assemblée nationale

Assemblée Nationale Tsimbazaza – Le vote par procuration crée la discorde

Publié le Mis à jour le

La proposition de loi sur le Sénat a été adoptée par quatre-vingt-onze députés lors d’un scrutin secret. Le recours au vote par procuration a suscité de vives critiques de l’opposition.

Les députés présents lors de la séance plénière de lundi.

La proposition de loi modifiant la loi organique fixant le fonctionnement du Sénat ainsi que les modalités d’élection des sénateurs a failli ne pas être adoptée, lundi soir à l’Assemblée nationale. En effet, un vif débat a eu lieu au sein de l’hémicycle concernant la procédure d’adoption du texte en séance plénière. Comme l’exige l’alinéa 3 de l’article 89 de la Constitution, pour modifier une loi organique, il faut le vote de la majorité absolue des membres de la Chambre basse. Cependant, le nombre d’élus présents était loin d’atteindre le quorum de quatre-vingt-deux députés. Les élus de l’opposition ont donc demandé le report du vote, conformément au règlement intérieur de l’institution.

Vote secret

« Le groupe parlementaire Firaisankina demande la suspension de la séance, faute de quorum. C’est d’ailleurs ce que prévoit le règlement intérieur dans ce genre de situation », a lancé le député élu dans le district de Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko, également chef de l’opposition à l’Assemblée nationale.

Cet élu Firaisankina a fait référence à l’article 90 alinéa 3 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, stipulant que « lorsqu’un vote ne peut avoir lieu, faute de quorum, la séance est suspendue après l’annonce par le président du report du scrutin ». Mais la demande a été contestée par les élus de la majorité, qui ont proposé d’adopter le texte par vote secret, afin de permettre aux députés absents de voter par délégation.

« Le président du groupe parlementaire a le droit de demander l’organisation d’un scrutin public. Lire la suite »

Budget : le gouvernement renonce au projet de LFR 2025

Publié le Mis à jour le

Normalement, l’adoption de la Loi de finances rectificative 2025, devrait figurer à l’ordre du jour du parlement, actuellement en pleine session ordinaire. Mais bis repetita, comme c’était déjà le cas en 2023 et 2024, le gouvernement n’envisage pas d’apporter des amendements au budget de l’année en cours, à la grande déception de certains députés.  

Une fois encore, le gouvernement ne voit pas l’utilité de procéder à la révision de la Loi de finances rectificative (LFR) pour 2025, malgré les at­tentes des parlementaires. « Nous attendons impatiemment la présentation de la LFR pour cette année, car ce texte met l’accent sur les «priorités du Gouvernement dans la mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat (PGE) », a dé­claré le président de l’As­semblée nationale (Pan), Justin Tokely, lors de l’ouverture de la session.
Et le gouvernement jus­tifie sa décision. « A mi-parcours de l’exercice 2025, les données macroéconomiques et budgétaires confirment la stabilité du cadrage initial et une exécution conforme des prévisions », selon le compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi. Autrement dit, LFI suffit à fixer les grandes orientations du budget annuel, sans besoin d’une rectification.
De ce fait, « aucun écart majeur ne justifie une révision de la Loi de Finances. Du coup, l’élaboration d’une Loi de Finances Rectificative ne s’avère pas nécessaire », poursuit le compte-rendu.

Sans attendre, de nombreux députés, à leur grand étonnement, ont réagi, d’autant que cela fait déjà deux ans que le gouvernement a renoncé au projet de Loi de finances rectificative. Cer­tains n’en revenaient pas et estiment nécessaire de procéder à la révision du budget de l’Etat, surtout après la signature de multiples ac­cords, à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron à Madagascar et lors du Som­met de la COI.  Ils se demandent même si cette absence de LFR n’aurait pas de con­séquence sur l’équilibre budgétaire.

A vrai dire, à part les députés, beaucoup s’attendent aussi à ce que le gouvernement présente un projet de LFR, à l’exemple des sociétés civiles qui ont déjà réclamé une hausse de budget dans certains secteurs jugés primordiaux

Dans la même foulée, le député Gascar Fenosoa Man­drindrarivony a déjà souligné l’importance d’envoyer au plus vite un projet de LFR, aux parlementaires « Nous souhaitons que ce texte nous parvienne à temps vite, mais pas deux à trois jours avant l’adoption », a-t-il fait savoir.

