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Présidentielle américaine : Liz Cheney, fille de l’ex-vice-président républicain, affiche son soutien à Kamala Harris

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Lors d’un meeting de la candidate démocrate jeudi, la fille de Dick Cheney a appelé à « placer le patriotisme devant l’affiliation partisane ». L’ex-élue est l’une des rares voix au sein du Parti républicain à s’élever avec constance contre Donald Trump.

La candidate démocrate à l’élection présidentielle et vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, et l’ancienne membre républicaine de la Chambre des représentants, Liz Cheney, à Ripon (Wisconsin), le 3 octobre 2024. EVELYN HOCKSTEIN / REUTERS

L’image est frappante. Elle fera date dans la présidentielle américaine, même si elle ne modifiera pas l’équilibre des forces en présence. Deux femmes se tenaient côte à côte sur scène à Ripon (Wisconsin), jeudi 3 octobre, lors d’un meeting de campagne démocrate. Deux femmes aux opinions souvent divergentes mais réunies par les circonstances, celles d’une nouvelle candidature de Donald Trump. Deux femmes aux mots très semblables en ce jour : Kamala Harris et Liz Cheney. La fille de l’ancien vice-président Dick Cheney, ancienne élue du Wyoming à la Chambre des représentants, venait apporter son soutien à la candidate démocrate. « Dans cette élection, placer le patriotisme avant l’affiliation partisane n’est pas une aspiration, a souligné la républicaine. C’est notre devoir. »

Le meeting était organisé dans un lieu symbolique, où furent posées les bases du Parti républicain, en 1854. Liz Cheney a rappelé, pour commencer, son propre engagement. Petite main dans une campagne à 10 ans, premier vote citoyen pour Ronald Reagan en 1984, une longue carrière au département d’Etat, où elle a défendu la ligne néoconservatrice de son père, puis au Congrès. « J’étais une républicaine avant même que Donald Trump ne commence à s’arroser d’autobronzant », a-t-elle plaisanté. Ce rappel visait à répondre au discrédit dont essaie de l’accabler l’ex-président, en la présentant comme une traîtresse à son propre parti.

« Aujourd’hui, je vous demande à tous ici présents et à ceux qui nous écoutent dans notre grand pays de nous rejoindre, a dit Liz Cheney. Je vous demande d’être à la hauteur du moment. Je vous demande de vous tenir dans la vérité et de rejeter la cruauté dépravée de Donald Trump. Je vous demande, au lieu de cela, de nous aider à élire Kamala Harris présidente. » Et la foule de crier, enthousiaste : « Merci, Liz ! Merci, Liz ! »

Préserver la Constitution

On l’avait connue froide, impitoyable et méthodique, en tant que membre de la commission d’enquête parlementaire sur l’assaut contre le Capitole du 6 janvier 2021. Liz Cheney avait ensuite promis de s’engager contre Donald Trump, qui l’avait fait battre lors des primaires dans le Wyoming, en août 2022, en soutenant un autre candidat. En août, l’ex-élue, devenue professeure à l’université de Virginie, n’avait pas participé à la convention démocrate de Chicago, contrairement à certains autres républicains, comme son ancien collègue à la Chambre des représentants, Adam Kinzinger. Liz Cheney réservait son ralliement officiel pour plus tard, afin de peser davantage dans la campagne. Elle avait finalement annoncé, début septembre, qu’elle voterait Kamala Harris.

(source: lemonde.fr)

 

États-Unis: Bernie Sanders veut faire effacer la dette étudiante de 1.060 milliards $US

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Le sénateur indépendant américain Bernie Sanders, qui brigue l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020, a détaillé lundi une nouvelle promesse de campagne: effacer la totalité des 1.600 milliards de dette des étudiants. Cette mesure concernerait 45 millions d’Américains ayant contracté des emprunts pour financer leurs études.

Bernie Sanders avait été battu en 2016 par Hillary Clinton pour briguer l’investiture démocrate aux présidentielles américaines. / LOGAN CYRUS/AFP

Une mesure «révolutionnaire»

«Si nous avons été en mesure de sauver Wall Street, nous pouvons à coup sûr effacer la dette des étudiants», a tweeté Bernie Sanders peu avant d’annoncer cette promesse lors d’une réunion au Capitole à Washington. Cette proposition, qu’il a lui-même qualifiée de «révolutionnaire» et qui a le soutien des démocrates Pramila Jayapal et Ilhan Omar à la Chambre des représentants, serait financée par le prélèvement d’une taxe sur Wall Street, d’après son équipe de campagne.

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Le sénateur avait séduit de nombreux électeurs lors de sa candidature aux primaires démocrates pour la présidentielle de 2016 grâce à ses promesses d’universités sans frais d’inscription et d’effacement de la dette des étudiants. «Tous les Américains auront l’éducation universitaire ou la formation professionnelle dont ils ont besoin tout en voyant toutes les dettes étudiantes effacées», a-t-il poursuivi.

Mesure difficilement applicable

Une telle mesure aurait du mal à être adoptée par un Sénat contrôlé par les républicains. Mais cela exacerbe le duel entre M. Sanders et la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, qui a également proposé d’éliminer la dette estudiantine. Cette dernière propose de supprimer ou de réduire la dette de plus de 95% des 45 millions d’Américains concernés. Ce qui coûterait quelque 640 milliards de dollars.

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Aux États-Unis, le nouveau Congrès s’élève contre le mur de Trump

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Nancy Pelosi, la nouvelle présidente de la Chambre des Représentants américains

Le psychodrame dure depuis quinze jours. Faute d’accord politique sur le budget fédéral à cause d’une interminable querelle sur le renforcement de la sécurité frontalière et l’endiguement de l’immigration illégale, la paralysie des institutions gouvernementales («shutdown») se prolonge, propageant un vent d’inquiétude sur l’économie américaine.

D’un côté, le président américain Donald Trump arc-bouté sur son projet de «mur» avec le Mexique, cette promesse jetée en pâture à son noyau de fidèles ultraconservateurs, devenue l’alpha et l’oméga de son mandat. Il veut 5,6 milliards de dollars pour amorcer la pompe et ne signera aucun document tant que le Congrès n’aura pas accédé à ses exigences. De l’autre, l’opposition démocrate, victorieuse aux élections de mi-mandat («midterms») le 6 novembre, décidée à rendre coup pour coup au chef de l’État impopulaire et démagogue, et donc à ne pas céder un pouce de terrain sur la question du mur.

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