Boris Johnson

Liz Truss désignée pour succéder à Boris Johnson

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Souvent comparée à Margaret Thatcher, l’actuelle cheffe de la diplomatie britannique deviendra dans les prochaines heures la troisième femme Première ministre de l’histoire du Royaume-Uni.

Une nouvelle locataire pour le 10, Downing Street. La ministre britannique des affaires étrangères, Liz Truss, a été désignée cheffe du Parti conservateur, ce lundi 5 septembre. Elle deviendra donc mécaniquement, dans quelques heures, la troisième femme Première ministre du Royaume-Uni, succédant à Boris Johnson.

« Merci d’avoir placé vos espoirs en moi pour diriger le parti conservateur, le meilleur parti du monde », a-t-elle remercié à la tribune après une standing ovation. Elle a félicité son adversaire Rishi Sunak, contre qui elle a mené une « campagne difficile ». Liz Truss l’a emporté avec 57,4% des voix contre 42,6% pour Rishi Sunak.


Liz Truss, ministre des Affaires étrangères, devrait succéder à Boris Johnson au poste de Premier ministre. Conservatrice, pro-Brexit, elle veut imposer un style dur à la Thatcher.

NIKLAS HALLE’N / AFP Liz Truss est la favorite pour remplacer Boris Johnson à Downing Street le 5 septembre 2022.

ROYAUME-UNI – L’heure de la succession est arrivée. Ce lundi 5 septembre, Boris Johnson va connaître le nom de son remplaçant au 10 Downing Street après sa démission contrainte début juillet causée par les départs en cascade des ministres excédés par ses scandales à répétition. Sauf coup de théâtre, Liz Truss, actuelle ministre des Affaires étrangères, devrait être choisie par les membres du parti conservateur pour le remplacer.

Endurcie par un riche parcours politique, Liz Truss s’est imposée comme la grande favorite dans la course à Downing Street face à Rishi Sunak, ex-ministre des Finances qui a été l’un des premiers à démissionner et resté prisonnier de son image de riche banquier technocrate.

Le vote s’est terminé vendredi et les résultats seront connus ce lundi à la mi-journée. « Cela sera une très très grande surprise si elle ne gagne pas », explique à l’AFP John Curtice, politologue à l’université de Strathclyde, relevant la capacité de la ministre à « séduire politiquement les adhérents conservateurs et articuler un message clair pour eux ».

Ralliée au conservatisme et au Brexit sur le tard la ministre de 47 ans a séduit la base du parti au pouvoir, 160 000 adhérents surtout des hommes âgés et blancs très à droite, qui départagent les finalistes à la succession de Boris Johnson. Ses références régulières à Margaret Thatcher y sont pour beaucoup.

Contre le Brexit en 2016

Liz Truss a derrière elle une carrière politique parfois tortueuse. Née le 26 juillet 1975 dans une famille très à gauche, elle a d’abord milité au parti centriste Libéral-Démocrate avant de rejoindre en 1996 les conservateurs, pour qui elle devient députée en 2010, pour la circonscription de South West Norfolk (est de l’Angleterre).

Depuis 2012, elle a enchaîné les postes dans les ministères (Éducation, Environnement, Justice puis secrétaire en chef du Trésor). Elle a connu défaites et revers : elle a failli perdre l’investiture aux législatives en raison d’une aventure extraconjugale et a été rétrogradée par Theresa May après un passage difficile à la Justice.

Elle aurait pu aussi payer son vote contre le Brexit en 2016. Mais elle en est devenue l’une des plus ferventes supportrices, négociant et vantant de nouveaux accords de libre-échange au ministère du Commerce international.

Margaret Thatcher, un modèle

Nommée en 2021 à la tête de la diplomatie britannique – manière pour Boris Johnson de contrôler ses ambitions -, elle se montre intransigeante face à l’Union européenne sur l’Irlande du Nord, et incarne avec Boris Johnson la fermeté contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Une position contraire à celle d’Emmanuel Macron, partisan du dialogue avec Vladimir Poutine. Lire la suite »

Boris Johnson face aux conséquences du Brexit

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Le parti conservateur a subi un sérieux revers lors des élections locales britanniques du 5 mai. Le premier ministre paye là le mécontentent lié à la sortie du Royaume-Uni de l’UE. La situation pourrait devenir très tendue en Irlande du Nord si les résultats définitifs confirment une victoire du Sinn Fein.