(source: T.N – newsmada.com)

Haute Cour de Justice : Les nouveaux représentants de l’Assemblée nationale élus

Publié le

L’Assemblée nationale, réunie hier, 2 décembre 2024, au Palais de Tsimbazaza, a procédé à trois élections importantes. Ces votes ont permis de désigner des représentants pour la Haute Cour de Justice et la Commission Malagasy de l’Informatique et des Libertés. En marge de ces élections, des rencontres diplomatiques ont également eu lieu.

Copyright Image : © Antenimierampirenena

Des représentants pour la HCJ

Resampa Ramanohy André Hajaharimalala Organes, député de Madagascar élu dans le district de Morondava et Président du groupe parlementaire IRMAR, a été élu Président de la Commission spéciale chargée des mises en accusation devant la Haute Cour de Justice (HCJ). Ce poste stratégique lui confie la responsabilité d’instruire les dossiers avant leur présentation devant la Cour. Les députés ont également élu deux membres titulaires et deux suppléants pour siéger à la HCJ, conformément aux dispositions de l’article 136 de la Constitution. Narcis Andrianirina, député du district de Mahabo, et Jolce Emilien Maminirina, député de Manakara, ont été désignés comme membres titulaires. Les suppléants sont Savatsarah Ain’Harimanga Gabrielle Raby, députée de Farafangana, et Jean Bosco Rivotiana, député de Lalangina.

Pour rappel, la HCJ est une juridiction spécialisée habilitée à juger les plus hauts responsables de l’État en cas de crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Parmi les justiciables figurent le président de la République, les membres du Gouvernement et les présidents des institutions parlementaires.

Une représentante pour la CMIL

Par ailleurs, l’Assemblée nationale a élu Clarisse Eugénie Ramananjarasoa, députée du district d’Ivohibe, comme représentante auprès de la Commission Malagasy de l’Informatique et des Libertés (CMIL). Cette autorité indépendante veille au respect des dispositions de la loi n°2014-038 sur la protection des données personnelles. Son rôle est essentiel dans la régulation des services numériques et la préservation des libertés individuelles.

En marge des élections, le Président de l’Assemblée nationale, Tokely Justin, a reçu deux personnalités étrangères. Valdiodio Ndiaye, représentant résident de l’EISA (Institut Électoral pour une Démocratie Durable en Afrique), a discuté avec le Président des moyens de renforcer la collaboration entre l’EISA et l’Assemblée nationale dans le cadre des réformes démocratiques. En outre, Khazamula Chabane, nouvel Ambassadeur d’Afrique du Sud accrédité à Madagascar, a effectué une visite de courtoisie. Les échanges ont porté sur la création d’un groupe d’amitié parlementaire pour favoriser la coopération bilatérale entre Madagascar et l’Afrique du Sud

(source: moov.mg)

 

Assemblée nationale : Des indépendants font déjà allégeance au régime

Publié le

Une quarantaine de députés indépendants soutiennent le régime Rajoelina.

Moins d’une semaine après la proclamation officielle des résultats des élections législatives du 29 mai, des élus indépendants ont déjà choisi leur camp. Ils préfèrent soutenir le régime.

Une quarantaine de nouveaux députés élus sous l’étiquette indépendant ont déjà choisi leur camp. Depuis quelques jours, des réunions se sont succédé à Ivandry concernant le nom du futur Premier ministre mais également la formation du groupe permanent au niveau de la Chambre basse pour la nouvelle législature avant la session spéciale qui se tiendra le 9 mai prochain. Bien qu’ils soient élus sans couleur politique, ces députés indépendants ont participé activement à ces rencontres et ont déjà fait allégeance au régime. Hier, certains d’entre eux se sont même affichés publiquement avec le président Andry Rajoelina lors de sa descente à Talata-Volonondry. Il s’agit entre autres de Pety Rakotoniaina, élu à Ikalamavony, de Marco Tsaradia, élu à Ampanihy et de Bernardin Rabeharison dit Din Rotsaka, élu à Befandriana Nord.

