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Cao Bang: les soldats sacrifiés d’Indochine
« Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, c’en sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation » CDt Hélie de Saint Marc
Résidence Rainilaiarivony : un musée à Amboditsiry

Le samedi 8 Octobre 2016, le ministre malgache de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine et l’ambassadeur du Japon à Madagascar ont procédé à la pose de la première pierre de deux bâtiments à la Résidence Rainilaiarivony pour restaurer ce patrimoine malgache.

C’est une première pierre symbolique qui a été posée sur le chantier de la Résidence Rainilaiarivony à Amboditsiry. Financés par le Japon à hauteur de (1,4 Md d’Ar) 1 milliard 400 millions d’Ariary, les deux bâtiments en cours de construction seront dédiés à la restauration des collections historiques et d’autres articles du musée.
« Rainilaiarivony a marqué les annales de l’histoire de Madagascar. Il a été non seulement le Premier ministre durant trois règnes consécutifs mais il a surtout fait basculer la Grande île dans la modernité. Par ailleurs, la Résidence Rainilaiarivony a été reconnue patrimoine culturel national en 1978 » a rappelé Jean-Jacques Rabenirina, ministre de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine. Quant au nouvel ambassadeur du Japon à Madagascar, Ichiro Ogasawara, il a fait part que ce projet d’envergure marque « une étape importante dans l’histoire de la solidarité et de la coopération Madagascar- Japon ».
Amboditsiry : La Résidence Rainilaiarivony devient site Patrimonial national
1 octobre 2019
L’entretien et la restauration de biens immobiliers classés monuments historiques est l’un des principaux objectifs de l’Etat. En effet, le patrimoine culturel est un des systèmes les plus importants pour la construction d’une identité commune sur le territoire d’un pays. Hier, dans le but de réhabiliter et de conserver le domaine de Rainilaiarivony, les représentants du Ministère de la Communication et de la Culture sont venus à Amboditsiry. ..

Pendant presque deux décennies, ce patrimoine architectural crée un conflit entre l’Etat malgache et les descendants de Rainilaiarivony. Si le premier veut restaurer et conserver ce monument historique pour la génération future, le deuxième n’est pas de cet avis. « Cette résidence appartient à notre arrière grand- père, alors, c’est notre héritage », a affirmé Allan Rajimison, arrière petit-fils de Rainilaiarivony. Quant au Directeur Général de la culture Francis Alexandre Razafiarison, il informe que « Cet ancien domaine de Rainilaiarivony est parmi les dix sites patrimoniales à réhabiliter. Un appel d’offre est lancé pour réaliser ce projet ». D’après un spécialiste d’un patrimoine culturel matériel, le patrimoine national est un bien public, alors cette résidence est pour tous les citoyens malgaches. Il est à noter que La résidence est classée monument historique par le décret n°78-257 du 4 novembre 1978. En outre, dans le dessein du programme ZPPAUP ( Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager) de la capitale malgache, mis en place par la coopération CUA-RF, la résidence d’Amboditsiry est aménagée dans le but de préservation de l’ensemble paysager existant, et de valorisation d’un lieu représentatif d’un personnage hautement symbolique dans l’histoire de l’lle Rouge.
Un bâtiment d’un siècle et demi. Attribuée par le roi Andrianjaka au début du XVIIe siècle à l’arrière grand- père de Rainiharo, le grand-père de Rainilaiarivony, la résidence d’Amboditsiry est devenue la maison du dernier à la deuxième moitié du XIXe siècle. La résidence fait partie d’un ensemble de propriétés foncières et immobilières comme celle de fasan-dRainiharo ,le Rova d’Andafiavaratra et autres.
À l’aube du XXe siècle, pendant que les Français commencent à s’implanter à Madagascar, Rainialaiarivony est maintenu en résidence surveillé. Avant son départ en exil pour l’Algérie, l’homme d’Andafiavaratra rédige son testament léguant ainsi ladite résidence à son petit-fils Ratelifera. La maison est construite par l’architecte anglais James Cameron en 1863. Le jardin couvre 3.88 hectares. La beauté a été exceptionnelle que Rainilaiarivony y emmenait la Reine Rasoherina alors très malade, pour sa convalescence. C’est également de là qu’elle fait sa dernière apparition à la population en avril 1888.
TICAD VI: le Japon consacre $30 milliards à l’Afrique en 3 ans
Lors de la 6ème conférence TICAD -Tokyo International Conference on African Development), le Premier Ministre japonais, Shinzo Abe, s’est engagé dans son discours à Nairobi (Kenya), devant 32 Chefs d’Etats africains et les Secrétaires Généraux de la Banque Mondiale et du PNUD, à ce que son pays investisse 10 milliards de dollars d’ici à 2018, avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), dans le développement d’infrastructures, notamment dans le secteur énergétique, et le renforcement de capacités des ressources humaines.
Le secteur privé nippon contribuera aussi à hauteur de 20 autres milliards de dollars pour soutenir cet ambitieux effort pour rendre bien visible et efficace la politique japonaise sur le continent, par la création d’un Forum économique public-privé nippo-africain. Cette institution, appelée à siéger de façon permanente, réunira ministres et patrons d’entreprises et d’autres organisations économiques, « pour que les compagnies japonaises et africaines travaillent davantage ensemble ».
La part de Madagascar peu volumineuse pour le moment

La délégation malgache, conduite par le Président Hery Rajaonarimampianina, s’est vue confirmer à cette occasion l’octroi de 370 millions de dollars pour l’extension du Port de Toamasina pour devenir un port d’éclatement de l’Océan Indien. Ce projet prévu de longue date a été suspendu à cause du coup d’état de 2009.
Qu’est-ce que la TICAD ?
Bruyantes manifestations des japonais contre la re-militarisation de leur pays

L’occupation du Japon correspond à la période de l’histoire du Japon de septembre 1945 à septembre 1952.
Le commandant en chef des forces alliés dans le Pacifique, le général Douglas MacArthur, devient gouverneur militaire du Japon après la signature des actes de capitulation du Japon le 2 septembre 1945, mettant un terme à la Seconde Guerre mondiale. Il doit assurer la direction d’un pays exsangue, qui doit rapatrier, au lendemain de la guerre, 6 millions de compatriotes sur l’archipel nippon. De plus, il doit céder les trois quarts des terres que l’Empire du Japon s’était constituées dans le cadre de sa politique expansionniste en Asie (entre 1929 et 1945).
La structure administrative impériale est préservée, quoique les forces d’occupation américaines soient les seules maîtresses à bord jusqu’à la tenue d’élections libres. Mais, la situation du pays est catastrophique, avec des villes en ruine et de faibles récoltes laissant présager une famine imminente. De fait, les autorités d’occupation ont bien du mal à faire face aux problèmes qui lui sont liés : ceux de la misère sociale, du chômage, de la prostitution et du marché noir.
De leur côté, les États-Unis font l’expérience du nation building afin de mettre fin dans la mentalité des vaincus à un militarisme dont la nature radicale avait stupéfié tous les belligérants.
La comparaison avec l’époque des Empires amène les médias à surnommer MacArthur « vice-roi du Pacifique ». Le général américain se comporte dans ce pays en proconsul et son rôle s’avère aussi déterminant que celui d’un Chef d’état. Lire la suite »
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