Ni la popularité du premier ministre Boris Johnson ni celle du Brexit n’étaient au centre des élections locales britanniques qui ont eu lieu jeudi 5 mai. Mais, six ans après le référendum qui a décidé du divorce avec l’Union européenne (UE), leurs résultats reflètent à la fois un certain désamour des Britanniques à l’égard de leur bouillant dirigeant et le mécontentement lié aux conséquences économiques néfastes de la sortie de l’UE. Le Parti conservateur de M. Johnson a perdu des centaines de sièges dans les assemblées locales, un certain nombre de ses électeurs ayant préféré les travaillistes ou les libéraux-démocrates.

A Londres, dont M. Johnson fut un maire populaire, plusieurs « boroughs » lui ont tourné le dos tandis que, dans le sud de l’Angleterre, les lib-dem, pro-européens, ont séduit d’anciens électeurs conservateurs. Les déboires des tories sont moins nets dans les régions ouvrières du nord de l’Angleterre converties au Brexit par M. Johnson, qui ne retournent que très partiellement au Labour.

Les sondages, comme le porte-à-porte électoral, confirment que les mécontentements liés à la vertigineuse hausse des prix – dont le Brexit est jugé partiellement responsable – et au fonctionnement du système de santé – qui souffre, en dépit des promesses des brexiters – ont nourri la défection des électeurs tories. S’y ajoute la colère alimentée par le scandale des fêtes arrosées de Downing Street pendant le confinement.

Séisme

Mais ce revers électoral serait peu de chose sans le séisme que risque de déclencher la victoire annoncée des nationalistes du Sinn Fein aux élections de l’Assemblée locale d’Irlande du Nord.

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Le Rwanda va accueillir des demandeurs d’asile au Royaume-Uni

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© Fournis par Journal de Bangui Le Rwanda va accueillir des demandeurs d’asile au Royaume-Uni

Le Rwanda a signé un accord de plusieurs milliards de francs CFA avec la Grande-Bretagne pour accueillir des migrants de diverses nationalités qui cherchent à entrer au Royaume-Uni, a appris APA jeudi.

C’est un accord initial de 120 millions de livres sterling, soit près de 95 milliards de francs CFA, conclu entre Kigali et Londres. Le gouvernement britannique cherchait depuis des mois des pays tiers pour envoyer les migrants en attendant de traiter leur dossier. Le Rwanda et le Ghana avaient été évoqués, mais Accra a fermement nié en janvier être en discussion avec le Royaume-Uni sur le sujet.

Le Premier ministre Boris Johnson espère en effet dissuader les traversées illégales de la Manche. Il s’engage, dans un premier temps, à financer ce dispositif à hauteur du montant évoqué. « Le Rwanda se réjouit de ce partenariat avec le Royaume-Uni pour accueillir des demandeurs d’asile et des migrants, et leur offrir des voies légales de résidence » dans ce pays d’Afrique australe, a déclaré dans un communiqué le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta.

Kigali précise que les migrants accueillis seront « intégrés dans les communautés du pays ». « Il s’agit de s’assurer que ces personnes sont protégées, respectées et habilitées à poursuivre leurs propres ambitions et à s’installer de façon permanente au Rwanda si elles le souhaitent », a ajouté M. Biruta. Un des sujets clés du Brexit, la campagne de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le dirigeant britannique conservateur avait promis de contrôler l’immigration. Le nombre de clandestins traversant la Manche a triplé en 2021. Malgré tout, son projet de durcissement de la politique migratoire a été fortement critiqué par des organisations de défense des droits de l’Homme dénonçant son « inhumanité ».

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Covid-19 : Boris Johnson porte un sale coup aux voyages France-Angleterre

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Dans un fâcheux revirement, le gouvernement britannique a décidé de maintenir la quarantaine pour les résidents britanniques, même ceux qui sont pleinement vaccinés, à leur retour de France.

Boris Johnson. DAVID ROSE / AFP

Boris Johnson vient une fois de plus de montrer qu’il peut dire tout et son contraire. Vendredi matin, il confirmait que le 19 juillet serait le «jour de la liberté», avec la levée de presque toutes les dernières contraintes sanitaires, arguant que la vaccination massive des Britanniques permettait de vivre avec le vaccin. Vendredi soir, il punissait les voyageurs venant de France, comme si la protection vaccinale des Britanniques tant vantée n’existait plus…

