Commission de l’Union Africaine
Présidence de la commission de l’Union africaine : Richard Randriamandrato candidat officiel de Madagascar

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato, sera dans la course pour briguer le poste de président de la Commission de l’Union africaine.
Madagascar a officiellement désigné Richard Randriamandrato comme candidat pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine (UA). Ancien ministre des Finances et des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato se lance dans cette compétition de haut niveau pour siéger à la tête de l’exécutif de cette organisation continentale. Son nom a été communiqué officiellement, hier, auprès de l’instance africaine et qui va marquer le coup d’envoi de cette compétition qui s’annonce rude entre les Etats qui ont présenté des challengers. En effet, quatre candidats sont en lice pour cette course. Outre Richard Randriamandrato, on trouve Mahmoud Ali Youssouf, proposé par Djibouti ; Anil Kumarsingh Gayan, représentant l’île Maurice ; et Rail Odinga, candidat du Kenya. La présidence de la Commission de l’Union africaine est un poste clé pour influencer les politiques continentales et promouvoir la coopération entre les pays africains. La compétition sera donc serrée pour déterminer qui prendra les rênes de cette organisation stratégique. Pourtant, beaucoup d’analystes du continent donnent Rail Odinga comme favori dans cette course.
Hery Rajaonarimampianina
L’Afrique du Sud « consternée » par la nomination d’Israël en observateur à l’UA
L’Union africaine a accordé la semaine dernière à Israël le statut d’observateur, qu’il réclamait depuis des années – une victoire diplomatique pour l’État hébreu.

L’Afrique du Sud a dénoncé mercredi la décision « unilatérale » prise la semaine dernière par la Commission de l’Union africaine (UA) d’accorder à Israël un statut d’observateur au sein de l’organisation panafricaine.
Dans une déclaration sans équivoque, Pretoria, qui a assuré l’année dernière la présidence tournante de l’UA, s’est dite « consternée par la décision injuste et injustifiée de la Commission de l’UA d’accorder à Israël le statut d’observateur au sein de l’Union africaine ».
La Commission de l’UA a pris cette « décision unilatéralement sans » consulter ses membres, selon le ministère sud-africain des Affaires étrangères, qui l’a qualifiée « d’inexplicable » et « incompréhensible ».
L’UA a accordé la semaine dernière à Israël le statut d’observateur, qu’il réclamait depuis des années. Une victoire diplomatique pour l’État hébreu qui, selon les deux parties, devrait notamment permettre à Israël d’aider le continent à lutter contre la pandémie de COVID-19 et le terrorisme.
« La décision d’accorder à Israël le statut d’observateur est encore plus choquante en cette année où le peuple opprimé de Palestine a été persécuté par des bombardements destructeurs et la poursuite de la colonisation illégale sur ses terres », a ajouté le ministère.
L’Afrique du Sud soutient la cause palestinienne avec des relations diplomatiques officielles établies en 1995, un an après la fin de l’apartheid. Elle a dégradé son ambassade en simple bureau de liaison à Tel Aviv en 2019.
La « Palestine » a déjà le statut d’observateur à l’UA, où elle compte d’importants soutiens.
L’Afrique du Sud compte demander à Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, de s’expliquer sur cette décision, et espère que la question sera discutée entre chefs d’État et de gouvernement.
« L’Afrique du Sud est fermement convaincue que tant qu’Israël n’est pas disposé à négocier un plan de paix sans conditions préalables, il ne devrait pas avoir le statut d’observateur » au sein de l’UA, a-t-elle déclaré.
(source: huffingtonpost.fr)