Dubaï

Tourisme et Immobilier – Un poids lourd de Dubaï s’intéresse au pays

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Selon Mohamed Alabbar, fondateur du groupe Emaar Properties, le leadership d’un pays fait la différence pour attirer les investisseurs.

Poids lourd mondial dans les secteurs de l’immobilier, du tourisme et de l’hôtellerie, Mohamed Alabbar, est en prospection à Madagascar. Celui qui est à l’origine du Burj Khalifa et du Dubaï Mall a affirmé son intérêt pour le secteur du tourisme dans la Grande Île.

Un futur brillant. Ce sont les mots de Mohamed Alabbar, fondateur du groupe Emaar Properties, au sujet du secteur du tourisme et de l’hôtellerie à Madagascar. Des mots qu’il a dits à sa sortie d’une réunion de travail avec Andry Rajoelina, président de la République, et quelques ministres, au palais d’État d’Iavoloha, hier.

Durant un bref entretien avec la presse, à l’issue de cette réunion, Mohamed Alabbar a été dithyrambique sur le potentiel du tourisme dans la Grande Île. Des mots galvanisants au regard de la réaction du chef de l’État, qui se tenait à ses côtés. Le patron d’Emaar Properties est, en effet, un poids lourd dans plusieurs domaines, notamment dans celui de l’immobilier, du tourisme et de l’hôtellerie. Il est l’un des entrepreneurs les plus puissants et les plus influents dans le secteur immobilier mondial.

Le groupe Emaar Properties fait partie de la poignée d’entreprises qui ont transformé Dubaï. Ils ont fait de cette ville-État un hub des affaires et du tourisme mondial, notamment le tourisme de luxe. Le Burj Khalifa, qui détient actuellement le record mondial du plus haut gratte-ciel, et le Dubaï Mall, qui est le plus grand centre commercial au monde, sont estampillés du sceau de l’entreprise fondée par Mohamed Alabbar. À eux s’ajoutent plusieurs autres shopping-malls et hôtels de luxe aux Émirats arabes unis, mais aussi dans plusieurs autres pays dans le monde.

“Il a façonné le skyline des pays du Golfe”, affirme un article du média français, le Journal du dimanche, parlant de Mohamed Alabbar. Visiblement, lorsque le patron d’Emaar Properties parle “d’un futur brillant” pour le tourisme à Madagascar, il parle ainsi en connaissance de cause. D’autant plus que l’entrepreneur a fait une évaluation sur le terrain avant d’affirmer son constat.

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Vol inaugural Dubaï – Antananarivo : oui, mais…

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(crédit: madagascar-tribune.com)
(crédit: madagascar-tribune.com)

Madagascar a accueilli hier le vol inaugural de la compagnie Emirates. L’ouverture d’une nouvelle connexion aérienne à l’international est a priori une bonne nouvelle, à un moment où Madagascar Airlines a suspendu ses vols long-courrier et ne prévoit pas de les reprendre avant 2026. Avec cette liaison vers le hub aérien de Dubaï qui permet ensuite de se connecter à plus de 136 destinations, les voyageurs ont donc à disposition un nouveau centre d’éclatement vers le monde entier en plus de Paris avec Air France (167 destinations), Nairobi avec Kenya Airways (50 destinations) et Addis Abeba avec Ethiopian Airlines (155 destinations).

Il y a en tous cas des réseaux qui doivent se réjouir de l’ouverture de cette ligne. On voit dans les statistiques du commerce de l’or que la quantité infime déclarée au départ de Madagascar, augmente exponentiellement à l’arrivée à Dubaï. Les acteurs derrière cette magie doivent donc se réjouir de cette liaison directe qui raccourcit le circuit, et donc les possibilités de problèmes. On se souvient que les fameux 73,5 kilos d’or interceptés en Afrique du Sud en 2021 avaient été revendiqués par une société basée à Dubaï, et que cette destination revient souvent dans l’actualité du trafic d’or.

