Edmundo González Urrutia had fled to Spain after Nicolás Maduro declared victory in July elections.
Edmundo González Urrutia speaks to an audience during the Europe Forum Breakfast in Madrid on 23 December 2024. Photograph: Luis Soto/ZUMA Press Wire/REX/Shutterstock
Venezuelan authorities have announced a $100,000 reward for information leading to the capture of exiled opposition candidate Edmundo González Urrutia, who insists he beat President Nicolás Maduro at the polls.
He fled to Spain in September after Maduro claimed victory in the 28 July election and cracked down hard on dissent.
González, 75, vowed to return to his troubled, economically distressed country to be sworn in as president on 10 January instead of Maduro, who is due to take the oath of office that day.
Judicial officials told AFP that the wanted poster with González’s face would be displayed at airports and police checkpoints around the country.
Venezuelan opposition members holed up in Argentine embassy call it ‘prison’
Spain granted González asylum on 20 December after Venezuela announced charges of conspiracy and racketeering against him.
Le président brésilien Lula (premier plan) et le président vénézuélien, Nicolas Maduro, à Brasilia, le 30 mai 2023. UESLEI MARCELINO / REUTERS
Alors que le chef de l’Etat brésilien réitère ses demandes au Vénézuélien Nicolas Maduro de publier les procès-verbaux du scrutin du 28 juillet, la direction du Parti des travailleurs a reconnu la victoire du chavisme.
Faire respecter la norme démocratique sans s’aliéner un allié historique : voilà la difficile équation que tente de résoudre le gouvernement de Luiz Inacio Lula da Silva face à la crise électorale au Venezuela. Depuis la présidentielle du 28 juillet, dont le président, Nicolas Maduro, revendique la victoire avec 51 % des voix, le chef de l’Etat brésilien multiplie les appels au pouvoir chaviste à publier les procès-verbaux des bureaux de vote. Lundi 5 août, encore, Lula signait avec Emmanuel Macron un communiqué en ce sens, disant soutenir « l’aspiration du peuple vénézuélien à une élection transparente ».
Pourtant, six jours plus tôt, l’ex-métallurgiste ne voyait « rien de grave » dans la situation en cours chez son voisin. A cette date, la répression des soutiens du candidat de l’opposition, Edmundo Gonzalez Urrutia, qui assure avoir obtenu 70 % des suffrages, avait déjà fait 11 morts. Au 8 août, le bilan atteignait 24 tués, selon diverses organisations de défense des droits humains.
Les apparentes oscillations du président brésilien peuvent d’abord s’expliquer par l’impératif de ne pas connaître le même sort que les sept pays (Argentine, Chili, Costa Rica, Panama, Pérou, République dominicaine et Uruguay) qui ont vu leurs ambassadeurs à Caracas renvoyés le 29 juillet, après avoir demandé la preuve des résultats.
« Un réel risque de guerre civile »
Car le Brésil mène, avec la Colombie et le Mexique, une coalition de pays dirigés par la gauche espérant pouvoir profiter de leur relative proximité avec le régime chaviste pour trouver une issue aux tensions en cours. Jeudi, les trois pays ont publié un nouveau communiqué conjoint, rappelant qu’il « est souhaitable de permettre une vérification impartiale des résultats, dans le respect du principe fondamental de la souveraineté populaire ».
Les représentants de Caracas et l’opposition sont parvenus à un accord d’étape en matière de protection sociale.
Le président de l’Assemblée nationale du VenezuelaJorge Rodriguez (à droite), serre la main du délégué de l’opposition vénézuélienne Gerardo Blyde Perez, après la signature d’un accord pour créer un fonds géré par l’ONU pour financer des programmes de santé, d’alimentation et d’éducation pour les pauvres, à Mexico, le 26 novembre 2022. FERNANDO LLANO / AP
Le pouvoir et l’opposition du Venezuela ont signé, samedi 26 novembre à Mexico, un « accord partiel » qui s’est immédiatement traduit par un allègement des sanctions pétrolières américaines envers le régime de Caracas. Ce dialogue représente « un espoir pour toute l’Amérique latine » et « le triomphe de la politique », a salué le ministre mexicain des affaires étrangères, Marcelo Ebrard.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a salué, lui, un « pas vers un nouveau chapitre » pour son pays, qui doit « continuer d’avancer vers la paix et le bien-être que nous souhaitons tous ».
Le dialogue s’est ouvert en août 2021 à Mexico, après des tentatives qui ont tourné court en 2018 et 2019. Nicolas Maduro a suspendu les pourparlers deux mois plus tard, après l’extradition aux Etats-Unis d’Alex Saab, un homme d’affaires vénézuélien proche du pouvoir poursuivi pour blanchiment de capitaux.
