Hong Kong a surmonté ses défis et « renaît de ses cendres », a déclaré jeudi le président chinois Xi Jinping, à son arrivée dans l’ancienne colonie britannique pour célébrer les 25 ans de son retour sous domination chinoise.
US Secretary of State Mike Pompeo fabricates and disseminates rumors so frequently that it reveals his ignorance and prejudice against China, the spokesperson of China’s Ministry of Foreign Affairs said, highlighting four things that embody Pompeo’s ignorance.
Zhao Lijian made the remarks at a Thursday press conference, when he was asked to comment on Pompeo’s statement that Beijing treats Hong Kong as « one country, one system, » and undermines the Hong Kong people’s human rights and basic freedom.
Zhao presented four things to explain Pompeo’s ignorance.
For one, he knows nothing about the national security law for Hong Kong, which clearly states that human rights should be respected and protected. « The law punishes the very few while protecting the majority. After the law was enacted, Hong Kong’s social order will be stabilized and the business environment will be improved, which will benefit the majority of Hong Kong residents and international investors. »
U.S. President Donald Trump officially cut ties with the World Health Organization, continued to criticize China for its COVID-19 response and blasted the country for a new law targeting Hong Kong. Priviledges granted to Hong Kong to be suppressed.
Donald Trump choisit la guerre froide avec la Chine
Le président américain a acté la cassure en multipliant les gestes de défiance, notamment à propos de Hongkong. Sa détermination tranche avec la mansuétude dont il a longtemps fait preuve à l’égard de la Chine.
Entre la Chine et les Etats-Unis, l’heure est désormais à la guerre froide. Donald Trump l’a acté, vendredi 29 mai, en multipliant les gestes de défiance vis-à-vis de Pékin. Le président des Etats-Unis va ainsi lancer le processus de révocation des exemptions accordées à Hongkong, du fait de la remise en cause de son statut spécial par les autorités chinoises.
« Cette décision aura un impact sur l’ensemble des accords que nous avons avec Hongkong », a assuré Donald Trump, qui a qualifié de « tragédie pour le peuple de Hongkong, pour la Chine, et pour le monde entier » les atteintes contre l’autonomie concédée en 1997 par les autorités chinoises, lors de la rétrocession du territoire à la Chine par la Couronne britannique. Cette autonomie devait s’étendre pendant un demi-siècle. Pékin « n’a pas tenu sa parole », a assuré le président après le feu vert donné à une loi de sécurité nationale par le Parlement chinois. « La Chine a remplacé sa formule promise “un pays, deux systèmes”, par “un pays, un système” », a-t-il ajouté.
En réponse à la loi de sécurité nationale que Pékin veut imposer à l’ex-colonie britannique, Downing Street entend accorder un droit de résidence aux habitants du territoire. La Chine dénonce une « violation » de l’accord de rétrocession.
Une manifestante brandit un passeport pour Britanniques d’Outre-mer à Hongkong, le vendredi 29 mai 2020. Kin Cheung / AP
Jusqu’alors discret, Londres a voulu marquer son soutien à Hongkong, jeudi 28 mai, en annonçant que tous les détenteurs d’un passeport « BNO » (British National Overseas, pour Britanniques d’outre-mer) se verraient offrir « une voie » vers la nationalité britannique, si la Chine imposait sa loi de « sécurité nationale » sur l’ancienne colonie britannique.
« Si la Chine applique sa décision, elle viole l’autonomie et les libertés du peuple de Hongkong. Ce n’est pas seulement une question légale, mais cela relève des obligations internationales de la Chine », a souligné jeudi Dominic Raab, ministre britannique des affaires étrangères, qui s’est par ailleurs associé à ses collèges canadien, australien et américain pour dénoncer, dans une déclaration conjointe, une décision chinoise qui « mine le principe d’un pays, deux systèmes ».
Selon Downing Street, près de 350 000 Hongkongais détiennent un BNO. Ce document n’a de passeport que le nom : il ne donne pas un droit de séjour et de travail illimités au Royaume-Uni, mais permet quand même de séjourner jusqu’à six mois dans le pays sans visa, et offre accès aux services consulaires britanniques hors de Chine et de Hongkong. Sont éligibles au BNO tous les Hongkongais nés avant 1997, année de la rétrocession de Hongkong par le Royaume-Uni à la Chine : ils sont environ 2,9 millions dans ce cas.