Toutefois, théoriquement cette nouvelle ligne devrait être une bonne nouvelle pour le tourisme et le monde des affaires à Madagascar, et pas seulement pour les trafiquants. Ces vols vont multiplier l’offre aérienne vers la Grande Île, ce qui pourrait faire jouer la concurrence et donc contribuer à faire baisser les prix vers une destinations réputée être parmi les plus chères du monde. Le relatif faible nombre de passagers actuel ne permet pas de bénéficier de l’économie d’échelle, ce qui rend Paris-Antananarivo souvent un peu plus cher que Paris-Maurice, ou Paris-Capetown. Or, pour un temps de vol plus ou moins identique, ces destinations présentent pourtant une offre plus alléchante que notre pays. Lire la suite »

Tourisme – Emirates propose quatre destinations au départ de Tana

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D’ici une semaine, les aéronefs de la compagnie Emirates vont commencer à opérer des vols dans le ciel malgache.  Au programme, la compagnie prévoit d’effectuer quatre vols hebdomadaires.

Les aéronefs Emiraties sont reconnus pour leur qualité.

Lancement. L’arrivée de la compagnie aérienne Emirates ouvre de nouvelles ambitions pour Madagascar.  Avec le lancement des vols Emirates à Madagascar, quatre destinations phares du tourisme international seront proposées au départ de la capitale, Tananarive. Cette nouvelle liaison aérienne reliera Madagascar à Londres (Royaume-Uni), Dubaï (Émirats Arabes Unis), Malé (Maldives) et Karachi (Pakistan), offrant ainsi de nouvelles perspectives pour le tourisme malgache. Les opérations de cette compagnie à Madagascar sont prévues pour commencer le 3 septembre.

Cette initiative facilitera les déplacements des touristes internationaux vers Madagascar et ouvrira de nouvelles perspectives de développement pour le secteur. Le gouvernement malgache vise à atteindre un million de touristes d’ici 2030, et cette collaboration avec Emirates représente une étape significative dans cette démarche.

De plus, les tarifs proposés par Emirates sont particulièrement par rapport à ceux d’autres compagnies aériennes desservant les mêmes destinations depuis Madagascar. Par exemple, pour un vol entre Tananarive et Dubaï, Emirates propose des tarifs allant de 420 à 1 631 dollars selon la classe choisie, tandis qu’une autre compagnie desservant la même destination propose des tarifs allant de 425 à 1 002 dollars.

Confort optimal

D’après les informations fournies sur le site des Emirates, les tarifs varient selon les besoins du client. Pour un vol vers Londres (Royaume-Uni), ils oscillent entre 934 et 1 697 dollars selon la classe choisie. De la capitale, Tananarive, vers Dubaï (Émirats Arabes Unis), le coût s’élève de 420 à 1 631 dollars. Les vols de Madagascar vers Malé (Maldives) affichent des prix de 1 101 à 1 329 dollars, tandis que ceux vers Karachi (Pakistan) varient de 882 à 1 110 dollars.

D’ailleurs, les vols émiraties seront effectués à bord de Boeing 777-300ER, offrant un confort optimal avec huit suites en Première Classe, quarante-deux suites en Classe Affaires et trois cent dix sièges en Classe Économique. Cette offre complète celle d’Air Mauritius, qui assure également la liaison vers Dubaï avec un Airbus A350.

Auparavant, les voyageurs venant de Madagascar qui se rendaient dans le hub international devaient passer par Nairobi ou Addis-Abeba, ce qui impliquait quelques heures d’escale ou de changement de vol. Désormais, avec cette nouvelle offre, la compagnie émiraties garantira des vols directs entre Madagascar et les destinations mentionnées.

Le lancement des vols Emirates à Madagascar représente une nouvelle ère pour le tourisme malgache. Cette nouvelle liaison aérienne offre de nombreuses opportunités de développement pour le secteur et permet de positionner Madagascar comme une destination touristique de plus en plus attractive.

