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Services bancaires – Liquidités garanties malgré les tensions

Face aux tensions sur le territoire national, la Banque Centrale de Madagascar (BCM) et l’Association Professionnelle des Banques (APB) publient des communiqués pour rassurer la population sur la disponibilité des liquidités et le fonctionnement des services bancaires.
Sécurité et continuité garanties
La Banque Centrale de Madagascar annonce des réserves suffisantes pour accomplir ses missions et répondre pleinement aux besoins en billets de banque des usagers à travers les banques et le secteur financier. L’approvisionnement des Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) nécessite des conditions de sécurité strictes. Les autorités concernées, les banques et les entreprises de transport de fonds travaillent activement pour rétablir cet approvisionnement dans les meilleurs délais.
La BCM suit l’évolution de la situation avec attention et invite la population à garder son calme face aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux et dans certains médias. « Ces rumeurs ne reflètent pas la réalité. Les services bancaires essentiels continuent de fonctionner normalement » a ajouté la source.
Engagement des institutions
L’Association Professionnelle des Banques informe que les banques, en collaboration avec la BCM, mobilisent tous les moyens pour garantir la continuité des services bancaires. Les DAB, canal essentiel pour l’accès aux liquidités, bénéficient d’une attention particulière. L’APB souligne que ces mesures facilitent les opérations quotidiennes et soutiennent les transactions financières des citoyens. Les banques remercient leurs clients pour la confiance et la compréhension. Elles réaffirment leur engagement à maintenir la disponibilité des billets et assurer la continuité des services bancaires malgré les tensions actuelles.
Dans ce contexte, les experts financiers rappellent l’importance de rester vigilant tout en conservant son calme. Les institutions bancaires disposent de mécanismes solides pour gérer les flux de liquidités et répondre aux besoins des usagers. Les clients peuvent effectuer leurs transactions normalement et consulter les canaux officiels pour obtenir des informations fiables.
(source: moov.mg)
En direct, droits de douane : les Bourses européennes chutent de nouveau à leur ouverture après l’entrée en vigueur des surtaxes américaines sur les produits de près de 60 pays
Les Etats-Unis frappent depuis mercredi 6 heures (heure de Paris) les produits venant de dizaines de pays d’une nouvelle vague d’augmentations des droits de douane – la plus importante à ce jour, particulièrement punitive envers la Chine (104%).

09:55
Le secteur bancaire touché par la tourmente boursière
La crainte d’un ralentissement, voire d’une récession, due aux taxes douanières imposées par Donald Trump n’a pas épargné les valeurs bancaires. A l’ouverture des marchés européens, Société générale a ainsi chuté de 4,16 %, BNP Paribas de 3,97 %, Crédit agricole de 2,31 %. A Milan, UniCredit a reculé de 3,9 %, à Francfort, Deutsche Bank a perdu 2,97 %, et à Madrid, Santander a cédé 3,1 %.
Pour ces poids lourds financiers, la sanction est d’autant plus importante que le début de l’année avait été faste, l’indice Euro Stoxx du secteur banquier profitant de la solidité des résultats financiers de 2024, dopés par la remontée des taux d’intérêt et la bonne santé des activités de marché.
Le secteur bancaire est l’un des plus exposés à l’évolution des cycles économiques, donc à la menace d’un ralentissement marqué de la croissance, provoqué par la guerre commerciale, qui s’accompagnerait d’une dégradation de la qualité du crédit aux ménages et aux entreprises, l’activité de base des banques.
Cette perspective devrait logiquement augmenter le « coût du risque », c’est-à-dire les provisions passées par les banques pour couvrir d’éventuels défauts de remboursement liés à une remontée du chômage et à une multiplication des faillites.
D’autres compartiments cycliques, comme ceux de l’automobile (− 2,56 %), de la consommation de biens personnels (− 2,68 %), du pétrole et du gaz (− 3,45 %), sont délaissés dans la crainte d’un ralentissement. Enfin, les secteurs où la Chine est surreprésentée, comme le luxe (− 2,70 %) et les spiritueux regroupés dans le compartiment des boissons et de l’alimentation (− 1,81 %), souffrent aussi.
La Chine promet des mesures « fermes et vigoureuses » en réponse aux droits de douane américains
Pékin a promis mercredi des mesures « fermes et vigoureuses » pour défendre ses intérêts après l’entrée en vigueur de droits de douane américains de 104 % sur les produits chinois. « Le droit légitime au développement du peuple chinois est inaliénable, et la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine sont inviolables », a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des affaires étrangères, lors d’une conférence de presse régulière.
« Avec une volonté ferme et des moyens abondants, la Chine prendra résolument des contre-mesures et combattra jusqu’au bout, si les Etats-Unis poursuivent [leur] escalade de mesures économiques et commerciales restrictives », a affirmé de son côté le ministère du commerce chinois, cité par l’agence officielle Chine nouvelle.
(source: lemonde.fr)
Le Pape appelle les banques à l’effacement des dettes