Indépendants du pouvoir. «Les électeurs se sont une fois de plus faits avoir. Ils ont voté pour des indépendants parce qu’ils ne font plus confiance aux politiciens alors qu’une fois élus ces indépendants ont choisi leur camp politique»,a-t-on regretté.En effet, selon les explications, ces élus qui se disaient n’appartenir à aucun bord politique ont eu des financements de la part du régime. Celui-ci a pris en charge leur caution et dépense de campagne. Dans le camp de l’opposition, on les appelle même des « indépendants du pouvoir ». En tout cas, loin d’avoir une virginité politique, ces nouveaux élus ont su profiter du désenchantement d’une bonne partie des électeurs vis-à-vis de la classe pour frayer un chemin vers Tsimbazaza.

Développement. L’appel de Gascar Fenosoa de créer un groupe parlementaire indépendant semble être un appel dans le désert car tout a été décidé depuis le début. « Nous n’adhérons pas à cette initiative de Gascar Fenosoa. Nous ne sommes pas non plus avec l’opposition car nous avons encore besoin de travailler avec le gouvernement pour réaliser ce que nous avons promis à nos électeurs. Le développement se fait en collaborant avec le pouvoir », a d’ailleurs indiqué Velomanana Solomampionona Razafitsiala, député indépendant élu dans la circonscription de Vohipeno. En effet, depuis la Troisième République, avec l’ouverture de l’offre politique en conséquence de l’ordonnance 90-001 du mars 1990, les candidats indépendants ont pris progressivement la place des partis politiques dans un contexte de lassitude populaire avec la naissance du mouvement OLP ou « Olona Leo Politique » ou bien ceux qui en ont marre de la politique.

Stabilité. En tout cas, avec quelque 40 indépendants sur 50 officiellement élus, une bonne partie des électeurs ont été pris à contre pied. L’indépendance vis-à-vis des partis politiques n’est qu’une façade. Alors que la législature n’a même pas commencé, ces élus ont déjà choisi leur camp. Avec la majorité absolue obtenue par l’IRMAR, cette situation assure la stabilité de l’Assemblée nationale et du régime pour les cinq années qui viennent. Leur présence aux côtés du couple présidentiel lors de la descente, hier à Talata-Volonondry, témoigne d’ailleurs de leur volonté de soutenir le président dans son effort pour le développement et sa réalisation avec ses « trois piliers ».

(source: Julien R. – Midi M/kara)

 

Assemblée nationale – La loi des Finances passe sans amendement

Publié le Mis à jour le

(Crédit: lexpress.mg)

Comme une lettre à la poste ! Après les travaux de commission de deux jours, les parlementaires de la Chambre basse sont passés au vote d’adoption du projet de loi des Finances 2024, hier, en séance plénière dans les locaux de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza. Aucun amendement n’a été apporté aux vingt-deux articles, l’exposé des motifs ainsi que l’équilibre général contenus dans le document de projet de loi.  Soixante-trois des soixante-quatre députés présents dans la salle ont tous levé la main pour l’adoption du texte. Seul le député de Tana IV, Paul Bert Rahasimanana a levé la main pour ne pas donner son avis sur le sujet.

Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des finances, et les techniciens du ministère ont  aussi été présents pour les éclaircissements nécessaires. Le député Marco Tsaradia, rapporteur de la commission finance a fait le rapport des travaux de commission sur le PLFI de la veille en déclarant que le projet de loi a été voté par les membres de la commission et peut passer en séance plénière pour être débattu. Lors de son allocution, le député de Madagascar a lu les questions-réponses de ses paires concernant les modalités de la loi de prévision.

Contestations

Cela étant, la député et présidente de la commission évaluation des politiques publiques, Eleonore Johasy, a pris la parole pour donner son avis sur le sujet mais au milieu de son allocution, les députés IRD ont haussé le ton pour dire que le discours de la secrétaire national du parti « Tsara tahafina » était trop long. Mais elle n’a pas pris en compte les remarques et a continué son discours. Selon elle, le temps d’analyse du document texte n’a pas été suffisant car les parlementaires n’ont eu que quelques jours pour le faire alors que la loi précise qu’ils ont trente jours pour analyser le projet de loi. De son côté, la député Hanitra Razafimanantsoa a fustigé le PLFI en déclarant que son contenu est irréaliste et incohérent. C’est la raison pour laquelle elle a choisi de ne pas voter, selon toujours ses propos.