(source: Valisoa Andrianirina– lexpress.mg)

 

TENNIS – 5 finales, 5 titres, Ugo Humbert les gros matchs : « Je me dis parfois que je suis né pour ça »

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 Mirado Rakotoharimalala

Une histoire inspirante.

Suite à l’indisponibilité de son entraîneur Jeremy Chardy, Ugo Humbert 🇲🇫 a demandé à sa petite amie Tessah Andrianjafitrimo 🇲🇫, ex-139ème mondial WTA, en cours de récupération de sa blessure, de bien vouloir le « coacher » ces derniers temps.
Tout se passe plutôt pas mal pour le couple : vainqueur de l’ATP 250 de Marseille il y a trois semaines (sur la photo), et vainqueur de l’ATP 500 de Dubaï ce jour.
Ugo Humbert sera classé 14ème mondial ce lundi.
Ugo HUMBERT et Tessah ANDRIANJAFITRIMO au Tournoi de Marseille

100% de réus­site en finale sur le tour, cela est une statis­tique assez incroyable d’au­tant que le Mosellan a soulevé des trophées dans des tour­nois où l’ad­ver­sité était forte. 

En confé­rence de presse, Ugo a évoqué auprès de nos confères de l’Equipe cette capa­cité à se trans­cender quand il s’agit d’un gros match et d’un « gros » adversaire.

« Je me dis parfois que je suis né pour ça. J’adore jouer contre des gros joueurs sur des gros courts, avec une grosse ambiance. Aujourd’hui, par exemple, je n’ai pas paniqué. Pourtant, en début de tournoi, mon niveau n’était pas forcé­ment là. Mais le match contre Hugo Gaston a été impor­tant. Je ne me sentais pas bien mais j’ai trouvé des solu­tions pour m’en sortir. Ça m’a libéré pour la suite. J’ai adoré l’am­biance tout au long de la semaine. Jouer en France, c’est un peu des ambiances de Coupe Davis. Ça m’a motivé du début à la fin »

On rappelle qu’Ugo Humbert a remporté ce dimanche à Marseille, le 5ème titre de sa carrière. Auparavant, il avait soulevé le trophée à Anvers (2020), Auckland (2020), Halle (2021), Moselle Open (2023).

(source: We Love TennisWe Love Tennis)

World Governments Summits – Dubaï: mitarika ny delegasiona malagasy ny Filoha Andry Rajoelina

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Andry Rajoelina à Dubaï : Diplomatie économique et digitalisation comme fer de lance de son second mandat

Le président Andry Rajoelina a quitté le sol malgache, samedi, pour mettre le cap sur les Émirats Arabes Unis où il assistera à la 11ème édition du Sommet Mondial des Gouvernements (WGS) qui se déroulera à Dubaï du 12 au 14 février. En effet, le chef de l’État figure parmi les invités de marque de cet évènement planétaire. 25 chefs d’État et de gouvernement, 120 délégations gouvernementales, plus de 85 organisations et institutions internationales et régionales vont participer à ce sommet. Selon les organisateurs, plus de 4 000 participants y sont attendus. Du côté malgache, le chef de l’État est accompagné par une forte délégation composée entre autres de son épouse Mialy Rajoelina, de quelques membres du gouvernement en l’occurrence la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika, la ministre de la Formation technique et professionnelle Lalatiana Rakotondrazafy, la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle, et le ministre de la Communication et de la Culture, Augustin Andriamananoro. Le Gouverneur de la région Analamanga, Hery Rasoamaromaka, fait lui aussi partie du voyage.

Parmi les chefs d’État qui prendront la parole lors de cet événement figurent le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, le Premier ministre de la République de l’Inde, Narendra Modi, le président du Rwanda, Paul Kagame, le président du Kenya William Ruto, le président de la République Kirghize, Sadyr Japarov, le président des Maldives, le Dr. Mohamed Muizzu, le président de l’île Maurice Prithvirajsing Roopun et le président des Seychelles Wavel Ramkalawan.

