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Banky iraisampirenena – Madagasikara: Tatitra tomban’ny fandrosoana eto

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Conjoncture économique – Banque mondiale : Redressement économique mais croissance encore inégale

Peut mieux faire. Telle serait l’observation pour la performance de l’élève Madagascar que la Banque mondiale vient de noter dans sa dernière note de conjoncture économique.

Présentée hier, lors d’une séance qui s’est déroulée, au Carlton, cette note de conjoncture économique analyse les évolutions récentes de l’économie malgache et présente ses perspectives à moyen terme.

Lors de la présentation de la note de conjoncture économique de la Banque mondiale, hier au Carlton.

Investissement privé. Intitulé, « Combler le gap de productivité » cette note objective de l’institution de Bretton Wood parle d’une économie malgache qui se redresse, mais avec une croissance qui reste encore inégale. « Après avoir chuté à -7,1% en 2020, marquant la plus forte récession depuis la crise politique de 2002, la croissance s’est stabilisée à 4,2% en 2024 », indique la Banque mondiale qui cite les investissements privés parmi les moteurs du redressement économique. Cette  croissance  a été principalement portée par l’investissement privé, suivi de la consommation des ménages, tandis que les exportations nettes n’ont pas contribué à cette reprise. Les résultats globaux à l’exportation ont été amoindris, ce qui a ralenti la demande mondiale et fait baisser les prix des principales exportations. Par ailleurs, l’insuffisance des recettes fiscales limite la capacité du gouvernement en matière d’investissement public et de prestation de services. Malgré les efforts déployés pour stimuler les recettes fiscales, le ratio impôts/PIB reste faible, à 10,8% ».

Vulnérabilité. Une croissance économique mitigée en somme et malheureusement  insuffisante pour améliorer les conditions de vie de la population. « La croissance actuelle demeure insuffisante pour réduire durablement la pauvreté ou générer un nombre significatif d’emplois. Près de 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté international de 2,15 dollars par habitant et par jour, et plus de 70% souffrent de privations dans l’accès aux besoins essentiels tels que l’éducation, la santé et un logement décent. Lire la suite »

Banque mondiale, un nouveau cadre de partenariat pays à Madagascar

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D’après les analyses de la Banque mondiale, la pauvreté à Madagascar est le résultat de la stagnation de la croissance. Le diagnostic systématique pays effectué par la Banque mondiale indique que le manque de concurrence et de transparence au cœur de l’Etat et la capture des élites ont entravé les performance de croissance du pays. Le secteur privé qui a un rôle de premier plan à jouer dans l’amélioration de la croissance est quant à lui petit , très peu compétitif et caractérisé par de faible niveaux d’investissements.

La pauvreté persistance s’explique également selon la Banque mondiale par la faiblesse du capital humain et les défaillances de gouvernance, sans parler des différentes crises généralement politiques, mais aussi climatiques. La pandémie de covid-19 a empiré la situation. En 2022, le taux de pauvreté est resté à 75,2%. D’après la Banque mondiale, la Grande île doit relever des défis qui ont entravé son développement à long terme afin de sortir de sa situation difficile. Lire la suite »