Peu de temps avant le vote, la député élue à Vangaindrano, suivie par les quelques parlementaires de l’opposition présents, est sortie de la salle prématurément. À l’exception du député Keron Idealson qui est resté jusqu’au bout et à la surprise générale a voté pour l’adoption du projet de loi. « Il n’y a rien à expliquer, la loi de finances est cruciale pour le pays. Donc, je préfère mettre de côté mon appartenance politique », a-t-il soutenu à la sortie de la salle de réunion. Il a quand même tenu à mettre les points sur les «i» à propos du fait qu’il est toujours avec l’opposition et n’est pas revenu au sein du groupe parlementaire IRD. Dans la foulée, il était présent à Andohanimandroseza au QG du candidat Siteny Randrianasoloniaiko avec les membres du collectif des candidats.

(source: Ravo Andriantsalama – lexpress.mg)

Assemblée nationale – Le remplacement du député Rasolonjatovo pose problème

Publié le Mis à jour le

Le siège de député de Faratsiho restera vacant jusqu’à la fin de la legislative

Une situation inédite. C’est à quoi est confrontée la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Le remplacement de feu le député Honoré Rasolonjatovo, vice-président de l’Assemblée nationale, décédé le 10 novembre, est en train de créer la polémique. 

Selon la loi organique relative aux élections législatives, «en cas de vacance de siège, le président de l’Assemblée nationale saisit la Haute Cour Constitutionnelle dans les sept jours de la vacance. Le député dont le siège devient vacant est remplacé par le suppléant élu en même temps que lui, sauf en cas d’annulation de l’élection, jusqu’au renouvellement de l’Assemblée nationale».

Partant de cette disposition, la HCC a procédé à la désignation de celui qui devait remplacer feu le député Rasolonjatovo, dans un arrêt publié mercredi. «Est proclamé élu député de Madagascar, le candidat Flavien Marie Gérard Rambeloarisoa, suppléant de la liste Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, de la circonscription électorale de Faratsiho», arrête la Cour d’Ambohidahy.

Cependant, le suppléant de feu le vice-président de la Chambre basse et que la HCC a désigné pour siéger sur le siège de député de Faratsiho, est déjà décédé, également.

Élection partielle

Son acte de décès n’aurait, toutefois, pas été communiqué à l’institution d’Ambohidahy.

Ce qui expliquerait son arrêt de mardi. Aussi, le siège réservé au représentant du district de Faratsiho à l’Assemblée nationale reste vacant.

Tandis que les opinions, réactions et railleries fusent sur les réseaux sociaux, la solution est inscrite dans la loi organique relative aux élections législatives. “Pour toute autre raison de la vacance constatée par la HCC, il est procédé à des élections partielles dans un délai de quatre mois à compter de la décision de la HCC”, dispose ce texte. Il ajoute, néanmoins, «il ne peut être procédé à aucune élection partielle en cas de vacance survenue moins de douze mois avant l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée nationale».

La loi organique précitée prévoit, par ailleurs, que «les pouvoirs de l’Assemblée nationale expirent la veille du jour de la cinquième année de la proclamation des résultats officiels des élections de ses membres par la HCC». Les pouvoirs de l’institution de Tsimbazaza, dans sa configuration actuelle, expirent le 1er juillet. Ceci, étant donné que les députés actuels ont été proclamés élus, par la Cour d’Ambohidahy, le 2 juillet 2019.

L’élection pour le renouvellement de l’ensemble des députés a lieu «dans les quarante jours qui précèdent l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée nationale», selon toujours la loi organique sur les élections législatives. De prime abord, le siège dédié au député de Faratsiho restera vacant jusqu’à la fin de la législature, puisqu’en principe, les députations se tiendront dans moins de douze mois.

(source: Garry Fabrice Ranaivosonlexpress.mg)

Assemblée Nationale – La motion de censure bottée en touche

Publié le Mis à jour le

Le face-à-face entre le gouvernement et les députés, prévu la semaine prochaine, s’annonce tendu.

Une lettre signée par la présidente de l’Assemblée nationale déclare irrecevable la proposition de motion de censure contre le gouvernement. Un acte qui tue dans l’œuf la fronde.