Opportunités

Pour sa part, le président Andry Rajoelina s’exprimera lors de la session plénière prévue se dérouler demain à 15 heures. Le numéro Un malgache évoquera certainement les expériences malgaches en matière de gouvernance, de capital humain, de formation et de digitalisation. En effet, le Sommet WGS de Dubaï cette année, constitue une occasion pour les dirigeants du monde entier de mener des discussions sur les opportunités et les défis majeurs de l’ère du numérique. Il présentera certainement aussi les trois piliers de son second quinquennat. Andry Rajoelina entend faire de la diplomatie économique et la digitalisation le fer de lance de son deuxième mandat. Madagascar est donc présent à Dubaï non pas en tant que simple spectateur mais égalemnet et surtout en tant qu’acteur majeur de la réflexion mondiale sur l’avenir de la gouvernance dans le monde. Andry Rajoelina participe durant son séjour aux Émirats Arabes Unis, à plusieurs sessions plénières et tables rondes programmées dans le cadre du 11e Sommet Mondial des Gouvernements. Plusieurs rencontres bilatérales avec des hauts dirigeants mondiaux figurent aussi dans son agenda. Sauf changement de dernière minute, le numéro Un malgache aura une entrevue avec le Premier ministre indien Narendra Modi. MOU.

Mais l’évènement très attendu de ce déplacement présidentiel reste la signature du Mémorandum d’entente relatif à la mise en œuvre du programme Digital school. Ce projet prévoit la modernisation de l’enseignement à Madagascar, notamment par la promotion du télé-enseignement et l’utilisation des nouvelles technologies dans le transfert des connaissances. Selon les explications de la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle, un million d’enfants malgaches à travers le pays, aussi bien dans le secteur public que privé, vont bénéficier du Digital school. Durant sa visite dans le district de Moramanga vendredi dernier, le chef de l’État a fait une annonce relative à ce projet. La concrétisation viendra donc sous peu avec cette signature de MOU à Dubaï. La 11e édition du Sommet Mondial des Gouvernements ouvre ses portes ce jour au Souk Madinat Jumeirah de Dubaï.

(source: Davis R- Midi M/kara)

À la COP28, un « accord historique » sur les énergies fossiles adopté, ovation dans la salle à Dubaï

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Le président de la COP28, le Sultan Al Jaber a convoqué une séance plénière dans la matinée afin de faire approuver ce nouvel accord.

GIUSEPPE CACACE / AFP A la COP28 le Sultan Al Jaber applaudit l’adoption d’un accord visant à « transitionner » hors des énergies fossiles, le 13 décembre 2023 à Dubaï

CLIMAT – Ovations et applaudissement. Il était un peu avant 8h30 ce mercedi 13 décembre quand de la fumée verte est sortie de la COP28 à Dubaï. Quelques heures après que la présidence émiratie a dévoilé un nouveau projet de compromis, il a été adopté par l’ensemble des pays présents. Surprise, il renforce l’appel à abandonner les énergies fossiles dans le but d’atteindre la neutralité carbone en 2050, quand son prédécesseur suscitant un tollé n’en évoquait même pas la « sortie ».

Ce nouveau document, dont la publication a été attendue toute la nuit par des négociateurs privés de sommeil, propose pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat des Nations unies de mentionner toutes les énergies fossiles, largement responsables du changement climatique.  Il s’agit d’une décision « historique pour accélérer l’action climatique », a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l’ONU.

Seule la « réduction » du charbon avait été actée à la COP26 à Glasgow. Jamais le pétrole ni le gaz n’avaient été désignés.

Alors que chaque mot a été négocié par les Emiratis, le texte appelle désormais à « transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques ».

L’appel à accélérer l’action dès la décennie en cours était une exigence de l’Union européenne et de nombreux autres pays.