Le Pape lance un appel aux banques à effacer les dettes. François a rencontré ce lundi matin au Vatican les délégations de plusieurs instituts bancaires italiens, soulignant leur responsabilité envers la justice sociale. Ils sont nécessaires pour un développement humain intégral, à condition que la finance ne cède pas à la tentation du profit à tout prix.
Xavier Sartre – Cité du Vatican
«Les instituts bancaires ont de grandes responsabilités pour encourager les logiques inclusives et pour soutenir une économie de paix. Le Jubilé à nos portes nous rappelle la nécessité d’effacer les dettes. C’est la condition pour générer de l’espérance et un futur pour la vie de nombreuses personnes». Le Pape François a été très clair en s’adressant ce lundi matin aux représentants de plusieurs banques italiennes, invités à «semer de la confiance». Il s’agit aussi d’une question de «justice sociale» a poursuivi le Saint-Père, incitant à «éduquer la conscience» pour que le poids des jours soit équitablement réparti sur les épaules de chacun comme l’écrivait le père Mazzolari, prêtre italien du XXe siècle, connu pour son engagement social envers les plus déshérités.
Dans son adresse, l’évêque de Rome a dressé le portrait d’un système bancaire et financier capable «d’inclure et de favoriser la durabilité» sans lequel il n’y a pas de développement humain intégral. Les retombées «concrètes» de l’économie et de la finance sur les territoires, les communautés civiles et religieuses, sur les familles sont «une bénédiction pour tout le monde» a-t-il affirmé, comparant la finance au système sanguin de l’économie. «La finance saine ne dégénère pas en comportements usuriers, en pure spéculation et en investissements qui abîment l’environnement et favorisent les guerres».
Le risque d’une finance non civilisée
Cet idéal est cependant battu en brèche dans notre monde globalisé dans lequel «la finance n’a plus un visage et s’est distanciée des gens. Quand l’unique critère est le profit, il n’y a que des conséquences négatives pour l’économie réelle.» Preuve en est, selon le Pape, les multinationales qui délocalisent, «la finance qui risque de se servir de critères usuriers quand elle favorise qui présente déjà des garanties et exclut qui est en difficulté». Autre risque, a estimé François, «la distance des territoires», qui poussent les gens à se sentir «abandonnés et instrumentalisés».
« La complexité du métier de banquier, hautement régulé et si différent du leur, a eu raison des ambitions des GAFA »
L’abandon par Google de son projet de service bancaire Plex montre que la volonté des Google, Apple, Facebook ou Amazon de se diversifier, apportant la rupture à toutes les activités industrielles qu’ils touchent, peine à se concrétiser, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

Pertes & profits. Google renonce à devenir banquier. Il a annoncé, vendredi 1er octobre, l’abandon de son projet intitulé « Google Plex ». L’idée, en chantier depuis plus de deux ans, était de proposer aux utilisateurs du système de paiement Google Pay d’ouvrir un compte donnant accès à une carte de crédit et à des services financiers. Pour ne pas froisser les banques, Google brandissait le drapeau blanc de la coopération. Des établissements comme Citi, la Banque de Montréal ou Stanford Federal Credit Union, disposant de peu d’agences bancaires, ont signé avec la star de Mountain View (Californie).
Google se contentera plus modestement de développer des outils numériques au service des banques. Une volte-face qui doit un peu à la crise sanitaire et beaucoup à la crise interne. En mai, le patron de cette division prometteuse des paiements, Caesar Sengupta, a quitté l’entreprise, emmenant avec lui de nombreux cadres impliqués dans le projet. Il a immédiatement fondé la société Arbo Works, supposée « repenser l’industrie financière ». Et d’envoyer le message que cette révolution annoncée ne passera pas par Google.