Irrecevable. Telle est la réponse de Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, à la proposition de motion de censure déposée à son bureau, mercredi, à s’en tenir à une déclaration portant sa signature, publiée sur la page Facebook de l’institution, hier.
Dans cette déclaration, la dame au perchoir soutient que le dépôt de la proposition de motion de censure ne respecte pas les procédures prévues par la Constitution et les lois en vigueur. Faisant référence à l’article 195 du règlement intérieur de la Chambre basse, le texte signé par Christine Razanamahasoa affirme qu’outre la réception de la proposition de motion de censure, il lui appartient également, en tant que présidente de cette institution, de vérifier que le nombre des signataires est conforme au quota prévu par la Loi fondamentale et qu’elles sont authentiques.

Selon la Constitution, la motion n’est recevable que si elle est signée par la moitié des membres composant l’Assemblée nationale. La boss de la Chambre basse affirme, par ailleurs, des doutes sur l’authenticité d’un certain nombre des signatures collectées pour engager la fronde contre le gouvernement. Il y est ajouté que des députés auraient dénoncé une utilisation fallacieuse de leur signature.

Parmi les députés de la province de Toliara qui ont affirmé devant la presse leur opposition à la motion de censure, mercredi soir, figurent en effet des signataires de l’acte déposé le même jour au bureau de la présidente de l’Assemblée nationale. Un autre argument avancé dans cette déclaration signée par la patronne de l’institution de Tsimbazaza est qu’il fallait en informer préalablement le gouvernement, avant son affichage.

Mal-être

Antenimieram-pirenena: tsy mitovy ny fomba famaky ny Fitsipika anaty (Règlement Intérieur) sy ny Lalàna dia natao toy ny tsy misy ilay Lisitry ny mpanao sonia sy ny tolo-kevitra Fitsipaham-pitokisana ny Governementa.

Lire la suite »

La France veut « rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie », affirme Elisabeth Borne

Publié le

La France entend « rendre le coût de la guerre [en Ukraine] insupportable pour la Russie », a déclaré lundi la première ministre française Elisabeth Borne en ouvrant un débat sur la guerre en Ukraine à l’Assemblée nationale.

« Notre objectif est le même depuis le début : rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l’empêcher de financer son offensive », a affirmé la cheffe du gouvernement. « C’est la Russie qui a lancé cette guerre. C’est elle qui nous pousse à agir. »

« Les sanctions continueront tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation. Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l’Ukraine. Ce serait renoncer à nos valeurs », a ajouté Mme Borne. S’adressant indirectement aux députés du Rassemblement national, accusés de proximité avec Moscou et opposés aux sanctions contre la Russie, la première ministre a assuré : « Et ces sanctions, n’en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l’impérialisme russe par un prétendu patriotisme, elles fonctionnent. »

« L’économie russe s’est considérablement rétractée, avec une chute de 6 % de son PIB pour cette année. L’inflation russe a explosé. Et la Russie a perdu l’accès à des matériels de haute technologie », a-t-elle énuméré. « Avec les prix élevés de l’énergie, Moscou tente pour l’instant de maintenir l’illusion. Mais les faits sont là. La propagande russe ne doit pas nous berner. L’économie russe est à l’asphyxie », a déclaré Mme Borne.

Elisabeth Borne lors de son discours en ouverture d’un débat sur la situation en Ukraine, à l’Assemblée nationale, le 3 octobre 2022. JULIEN MUGUET
Les députés français applaudissent l’ambassadeur ukrainien en France, Vadym Omelchenko, le 3 octobre 2022. JULIEN MUGUET

(source: lemonde.fr)

Le projet de loi sur le fonds souverain adopté par les députés

Publié le Mis à jour le

L’adoption du projet de loi sur la mise en place du fonds souverain malgache a été adopté à l’Assemblée Nationale hier en séance plénière virtuelle sans trop de questions de la part des députés.

Sur les 151 députés élus, 26 députés étaient présents durant la séance. Durant les votes, 23 députés ont voté pour le projet contre 3 qui s’y sont opposés dont le député de Toamasina, Roland Ratsiraka qui n’a pas manqué de réitérér ses craintes face à la mise en place de ces fonds souverain. Il qualifie ces fonds souverain comme une manière de blanchiment d’argent. « Pourquoi Madagascar va créer un fonds souverain pourtant nous n’avons pas d’excédent économique ? Est-ce une manière d’injecter des fonds privés pour blanchiment et c’est l’Etat Malgache qui le fera sur le dos du peuple », a fustigé Roland Ratsiraka sur sa page Facebook. Fermement opposé à ce projet, il a également dénoncé sa procédure d’adoption. Le projet de loi aurait été envoyé le midi par mail aux députés et voté en virtuel avec 26 présences. Pour rappel, le vote du fonds souverain a déjà été ajournée une première fois la semaine dernière.

