législatives

Dissolution, extrême droite, économie… Emmanuel Macron répond aux journalistes

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« Je ne veux pas donner les clés à l’extrême droite en 2027! »

Le président de la République Emmanuel Macron a mis en garde mercredi contre des « alliances contre-nature aux deux extrêmes » et appelé à un rassemblement autour de la majorité présidentielle.

Elections législatives: L’Observatoire Safidy confirme les irrégularités

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L’Observatoire électoral Safidy a livré ses première constations sur les élections législatives du 29 mai dernier lors d’une conférence de presse samedi dernier à son siège à Ambatonakanga. Dans ce rapport préliminaire, elle fait état de plusieurs irrégularités et quelques incidents inquiétants.

Le taux de participation dans les bureaux de vote observés par Safidy est de 41,6%, présentant une légère hausse par rapport à celui de 2019 qui était de 40,71%. Néanmoins, une diminution est constatée par rapport à la dernière élection présidentielle 2023 avec un taux de 46,35%.

Le jour du scrutin s’est déroulé dans le calme mais avec quelques incidents et plusieurs irrégularités dont l’intensité varie selon les circonscriptions observées. Le traitement des résultats est malheureusement entaché par des incendies des bâtiments administratifs, selon Safidy.

Pour cet Observatoire, les élections législatives du 29 mai 2024 ont semblé être une prolongation de l’élection présidentielle de novembre de 2023. Malgré la multitude de candidats indépendants, l’existence de deux principales plateformes d’opposition et un grand nombre de partis politiques, Madagascar a souffert d’un manque de diversité d’opinions et d’idéologies durant la campagne électorale.

Des lacunes, des incohérences et des vides juridiques persistent dans les lois électorales actuel. Entre autres, l’ineffectivité des dispositions sur la transparence du financement des campagnes électorales et le défaut de réglementation de la pré-campagne électorale.

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Législatives : Des anciens ministres en difficulté dans leurs fiefs respectifs

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Solo Andriamanampisoa, Hajo Andrianainarivelo et Bary Rafatrolaza sont tous sur la mauvaise pente à l’issue du vote du 29 mai.

Être un ancien membre du gouvernement ne garantit pas une victoire en roue libre à une élection. Les élections législatives du 29 mai dernier en sont une illustration frappante.

Plusieurs anciens ministres ont échoué à transformer leur notoriété et leur expérience gouvernementale en succès électoral, illustrant que la visibilité politique ne suffit pas toujours pour conquérir les urnes. Solo Andriamanampisoa, ancien ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, en est un exemple saisissant. Malgré ses avantages en termes de visibilité et d’influence dans sa circonscription, les premières tendances indiquées par la commission électorale montrent qu’il n’est pas à l’abri d’une défaite à Fandriana. De même, Haingo Nambinina, ancienne ministre de la Population et ancienne gouverneure de l’Amoron’i Mania, se retrouve en deuxième position à Ambositra, selon les premiers dépouillements. Lalatiana Rakotondrazafy, qui a dirigé le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, connaît un sort similaire à Faratsiho, sa ville natale, où elle n’arrive qu’en seconde place.

Seconde place. La situation est tout aussi complexe pour Tianarivelo Razafimahefa, ancien ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation et conseiller spécial du président de la République. Bien qu’il talonne son adversaire, il occupe provisoirement la seconde place à Ambatolampy. Dans cette circonscription, Lire la suite »

Tournée présidentielle : « La loi n’est pas respectée », dénonce l’opposition

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La tournée présidentielle fait face à de vives critiques.

Une semaine après l’ouverture officielle de la campagne électorale pour les législatives, le président Andry Rajoelina a commencé sa tournée. Les réactions s’enchaînent, surtout dans le camp de l’opposition.

