G5 Sahel

Le G5 Sahel combat aussi les djihadistes le Coran à la main

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Les djihadistes doivent aussi être combattus le Coran à la main. Fondé en 2014 à Nouakchott pour répondre à un défi sécuritaire, le G5 Sahel s’est engagé, dès sa deuxième conférence, en mai 2015 à Niamey, à mettre en place des outils idéologiques, notamment théologiques, permettant de lutter contre l’islam radical.

Des soldats originaires du Burkina Faso lors d’une patrouille en mars 2019. Luc Gnago/REUTERS

L’alliance entre la Mauritanie, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et le Mali n’a, depuis, cessé de renforcer cette action envers les populations susceptibles de céder aux sirènes de l’islamisme. Mais cette politique doit encore être promue, estime le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, qui est sans doute le mieux placé pour la mener.

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Terrorisme : les pays du G5 Sahel réclament l’aide de la communauté internationale

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A l’occasion d’un sommet tenu le 15 décembre à Niamey, les présidents des Etats membres du G5 Sahel ont tiré la sonnette d’alarme au sujet de la menace terroriste qui plane sur la région malgré la présence d’un important dispositif sécuritaire.
Les cinq présidents des Etats membres du G5 se rencontrent à Niamey pour évoquer la situation sécuritaire dans la région, le 15 décembre (2019). © BOUREIMA HAMA Source: AFP
Cinq Etats sahéliens ont décidé le 15 décembre à Niamey de renforcer leur coopération et ont appelé la communauté internationale à les soutenir pour endiguer le péril djihadiste qui frappe de plus en plus violemment ces pays. «Les chefs d’Etat réitèrent leur volonté de tout mettre en œuvre pour améliorer la coordination entre la force conjointe, les forces nationales et les forces internationales alliées», selon le communiqué final du sommet qui a réuni les présidents du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie, qui forment le G5 Sahel. Les chefs d’Etat du G5 ont également lancé un appel aux autres pays de la grande région pour «un renforcement de la coopération entre les services de sécurité et de renseignement dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière», selon le communiqué. Les présidents ont encore demandé à la communauté internationale de «renforcer son soutien» contre «la menace terroriste», et redemandé à l’ONU de renforcer le mandat de sa force militaire conjointe anti-djihadiste et celui de la Minusma au Mali, selon le communiqué final. Le même jour, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a mis en garde sur les ondes de France Inter contre la constitution d’«un arc de groupes terroristes» du Sahel jusqu’au Proche-Orient.

 

Le rôle de la France au Sahel conforté ?

Dans une allusion à la polémique sur la présence des forces étrangères au Sahel, parfois contestée par les populations, le président nigérien Mahamadou Issoufou a estimé que «pour combattre le terrorisme, [les pays sahéliens avaient] besoin non pas de moins d’alliés mais de plus d’alliés».