, où la France compte de nombreux territoires et espaces maritimes. La France y détient la majeure partie de sa zone économique exclusive (ZEE), la deuxième du monde, autour de sept territoires, de la Réunion à la Nouvelle-Calédonie et Tahiti, où vivent 1,65 million de citoyens français.
En septembre 2021, Paris avait essuyé un camouflet retentissant avec la conclusion de l’alliance AUKUS entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni, conduisant Canberra à annuler un méga contrat pour l’acquisition de douze sous-marins conventionnels français, qui auraient été construits en Australie. Canberra a décidé d’acheter à la place des sous-marins à propulsion nucléaire américains ou britanniques, un changement majeur pour un pays aux faibles capacités atomiques.
(source: lefigaro.fr)
L’armée française se prépare à une guerre de haute intensité
Selon l’état-major, un exercice d’ampleur engagera en 2023 quelque 20 000 soldats tricolores et alliés, pour répondre à l’évolution du contexte géostratégique et à la « perspective d’un conflit majeur », comme en Ukraine.

Ce sera l’exercice militaire le plus important mené par l’armée française depuis la fin de la guerre froide. Au printemps 2023, quelque 20 000 soldats tricolores et de pays alliés (Etats-Unis, Belgique, Italie, Royaume-Uni, etc.) seront engagés dans des manœuvres, baptisées « Orion », destinées à simuler un « conflit majeur » avec un adversaire étatique, a annoncé l’état-major des armées, mardi 15 novembre. « On n’a jamais fait un exercice d’une telle ampleur sur une telle durée », assure le général Yves Métayer, chargé de planifier l’opération au sein des armées. Lire la suite »
Rôle de l’armée française en Afrique
L’ambassadeur de la France au Burkina Faso face aux OSC
Défense: la France va se doter d’un commandement militaire de l’espace
Qualifiant l’espace de « véritable enjeu de sécurité nationale, par la conflictualité qu’il suscite », le président avait assuré en 2018 vouloir doter la France d’« une stratégie spatiale de défense », qui est désormais prête, a-t-il affirmé samedi. « La nouvelle doctrine spatiale et militaire qui m’a été proposée par la ministre des armées, que j’ai approuvée, permettra d’assurer notre défense de l’espace et par l’espace », a-t-il souligné.
« Nous renforcerons notre connaissance de la situation spatiale, nous protégerons mieux nos satellites, y compris de manière active », a promis le chef de l’Etat, en assurant que « les nouveaux investissements indispensables seront décidés ».
Dans un entretien accordé au Monde vendredi 12 juillet, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées avait indiqué l’importance à venir du domaine spatial pour la défense nationale :
L’espace (…) Jusqu’à présent, nous le pensions comme l’endroit à partir duquel on applique des effets sur la Terre. Maintenant nous pensons l’action dans l’espace. Il est un champ de manœuvre, non de bataille. La France se refuse à l’arsenalisation et continuera à militer, dans les enceintes internationales, pour la prévenir. Mais elle va se défendre et développe ses capacités de détection des menaces sur ses satellites.