« Qu’on le veuille ou non, cette tournée aura des influences sur le choix des électeurs  aux élections législatives ». Des vives réactions ont suivi la publication de l’agenda présidentiel pour les onze jours précédant le jour du scrutin du 29 mai. Dans le camp de l’opposition, on dénonce une simple stratégie électorale pour faire élire des candidats IRMA (Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina) en difficulté. « Comme par hasard, la tournée présidentielle prend fin le 27 mai, dernier jour de la campagne », avance-t-on. Me Hanitra Razafimanantsoa, candidat Firaisankina dans le premier arrondissement de la capitale a même indiqué, hier, durant le Talk Show Miara-Manonja, qu’ « il s’agit tout simplement d’une campagne afin de donner un coup de pouce aux candidats du pouvoir »

Avertissements

« Toute inauguration officielle est interdite pendant la durée de la campagne électorale », précise la loi organique 2018-08, relative au régime général des élections et des référendums, dans son article 61, alinéa 1. Une disposition qui n’est pas respectée par le président en personne, a soutenu Hanitra Razafimanantsoa qui a souligné que « à travers ses actions, Andry Rajoelina prouve qu’il n’est pas le président de tous les Malgaches mais celui de son parti et de ses partisans ». En fait, le même article indique, dans son alinéa 2, qu’ « aucune annonce majeure liée à, ou visant à créer une perception favorable envers un parti politique, un candidat ou une liste de candidats ne doit être faite par l’Administration de l’Etat ou des collectivités territoriales décentralisées pendant la période de la campagne électorale ». Face à cette situation, l’opposition interpelle, pour la énième fois, la CENI et la HCC. Florent Rakotoarisoa, président de la HCC, a d’ailleurs déjà soutenu qu’ « il n’y aura aucune tolérance envers ceux qui ne respectent pas la loi ».  Reste à savoir si ces avertissements sont seulement pour l’opposition.

Infrastructures

En tout cas, comme l’a déjà rappelé la Haute cour constitutionnelle (HCC) dans un communiqué du 8 mai, « toute inauguration officielle est interdite pendant la durée de la campagne électorale », les équipes du président Rajoelina évitent de parler d’inauguration dans leur communication autour de l’événement. Elles avancent surtout des  “descentes sur terrain” pour «  offrir les infrastructures qui viennent d’être construites et pour réaliser la vision de l’Etat dans l’amélioration de la situation sociale des populations ». Ainsi, des kits solaires, des CSBII, et d’autres infrastructures seront offerts à la population. À Fianarantsoa, des artistes étaient même présents afin d’attirer plus de monde.

Confiance
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Scrutin: La HCC intransigeante face aux fraudes

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Le président de la HCC et l’envoyée spéciale de l’OIF à Ambohidahy, hier.

Les mesures seront renforcées pour éviter toutes sortes de fraudes tout au long du processus électoral. Tel est l’objectif de la HCC pour les prochaines élections législatives. 

Stricte. Tel sera le mot d’ordre pour la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) durant tout le processus électoral. «Cette fois-ci, on va frapper fort. Aucune sorte de fraude électorale ne sera tolérée et l’utilisation de biens publics tout au long du processus sera punie». Ce sont les mots de Florent Rakotoarisoa, président de la HCC, hier à l’issue de sa rencontre avec Calmy-Rey, l’envoyée spéciale de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Ambohidahy.

L’objectif de la Haute Cour est d’avoir des législatives les plus transparentes possible. Pour ce faire, les sanctions prévues par la loi seront appliquées telles que la disqualification pour les candidats pris en fraude lors de la campagne électorale et l’annulation partielle ou totale des résultats si l’infraction est commise lors du vote.

En outre, Florent Rakotoarisoa mentionne la possibilité de poursuites pénales pouvant aboutir à l’emprisonnement pour les auteurs d’infractions électorales. En ce moment, la HCC prépare les dossiers afin de porter plainte et lancer des poursuites pénales contre des auteurs de fraudes électorales perpétrées lors de l’élection présidentielle. Cette plainte sera bientôt envoyée au ministère. Le numéro Un de l’institution d’Ambohidahy donne l’exemple de la présence d’un bulletin unique non plié dans une urne et de nombreuses autres fraudes qui se sont déroulées dans le Sud de l’île.

Accompagnement

Néanmoins, le président de la HCC a tenu à exprimer la volonté de l’institution qu’il préside de tout faire pour que le processus électoral se passe sans accroc. Il a pu en parler avec la représentante de l’OIF lors de leur réunion peu avant. À noter que cette rencontre entre dans le cadre d’une mission pour observer les réalités afin de pouvoir accompagner l’île dans le processus électoral pour l’OIF.