La nouvelle a fait la Une de la presse car la mesure punit des centaines de milliers de vacanciers britanniques. Dans un fâcheux revirement, le gouvernement britannique a décidé de maintenir la quarantaine pour les résidents britanniques, même ceux qui sont pleinement vaccinés, à leur retour de France. À partir de lundi pourtant, les voyageurs venant de pays classés «orange» – parmi lesquels nombre de pays européens comme l’Espagne et l’Italie – seront exemptés de cette pénible et coûteuse quarantaine de dix jours. Pourquoi cette exception française ? Parce qu’il circule un certain nombre de cas du variant Beta qui a été identifié pour la première fois en Afrique du Sud. Londres s’inquiète d’une résistance de ce variant au vaccin AstraZeneca, majoritairement utilisé dans le pays. La France a donc le droit à une catégorie spéciale, quelque part entre l’orange et le rouge…

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Londres sanctionne la «barbarie» de Pékin contre les Ouïgours

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Boris Johnson a décidé mardi d’interdire les biens fabriqués dans les camps par la minorité musulmane de Chine.

Un policier devant la route menant à ce que Pékin nomme un camp d’éducation dans la province du Xinjiang THOMAS PETER / REUTERS

À la différence d’autres dirigeants européens, Boris Johnson n’a pas peur de fâcher Pékin. Dénonçant la répression chinoise envers les Ouïgours, Londres a dévoilé mardi des mesures visant à interdire les biens liés au travail forcé de cette minorité musulmane du Xinjiang, dans le grand nord-ouest chinois.

En faisant cette annonce, le chef de la diplomatie britannique n’a pas mâché ses mots. C’est une « barbarie que l’on espérait reléguée dans le passé qui est pratiquée aujourd’hui », a déclaré Dominic Raab devant les députés, évoquant « la détention arbitraire, la rééducation politique, le travail forcé, la torture et la stérilisation forcée » des Ouïgours. Le tout pratiqué « à une échelle industrielle ». Face à ces « violations inacceptables des droits humains », le Royaume-Uni avait le « devoir moral » de réagir, a poursuivi le ministre.

Un «appel à agir» de 300 ONG

De nombreux experts internationaux estiment qu’au moins un million de Ouïgours sont détenus dans des camps d’internement et de rééducation politique. Pékin nie et rétorque qu’il s’agit de centres de formation professionnelle destinés à éloigner les habitants de la région de la tentation de l’islamisme, du séparatisme et du terrorisme. Dominic Raab a appelé la Chine à autoriser une enquête indépendante.

Les mesures adoptées par Londres visent à interdire les importations et exportations liées au travail forcé des Ouïgours.

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Merkel and Johnson Blame Trump for Riot, but Europe Also Expresses Hope

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As America’s European allies digested events that rocked Washington, many expressed faith in the strength of U.S. democracy to prevail.

Protesters at the Senate side of the U.S. Capitol on Wednesday in Washington.Credit…Jason Andrew for The New York Times

BERLIN — Chancellor Angela Merkel of Germany and Prime Minister Boris Johnson of Britain on Thursday placed the blame for mob violence at the U.S. Capitol squarely on President Trump.

Ms. Merkel and other leaders of the United States’ strongest allies in Europe expressed faith in the strength of American democracy, although Mr. Johnson said that the riot had undermined the image of the United States.

“These pictures made me angry and sad,” Ms. Merkel said, speaking before an online gathering of her conservative party’s Bavarian partners, the Christian Social Union, minutes after the United States Congress confirmed President-elect Joseph R. Biden Jr.’s victory.

“I deeply regret that since November, President Trump has not accepted that he lost, and did not do so again yesterday,” Ms. Merkel said. “He stoked uncertainties about the election outcome, and that created an atmosphere that made the events of last night possible.”

Speaking at a news conference in London, Mr. Johnson condemned Mr. Trump for encouraging mob violence.

“Insofar as he encouraged people to storm the Capitol, and insofar as the president consistently has cast doubt on the outcome of a free and fair election, I believe that that was completely wrong,” Mr. Johnson said at a news conference in London.

He said he wanted to “unreservedly condemn encouraging people to behave in the disgraceful way that they did in the Capitol.”

Mr. Johnson, who until recently cultivated close ties to Mr. Trump, suggested that the values America represented for the rest of the world had been endangered.

“All my life America has stood for some very important things, an idea of freedom and an idea of democracy,” Mr. Johnson said.

(source: nytimes.com)

Pandemic: new restrictions in England and Scotland

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Britain re-enters sweeping lockdown

Prime Minister Boris Johnson imposed a strict new national lockdown that will remain until at least the middle of February, as Britain’s race to vaccinate its population risked being overtaken by a fast-spreading variant of the coronavirus.

