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CEDEAO : Burkina Faso, Niger et Mali priés de rester dans le bloc régional

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Les dirigeants ouest-africains exhortent leurs homologues du Mali, du Niger et du Burkina Faso à reconsidérer leur décision de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), soulignant les conséquences préoccupantes que cela pourrait entraîner.

Annonce de l’intervention militaire de la Cedeao au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel

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Ce soir, Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur pour l’Institut de Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) en géopolitique, géostratégie et sociologie.


Quatre jours après la fin de l’ultimatum donné par la CEDEAO à la junte nigérienne, l’institution a ordonné le déploiement de la « force en attente » de l’organisation pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, sans préciser dans l’immédiat la forme et le rôle de ce déploiement. Seidik Abba, journaliste spécialiste du Sahel, a répondu à nos questions.

Le Niger ferme son espace aérien « face à la menace d’intervention »

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Le Niger a annoncé dimanche la fermeture de son espace aérien « face à la menace d’intervention qui se précise à partir des pays voisins », ont annoncé les militaires ayant pris le pouvoir à Niamey, précisant que « toute tentative de violation de l’espace aérien » entraînera « une riposte énergique et instantanée ».


Le Niger a annoncé dimanche la fermeture de son espace aérien « face à la menace d’intervention qui se précise à partir des pays voisins », ont annoncé les militaires ayant pris le pouvoir à Niamey, précisant que « toute tentative de violation de l’espace aérien » entraînera « une riposte énergique et instantanée ».

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Coup de force au Niger : le président retenu au palais, la Cédéao dépêche des médiateurs

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Au Niger, le président Mohamed Bazoum serait retenu au palais présidentiel. Tout serait parti d’un mouvement d’humeur entre le chef de l’État et le chef de la garde présidentielle. Le président aurait signé sa propre démission après des négociations avec les membres de sa garde présidentielle qui l’ont retenu quelques heures plus tôt dans la journée. Des centaines de manifestants ont apporté leur soutien au président aux abords du palais présidentiel. 


CEDEAO: Les dirigeants ouest-africains décident de créer une force régionale face au djihadisme et aux coups d’Etat

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Réunie en sommet à Abuja, la Cedeao a exigé que la junte malienne libère avant le 1er janvier 46 soldats ivoiriens prisonniers depuis juillet.

Le Gambien Omar Touray, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), à Abuja, le 4 décembre 2022. KOLA SULAIMON / AFP

Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont décidé, dimanche 4 décembre à Abuja, de créer une force régionale vouée à intervenir non seulement contre le djihadisme, mais aussi en cas de coup d’Etat – comme la région en a connu plusieurs depuis deux ans –, a indiqué un haut responsable de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Les chefs des Etats membres de la Cedeao ou leurs représentants réunis en sommet ont aussi exigé que la junte au pouvoir au Mali libère avant le 1er janvier 46 soldats ivoiriens prisonniers depuis juillet, a déclaré Omar Touray, président de la Commission de la Cedeao. A défaut, l’organisation régionale prendra des sanctions, a expliqué un diplomate ouest-africain à un correspondant de l’AFP sous le couvert de l’anonymat, alors que cette affaire est source de graves tensions entre le Mali et la Côte d’Ivoire, tous deux membres de la Cédéao. Le président togolais, Faure Gnassingbé, qui joue les bons offices dans cette crise, se rendra au Mali pour « exiger » la libération des soldats, a ajouté le diplomate.

« Les dirigeants de la Cedeao ont décidé de recalibrer notre architecture sécuritaire », a dit M. Touray. Il s’agit de prendre en main leur « propre sécurité » et non plus de s’en remettre à des acteurs extérieurs, a-t-il expliqué. Ils sont « résolus à établir une force régionale qui interviendra en cas de besoin, qu’il s’agisse de sécurité, de terrorisme ou de rétablir l’ordre constitutionnel dans des Etats membres », a-t-il déclaré.

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Afrique de l’Ouest : la Cedeao maintient la pression sur les putschistes

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© NIPAH DENNIS / AFP Afrique de l’Ouest : la Cedeao maintient la pression sur les putschistes

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a maintenu vendredi la pression sur la junte au pouvoir au Mali, où les sanctions restent en place, et en Guinée et au Burkina Faso, menacés de nouvelles sanctions. Jusqu’à présent, les quatre coups d’État qu’a connus la région depuis 2020 ont appelé des réponses différentes de la part de la communauté internationale et, en première ligne, de la Cedeao, dont les trois pays sont membres. Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, pays en proie à des crises politiques, mais aussi sécuritaires pour les deux premiers, ont tous trois été le théâtre de coups d’État militaires depuis août 2020. Le Mali a même vécu deux putsch.