« S’éloigner », « abandonner »

En choisissant le terme de « transitioning away » (« transitionner hors de », « s’éloigner », « abandonner » selon les traductions possibles en français), le texte ne parle plus de « phase-out » (« sortie ») du pétrole, du gaz et du charbon, un terme devenu depuis des mois la bannière derrière laquelle se rangeaient plus d’une centaine de pays et des milliers d’ONG.

Dans ce projet d’accord figure également une reconnaissance du rôle joué par des « énergies de transition », allusion au gaz, pour assurer la « sécurité énergétique » des pays en développement, où près de 800 millions de personnes manquent d’accès à l’électricité. Lire la suite »

Record number of fossil fuel lobbyists get access to Cop28 climate talks

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UAE-hosted summit admitted at least 2,456 people affiliated with oil and gas industries, analysis finds

A flare stack at petroleum refinery in Port Arthur, Texas A flare stack at petroleum refinery in Port Arthur, Texas. Despite the record tally at Cop27, the number of lobbyists this year is four times higher this year. Photograph: Rex Wholster/Alamy

At least 2,456 fossil fuel lobbyists have been granted access to the Cop28 climate negotiations, according to an analysis.

The figure calculated by the Kick Big Polluters Out (KBPO) coalition is a record number that raises further questions about the fossil fuel industry’s influence over this year’s UN summit, which is being run by the president of the United Arab Emirates’ national oil company.

The scale of oil and gas influence in Dubai is unprecedented, with almost four times as many industry-affiliated lobbyists than the number registered for Cop27 in Sharm el-sheikh – which itself was a record year.

Lobbyists vying to push the interests of oil and gas companies such as Shell, Total and ExxonMobil outnumber every country delegation apart from Brazil (3,081), which is expected to run Cop30 in 2025, and the host country, which registered 4,409 attenders.

Fossil fuel lobbyists also outnumber official Indigenous representatives (316) by seven to one – another sign, say campaigners, that oil and gas industry profits are being prioritised over a sustainable planet and frontline communities.

Caroline Muturi, a coordinator the campaign group Ibon Africa, said: “These findings tell us that the dynamics within these spaces remain fundamentally colonial. Cops have become an avenue for these corporations to greenwash their polluting businesses and foist dangerous distractions from real climate action.”

The revelations come during another catastrophic year for the climate, with supercharged extreme weather events striking every corner of the world, from unprecedented rainfall in Libya, severe drought threatening the Amazon, and a sharp increase in heat deaths from Arizona to southern Europe.

Scientists say such destructive storms, drought and heat would have been almost impossible without the warming caused by burning fossil fuels, which must be phased out to avoid total climate breakdown.

Momentum to secure a commitment to phase out fossil fuels at Cop28 has been growing, especially among the most vulnerable countries, but many of the biggest polluting countries are holding out.

The irreversible loss and damage in developing countries is estimated by some studies to be greater than $400bn annually – and expected to rise – so time is of the essence.

Rachel Rose Jackson, a research director at Corporate Accountability, said: “If Cop28 doesn’t deliver a fossil fuel phase out, we know who to blame. We are angry, and we are over having to explain again and again why the fossil fuel industry should not be writing the climate rules.”

KBPO is a coalition of more than 450 organisations across the world calling for an end to fossil fuel companies’ influence in climate policy. After years of pressure for greater transparency, the UN caved and this year required applicants to declare who they represent, which may partly explain the rise in oil and gas lobbyists, as they may previously have attended previous Cops incognito.

The data on lobbyists was compiled by the organisations Corporate Accountability, Global Witness and Corporate Europe Observatory from the UN’s provisional list of about 84,000 participants at Cop28, and is the most in-depth study into fossil fuel industry presence at any talks to date. It found:

  • Fossil fuel lobbyists received more passes than the combined total of delegates (1,609) from the 10 most climate vulnerable countries combined, including Somalia, Chad, Tonga, Solomon Islands and Sudan.