De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto tente d’apaiser les esprits en annonçant qu’il s’agirait d’une société anonyme à participation publique. Sans trop donner de détails, il affirme que ce fonds servirait à financer les infrastructures dans différents secteurs et ne plus trop dépendre des aides extérieures.

Les fonds souverains appartiennent à l’État et sont composés de différentes sortes d’actifs financiers incluant les actions, obligations, biens fonciers, métaux précieux et autres instruments financiers. Il est généralement géré par la Banque Centrale mais si on se réfère aux dires du ministre des finances, ces fonds seront dotés d’une personnalité juridique qui leur est propre et qui est distincte de celle du gouvernement ou de la banque centrale.

L’opacité des fonds vis-à-vis de politique d’investissement et et du cadre institutionnel, peut toutefois faire naître certaines dérives. On peut citer à titre d’exemple l’ancien fonds souverain du Nigeria, dont plusieurs milliards ont disparus et dont on soupçonne une utilisation à des fins électorales. Pourtant, le code de bonnes pratiques, édicté à Santiago en 2008 par le Fonds Monétaire International, vise à instaurer un modèle de gouvernance solide pour les fonds souverains. Mais les fonds africains seraient encore trop peu à les appliquer. En atteste la note minimale de la plupart de ces fonds, selon l’index de transparence établi par l’Institut des fonds souverains (Linaburg-Maduell). (source https://jeunes-ihedn.org/panorama-des-fonds-souverains-sur-le-continent-africain/)

M/car Tribune

Fonds souverain : Les OSC inquiètes

Les organisations de la société civile (OSC) n’ont pas manqué d’exprimer leur inquiétude sur la manière précipitée de l’adoption de la loi sur le Fonds Malgache d’Investissement Souverain et Stratégique (FMISS).

«Après l’adoption en conseil du gouvernement du 11 août (…), l’Assemblée Nationale a adopté dès le lendemain le projet de loi avec uniquement le vote de 26 députés dont 23 votes pour et 3 contre», ont indiqué leurs représentants au cours d’un point de presse d’hier à Ambohijatovo. Les OSC invitent ainsi les sénateurs à ajourner l’adoption de ce projet de loi.
Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a indiqué, lors de la séance plénière avec le parlement de jeudi dernier, que le projet de loi est conforme aux fameux principes de Santiago. « Le fonds souverain est un fonds d’investissement répondant à trois critères : appartenant à un gouvernement national, gestion d’actifs financiers dans une logique de long terme et objectifs macro-économiques précis ». Ce fonds, opérationnel dans de nombreux pays, vise à générer des ressources à long terme pour financer le développement de l’économie nationale à travers des placements rentables à Madagascar et sur le marché international.
Les OSC dénoncent l’opacité et l’absence de concertation. Pour plus de transparence, le projet de loi doit être publié et partagé, selon leurs dires. «Nous ne désapprouvons pas la mise en place de ce fonds. Mais les parties prenantes telles que l’administration, le secteur privé, la société civile et les autres acteurs impliqués dans le développement et la mise en œuvre du Plan Emergence Madagascar PEM devraient être consultées. Cela est d’autant plus nécessaire dans le cadre de ce projet qui risque de peser lourd sur l’utilisation des richesses du pays et d’engager le patrimoine des futures générations», s’est exprimée Hony Radert, secrétaire général du Collectif des Citoyens et des Organisations Citoyennes (CCOC). Les OSC estiment également que la gouvernance financière et la bonne gouvernance doivent être renforcées.

C.R – Gazety Malaza

CENI: Benaivo Andrianaly Narcisse voafidy hisolo an’i Thierry Rakotonarivo

Publié le Mis à jour le

Mandray ny toeran’ny Filoha Lefitrin’ny Vaomiera Mahaleotena misahana ny Fifidianana Atoa Benaivo Andrianaly Narcisse taorian’ny latsabato nataon’ireo Solombavambahoaka, hisolo an’Atoa Thierry Rakotonarivo izay nametra-pialana.