La Cedeao affiche sa fermeté

L’enjeu de ce sommet qui se tenait à Accra, au Ghana, était d’importance et l’organisation a ainsi décidé de maintenir les lourdes sanctions économiques infligées au Mali le 9 janvier 2022, lorsque la junte a affiché son intention de se maintenir plusieurs années à la tête du pays, annonçant qu’elle n’organiserait pas d’élections fin février comme prévu initialement.

La Cedeao « invite les autorités de transition (du Mali) à adhérer au calendrier de 12 à 16 mois de transition recommandé » pour la durée de la transition avant le retour des civils au pouvoir.

Par ailleurs, l’organisation ouest-africaine a décidé vendredi de sanctionner la Guinée si elle ne présentait pas de « calendrier acceptable pour la transition » avant fin avril 2022, et le Burkina Faso s’il ne libérait pas l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré d’ici au 31 mars 2022, selon le communiqué final de la réunion des chefs d’État de la Cedeao.

L’organisation précise qu’en cas de non-respect de ses demandes elle imposera des sanctions contre les membres du gouvernement et du Conseil national de transition (CNT). Les autorités de transition du Burkina écoperont elles aussi de « sanctions individuelles » si elles n’obtempèrent pas.

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Urgent/ Le Mali ne participera plus au Sommet de la CEDEAO: qui voulait piéger le Colonel Assimi Goïta ?

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Le Mali renonce finalement à envoyer une délégation à Accra pour le Sommet extraordinaire prévu demain vendredi 25 mars. Un changement de dernière minute intervenu dans le programme qui attend les participants a fait changer d’avis à la délégation malienne qui devait venir. A Bamako, on a semble-t-il, flairé un mauvais coup de la CEDEAO.

© Fournis par AfrikMag CEDEAO

Le Mali ne participera pas au Sommet de la CEDEAO à Accra. C’est l’information que vient de livrer il y a quelques instants le chef de la délégation malienne. Le Ministre des Affaires Etrangères du Mali, l’ambassadeur Abdoulaye Diop est celui qui devait conduire la délégation malienne, en l’absence du Colonel Assimi Goïta. Le chef d’Etat malien avait prévu de suivre le Sommet extraordinaire par visioconférence.

Mais contre toute attente, les dirigeants de la CEDEAO changent les critères du Sommet. A en croire le ministre malien, en dernière minute des discussions ont porté sur le format sur lequel la rencontre devrait avoir lieu. « Suite aux consultations avec la CÉDEAO, il est retenu que le format du Sommet est un huis clos entre Chefs d’Etat.« , fait savoir le ministre Abdoulaye Diop. Qui en tire une conséquence de fait.

« Dès lors, la participation de la délégation ministérielle Malienne n’est plus nécessaire« , conclut le ministre malien des Affaires Etrangères.

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Retrait des forces Barkhane et Takuba du Mali : conférence de presse à l’Elysée

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La France et ses partenaires impliqués dans la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel ont décidé de retirer leurs forces militaires du Mali, jugeant désormais impossible de coopérer avec la junte malienne.

Le président français Emmanuel Macron, le président du Sénégal et de l’Union africaine, Macky Sall, le président du Ghana et de la CEDEAO, Nana Akufo-Addo ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel, étaient réunis à l’Elysée ce jeudi.

Coup d’État en Guinée : les putschistes veulent un gouvernement d’union nationale

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Au lendemain du coup d’Etat, l’armée est dans la rue et la situation est plutôt calme même si quelques échauffourées ont été signalées. Des scènes de joie ont éclaté dans plusieurs quartiers proches de l’opposition.

La CEDEAO suspend la Guinée de l’instance après le coup d’Etat

Quelques jours après avoir pris le pouvoir, les putschistes ont libéré des dizaines d’activistes et d’opposants au président déchu Alpha Condé. La plupart avaient été arrêtés lors des mobilisations contre le troisième mandat de Condé, réélu en octobre 2020 sur fond de vives tensions. Les militaires menés par le chef des forces spéciales, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, ont promis de procéder à de nouvelles libérations. Ils insistent également sur la prochaine ouverture d’une « concertation » nationale pour définir les modalités de la transition politique conduite par le futur gouvernement.

Afrique: Exit le franc CFA, vive l’ECO !

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Quinze Etats ouest-africains, dont le Nigeria, partageront sous peu (d’ici à 2020) la même monnaie appelée « ECO ». Décision prise par le Comité inter-ministérielle des ministres des Finances et des Gouverneurs des Banques centrales de la zone concernée.

L’analyste Anouar Hassoune, PDG de WARA, explique pourquoi cette décision non seulement signe la fin du franc CFA (Communauté française d’Afrique) dans la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest créee en 1975) , mais sera également lourde de conséquences pour la convergence des économies dans cette région.

Banque centrale commune, taux de change fixe? (autres questions en filigrane: compétitivité, attractivité, fiabilité…)