Des manifestants trop jeunes pour en bénéficier
Si la Chine persévère dans l’application de sa loi de sécurité nationale, « nous changerons ce statut, nous supprimerons la limite des six mois et permettrons aux détenteurs de passeports BNO de venir au Royaume-Uni, de postuler à un travail ou de poursuivre des études pendant douze mois, ce qui leur ouvrira la voie à une demande d’accès à la citoyenneté britannique », a expliqué M. Raab. La Chine a dénoncé la proposition britannique, la qualifiant de « violation » de l’accor
d de rétrocession, le passeport BNO n’ouvrant pas à un droit de résidence au Royaume-Uni.
L’offre de Londres vaudrait aussi pour les proches des titulaires des passeports BNO, a ajouté Downing Street vendredi 29 mai. Les autorités n’ont pas précisé à ce stade si elles s’engageaient à faciliter des démarches administratives pour l’obtention de la nationalité britannique. Par ailleurs, une grande partie des manifestants directement visés par la répression chinoise à Hongkong sont probablement trop jeunes pour prétendre à ce document, ont relevé beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux.
Des centaines de personnes, notamment de nombreuses familles avec enfants, ont manifesté, dimanche 1er décembre, à Hong Kong, pour dénoncer l’usage par la police de gaz lacrymogène, après une rare période de calme en près de six mois de contestation politique.
Les manifestants, dont certains tenaient des ballons jaunes et des pancartes sur lesquels on pouvait lire « Pas de gaz lacrymogène, sauvez nos enfants », ont traversé le quartier d’affaires de Hong Kong en direction du siège du l’exécutif local.
Cette journée de mobilisation intervient une semaine après des élections locales marquées par une écrasante victoire du camp pro-démocratie auquel Pékin et l’exécutif local continuent de refuser toute nouvelle concession. La police a autorisé trois rassemblements pour la journée de dimanche, en délivrant une « lettre de non objection », et a appelé les participants à rester pacifiques.
Les manifestants sont appelés à se joindre à une marche en direction du consulat américain, destinée à remercier Washington pour son soutien au mouvement de contestation.
Plus de 12 000 grenades lacrymogènes tirées
Dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier populaire de Mong Kog, des manifestants ont bloqué des routes et la police a fait à trois reprises usage de gaz lacrymogène, pour la première fois depuis le scrutin du 24 novembre. Depuis le début du mouvement de contestation en juin, plus de 12 000 grenades lacrymogènes ont été tirées, selon la police.
Dimanche, une vidéo circulait sur Internet montrant un manifestant agresser brutalement un homme qui essayait de dégager une barricade. Dans cette séquence filmée, le commentateur se moque de la victime qui trébuche avant de s’effondrer après avoir été frappée à la tête avec un lourd objet. Du sang s’écoule de sa blessure.
Le chef de la police hongkongaise, Chris Tang Ping-keung, a indiqué, dimanche à la radio, que cette attaque s’est produite samedi soir à Mong Kok. « Cela aurait pu le tuer », a-t-il affirmé. Une source policière a confirmé qu’une enquête est en cours.
Trois personnes blessées lors des manifestations
L’état de santé de la victime n’est pas connu. Les autorités hospitalières ont indiqué que trois personnes ont été conduites à l’hôpital samedi soir, après avoir été blessées lors de manifestations. L’une est ressortie et les deux autres se trouvent dans un état stable.
Dans la soirée, des gaz lacrymogènes ont été tirés dans plusieurs endroits, alors que des militants radicaux vandalisaient des commerces considérés comme pro-régime et lançaient des projectiles contre la police.
Les policiers ont procédé à plusieurs arrestations, selon des témoins.
Le mouvement pro-démocratie a débuté en juin à la suite du rejet d’un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine continentale. Celui-ci a depuis été suspendu, mais les manifestants ont élargi leurs revendications.
Une marée humaine a déferlé dans les rues de Hong Kong le 9 juin pour protester contre un projet de loi du gouvernement local pour extrader les résidents vers la Chine…