Faritra Atsimo

Fitadiavam-bola maloto: « misy tambajotra tsy maintsy hiadiana » hoy ny Minisitry ny Fiarovam-pirenena

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Nisy atrikasa notarihan’ny Jeneraly Richard Rakotonirina izay niarahan’ny Foloalindahy sy ny Sefo Fokontany, ny Olom-boafidy ary tompon’andraikitra isan-tsokajiny tao amin’ny Renivohi-paritra Atsimo Andrefana nandinika ny « économie criminelle ». « Fikatsahana tombon-tsoa manokana » no tena fototry ny olana. Manana andraikitra sy fanoitra lehibe amin’ny  ady hatao ny Sefo Fokontany, hoy ny Minisitra.


Guy Ratrimoarivony, «La juste appréciation»

Guy Ratrimoarivony était le plus ancien dans le grade le plus élevé, avant son départ à la retraite, ce 17 novembre 2004. Le jour de ses soixante ans. Celui qui fut Secrétaire général du Ministère de la Défense (1989 à 1992) et Secrétaire général du même ministère rebaptisé des Forces armées (1992 à 1994), m’avait alors accordé une interview (supplément à L’Express de Madagascar du 17 novembre 2004).

En 2004, le général de corps d’armée Guy Ratrimoarivony estimait les effectifs de l’Armée malgache à 14800 hommes: «Une petite division» avais-je alors ironisé.

VANF : On se moque volontiers de l’Armée malgache où les généraux seraient bientôt plus nombreux que la troupe. Le «ventre mou» des capitaines est devenu un double menton de lieutenants-colonels et de colonels : comment peut-on gérer ces «cinq boutons» qui attendent leurs étoiles de général?

RATRIMOG : C’est tout le problème de l’Armée. C’est vraiment le grand, grand, problème de l’Armée. C’est malheureux à dire, mais on avait recruté trop d’officiers. À l’Académie Militaire, on avait des promotions de 150 à 200. Vers 1986, j’avais fait une conférence au Comité Militaire pour le Développement et j’avais signalé que, dans quatre-cinq ans, on allait avoir des problèmes avec les capitaines parce qu’il y en avait trop. Malheureusement, c’était arrivé en 1991. Les échauffourées sur l’axe Est, parce qu’il y avait déjà des barrages militaires, ont été le fait de jeunes capitaines intégrés dans un cadre, je dirais politique, puisque une grosse partie des recrutements d’élèves officiers, à l’époque des promotions de 150, était sponsorisée par les différents partis. On avait des «listes complémentaires», plusieurs «listes complémentaires», ce qui montrait qu’il y avait des interventions entretemps. Lire la suite »