La représentante de cette organisation déclare avoir eu un échange intéressant avec le président de la Haute Cour. «J’ai eu un grand intérêt à échanger avec le président de la Cour à propos de la préparation des prochaines élections législatives. L’objectif est d’analyser la situation et d’accompagner le processus électoral», s’exclame-t-elle.

Quant à Florent Rakotoarisoa, il déclare que l’OIF lui a demandé quel est l’objectif de la HCC pour les élections législatives. «Faire mieux que lors de l’élection présidentielle».

C’est la réponse donnée par le numéro Un de l’institution d’Ambohidahy. Il insiste aussi pour dire que toutes les mesures prises lors de la présidentielle de novembre seront appliquées et renforcées. En même temps, il a tenu à envoyer une pique à ceux qu’il considère comme détracteurs des institutions comme la HCC ou la Ceni. Selon lui, il est plus avéré d’apporter des preuves tangibles sur les irrégularités constatées que de critiquer sans fondement.

(source: Ravo Andriantsalama – lexpress.mg)

Élections législatives : Vers la mise en place d’une coalition de l’opposition pour avoir la majorité

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Les prochaines législatives risquent de mettre le régime dans une position inconfortable.

L’année 2024 sera également une année électorale. Outre les élections communales, les législatives auront des enjeux importants, notamment la constitution de la majorité à l’Assemblée nationale.

La course à Tsimbazaza se trouve parmi les grands rendez-vous politiques de l’année 2024. L’idée commence à émerger au niveau de l’opposition sur la composition des candidats et des listes qu’elle mettra en lice. D’après les informations, une coalition de l’opposition, formée par les principaux partis des candidats qui ont fait barrage à Andry Rajoelina durant la présidentielle, est en gestation. L’objectif est d’avoir le plus de sièges possible pour former une majorité au sein de l’Assemblée nationale. Même si l’identité des partis qui roulent pour cette éventuelle alliance n’est pas encore dévoilée. Il s’agit des principaux partis qui ont déjà une longue expérience électorale et ont des députés élus lors de la dernière législature. En effet, le Collectif des candidats a déjà fait noter que la lutte prendra plusieurs formes, et cette stratégie en est certainement une.

Proposition de loi

L’opposition reste toutefois sur ses exigences avant de prendre part à cette joute électorale. Pas plus tard que ce lundi, le Collectif des candidats a fait savoir, dans une déclaration commune, que « le Collectif des candidats est prêt à affronter toutes les élections quand des mesures concrètes seront prises pour améliorer l’environnement électoral et lorsque toutes les lois seront respectées ». Une proposition de loi relative aux élections a été d’ailleurs déjà déposée auprès de l’Assemblée nationale afin d’améliorer l’environnement électoral à Madagascar, compte tenu des recommandations des observateurs électoraux nationaux et internationaux. Il reste à savoir si dans la composition actuelle de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) et de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les partis membres du Collectif des candidats accepteront de prendre part à ces élections si cette proposition de loi est prise en considération.

Cohabitation

En tout cas, avec la notoriété de ces partis dans leur fief respectif, le régime peut avoir certaines craintes. En effet, personne n’ignore que le Tiako i Madagasikara (TIM), le Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM), le Malagasy Miara-Miainga (MMM), le Malagasy Tonga Saina (MTS), le Tsara Tahafina, le Firaisankinan’ny Tia Tanindrazana (FTT), le Mihava Tour, le An’i Kristy, l’Antoko Politika Madio (APM) ou encore le FMI Malagasy et l’ARB auront leurs mots à dire, jusqu’à pousser le régime à la cohabitation, s’ils gardent leur unité. Avec « la maison orange » gangrenée actuellement par la compétition interne, les prochaines législatives risquent de mettre le régime dans une position inconfortable. Le débat sur l’article 54 de la Constitution reviendra sûrement sur le tapis. Selon l’alinéa 1 de cette disposition constitutionnelle « le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale ». Néanmoins, la composition du nouveau gouvernement, avec l’ouverture annoncée par le président Rajoelina, portera certainement un coup à la solidarité fragile de l’opposition.

(source: Julien R. – Midi M/kara)