Schools and colleges in England will close their doors and shift to remote learning. Mr. Johnson appealed to Britons to stay home for all but a few necessary purposes, including essential work and buying food and medicine.

The new, highly transmissible variant of the virus has taken hold in London and southeastern England, prompting an alarming spike in case numbers, to close to 60,000 a day, and putting hospitals under acute pressure.

Scotland first: The first announcement of a full-scale lockdown came from Scotland, where the first minister, Nicola Sturgeon, has consistently moved further and faster to try to tame the pandemic.

The U.S. distribution of vaccines has descended into turmoil, with federal, state and local officials blaming each other for botched logistics and funding shortfalls. In New York City, roughly 110,000 people out of more than eight million have received the first of two doses necessary to help prevent serious cases of the disease.

(source: New York Times)


Covid-19: plus de 60.000 nouveaux cas détectés en 24 heures au Royaume-Uni, un record

Une rue presque déserte à Londres, ce mardi, après l’annonce hier soir d’un reconfinement total. TOLGA AKMEN / AFP

Alors que le premier ministre Boris Johnson a annoncé hier un reconfinement total du pays, le nouveau variant du virus continue de se propager à toute vitesse.

C’est du jamais vu depuis le début de l’épidémie. Le Royaume-Uni a enregistré 60.916 nouvelles contaminations au coronavirus en 24 heures, le plus haut nombre de nouveaux cas jamais détectés à ce jour. 830 personnes sont décédées, portant le nombre total de personnes mortes suite à une infection au Covid-19 à 76.305 dans le pays.

(source: le Figaro)

Britain bids adieu to a beloved « Erasmus » education program

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Prime Minister Boris Johnson has vowed to replace the E.U.-wide Erasmus student exchange program with a national version, but former participants and university officials say the decision is shortsighted.

Once able to study and work anywhere in the European Union without a visa, young Britons will now be treated like people from any other country outside the bloc when it comes to applying for educational programs — or jobs. The withdrawal is also a blow for Britain’s vaunted universities, a powerful symbol of its soft power in Europe and around the world, and an important source of income for the country.

In January, Mr. Johnson had said there was “no threat to the Erasmus scheme.” His announcement on Thursday sent shock waves through universities, angered diplomats and upset British students and professors who had benefited from the program.

Quote: “There will be a relative loss of income for British universities, but from a diplomatic and ambassadorial point of view, the loss is invaluable,” said Sean Hand, the vice president in charge of Europe at the University of Warwick, the second-largest source of Erasmus students from Britain.

(source: the New York Times)

Relations post-Brexit : l’Union européenne et le Royaume-Uni trouvent un accord in extremis

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Les ambassadeurs des 27 pays de l’Union européenne se réuniront vendredi à 10 h 30 pour commencer à examiner l’accord.

‘The deal is done ! »

 

Il leur restait une semaine pour se mettre d’accord. Jeudi 24 décembre, après une nuit et une matinée d’ultimes négociations, l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni ont trouvé un terrain d’entente sur leurs relations commerciales après la sortie effective du pays de l’UE, au 1er janvier.

Cet accord, « bon pour l’Europe et le Royaume-Uni », pose des « fondations solides pour le départ d’un ami de longue date » et « protégera les intérêts européens », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi avec le négociateur européen, Michel Barnier. « Nous pouvons laisser le Brexit derrière nous », a-t-elle poursuivi, ajoutant que « l’Union européenne [allait] pouvoir passer à une nouvelle étape ».

La secrétaire d’Etat au commerce international britannique, Liz Truss, a salué la nouvelle sur Twitter. « Nous aurons une relation commerciale solide avec l’UE et approfondirons nos échanges avec nos partenaires dans le monde entier grâce à notre politique commerciale indépendante », a-t-elle écrit. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a, quant à lui, publié sur Twitter une photo de lui exultant, bras écartés et pouces levés, avec pour légende : « L’accord a été trouvé ».

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UK prime minister Boris Johnson tests positive for coronavirus

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Boris Johnson has tested positive for coronavirus.

The prime minister has mild symptoms and will self-isolate in Downing Street, but will continue to take charge of the government’s handling of the crisis.

He posted a video on Friday morning on Twitter saying he has a temperature and a persistent cough. “I am working from home, I’m self isolating, and that’s entirely the right thing to do,” he said. “But be in no doubt that I can continue… to communicate with all my top team and lead the national fightback against coronavirus.”