  • Many fossil fuel lobbyists were granted access as part of a trade association, of which nine of the 10 largest came from the global north. This included the Geneva-based International Emissions Trading Association, which brought 116 people including representatives from Shell, TotalEnergies and Norway’s Equinor.

The sharp rise in industry lobbyists is perhaps unsurprising given recent revelations that the host country planned to use climate meetings with other countries to promote deals for its national oil and gas companies.

The Cop president, Sultan Al Jaber, was recorded claiming there was “no science” indicating that a phase-out of fossil fuels is needed to restrict global heating to 1.5C (2.7F) above preindustrial levels.

(… more at theguardian.com)

Agreement to phase out fossil fuels would be huge for humanity, says Gore

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Exclusive: former US vice-president and climate activist says phase-out can be only measure of success for Cop28

Al Gore said there was still time to give some young people hope and alleviate much suffering due to the consequences of climate change. Photograph: Peter Dejong/AP

An agreement by countries to phase out fossil fuels would be “one of the most significant events in the history of humanity”, according to Al Gore, amid wrangling by governments at Cop28.

It would be a “welcome surprise” if world leaders agreed at the climate talks to call for an end to fossil fuels, but such a declaration would have “enormous impact” upon the world, Gore told the Guardian at the gathering in the United Arab Emirates.

“If there were a decision here to surprise the world to say ‘OK we get it now, we’ve made enough money, we will get on with what needs to be done to give young people a sense of hope again and stop as much as suffering as possible and start the phase-out of fossil fuels’, it would be one of the most significant events in the history of humanity,” the former US vice-president said.

Gore, now a prominent advocate for action on the climate crisis, welcomed the establishment of a loss and damage fund for developing countries worst hit by heatwaves, droughts, floods and other disasters but added the amount of money committed to it by rich countries is a “pittance” and that the crucial element at the Dubai gathering would be an agreement to wind down fossil fuels.

“There is only one measure of success for Cop28: will it include a commitment to phase out fossil fuels or not,” he said. “If it does include such a commitment it will be a smashing success; if it does not it will be a failure.”

More than half of the 200 countries that are represented at Cop28 have signalled they would support agreement language that mentions a phase-out of fossil fuels. John Kerry, the US climate envoy, has said it is “hard for anybody to understand” why the primary cause of the climate crisis would be allowed to continue, while António Guterres, secretary-general of the UN, urged leaders on Friday to unambiguously back the end of oil, coal and gas. “Not reduce. Not abate. Phase out,” Guterres said.

However, the consensus format of these UN summits means that countries have to all assent to the text of an agreement and it is understood that countries such as Russia, China and Saudi Arabia are uncomfortable with a compact that would call time on fossil fuels.

Oil companies, many posting record profits, are planning large expansions in drilling, including Adnoc, the national oil company of the UAE which is headed by Sultan Al Jaber, who is also president of Cop28. Al Jaber has strenuously denied allegations that he is using the climate summit as a way to further oil and gas deals for Adnoc.

Gore, however, said that Adnoc is “one of the dirtiest companies, it’s one of the least responsible companies” and that the appointment of Al Jaber to head Cop28 has been damaging.

“They made a mistake, let’s be honest, in angling to put a fossil fuel company CEO in charge of this Cop28,” he said. “I mean it’s absurd. It’s totally ridiculous.”

(source: theguardian.com)

Dubaï maintenant ! Inondations et tempêtes Des vents soufflant à 195 km/h ont emporté des maisons

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De fortes pluies accompagnées d’orages et de vents violents ont frappé Dubaï, aux Émirats arabes unis, provoquant des inondations dans toute la ville, des routes impraticables et des dégâts importants aux bâtiments publics.

La police de Dubaï a émis une alerte, avertissant le public de rester à l’écart des plages et des zones sujettes aux inondations. Dans le même temps, le Centre météorologique national des Émirats arabes unis a émis des avertissements jaunes et orange, sensibilisant aux conditions météorologiques extrêmes.