Les représentants de Caracas et l’opposition vénézuélienne sont parvenus, samedi, à un accord d’étape « en matière de protection sociale », qui permettra notamment de libérer les ressources vénézuéliennes bloquées à l’étranger afin de financer des projets sociaux. Lire la suite »
Des représentants des deux camps ont signé un « mémorandum d’accord » dans l’espoir notamment d’organiser des élections.
Gerardo Blyde Perez, Dan Nylander, Jorge Rodriguez et Marcelo Ebrard, en négociation sur la présidentielle vénézuelienne, à Mexico, le 13 août 2021. MARCO UGARTE / AP
Rassemblés au Musée national d’anthropologie de Mexico, sous la médiation de la Norvège et sous les auspices du gouvernement mexicain, le gouvernement vénézuélien et la « Plataforma Unitaria » – au nom de l’opposition – ont entamé à Mexico, vendredi 13 août au soir, une nouvelle négociation dans l’espoir d’organiser des élections présidentielles et lever les sanctions qui pèsent sur leur pays.
Un « mémorandum d’accord » a été signé par Jorge Rodríguez, au nom du gouvernement du président Nicolas Maduro, et Gerardo Blayde, pour la « Plataforma Unitaria », a constaté l’Agence France-Presse (AFP). Le contenu de ce mémorandum n’a pas été communiqué. Le pouvoir avait déjà autorisé l’opposition vénézuélienne à se présenter en coalition aux élections régionales.
Le Venezuela poursuit la Banque d’Angleterre en justice pour récupérer ses réserves en or, qui valent près d’un milliard d’euros afin, officiellement, de lutter contre le Covid-19. Depuis plus d’un an, ce pactole est une épine politique dans le pied de la banque centrale britannique.
Le Venezuela veut récupérer son or qui dort au Royaume-Uni pour lutter contre le Covid-19. Dans ce qui constitue le dernier acte d’une bataille de longue haleine entre le président vénézuélien Nicolas Maduro et la Banque d’Angleterre, Caracas a décidé de traîner la vénérable institution britannique en justice afin de pouvoir rapatrier 930 millions d’euros en lingots d’or stockés à Londres depuis 2008, a rapporté le Financial Times, jeudi 21 mai.
La plainte, déposée devant la chambre commerciale de la Haute Cour de justice britannique, soutient que le refus de la Banque d’Angleterre de libérer l’or « empêche le Venezuela de faire face à une situation sanitaire d’urgence ». Pour couper l’herbe sous le pied aux détracteurs du régime de Nicolas Maduro, Caracas a précisé que l’argent devait être directement versé au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), qui l’utiliserait pour acheminer du matériel médical et de l’aide aux plus démunis.
De l’or contre le Covid-19
L’Organisation des Nations unies considère, en effet, ce pays d’Amérique du Sud, ravagé par une crise économique depuis cinq ans, comme une « zone prioritaire » à soutenir en cette période de pandémie. Dans son rapport sur le Programme d’aide humanitaire, publié début avril, l’ONU cite le manque de matériel médical, l’immigration des médecins, les fréquentes coupures d’électricité comme autant de facteurs qui fragilisent le système de santé vénézuélien. En outre, les mesures de confinement en place depuis mi-mars et la fermeture des frontières ont encore aggravé la situation économique précaire de la population.
Même si le Venezuela ne fait pas partie des pays les plus durement touchés par le Covid-19, avec seulement 1 121 cas officiellement recensés, l’ONU estime que faute d’aide urgente, la situation pourrait rapidement devenir explosive.
Mais pour faire face à ces défis, Caracas a besoin de fonds, et les caisses de l’État sont vides. Ses réserves de devises étrangères ont fondu à la faveur de la crise économique, tandis que l’effondrement des prix du pétrole a privé le régime de sa principale source de revenus. Les sanctions drastiques imposées par les États-Unis l’ont isolé sur la scène commerciale internationale, et ses alliés traditionnels, comme la Russie ou l’Iran, font face à leur propre urgence sanitaire.
La crise de légitimité politique que traverse le Venezuela depuis janvier 2019 a encore compliqué la situation. Ainsi, le Fonds monétaire international a rejeté, en avril, la demande de Caracas de lui prêter 5 milliards de dollars pour lutter contre le Covid-19, arguant qu’accéder à cette demande reviendrait indirectement à prendre position pour Nicolas Maduro dans sa lutte de pouvoir qui l’oppose à son rival et président autoproclamé, Juan Guaido.
Plus de 900 millions d’euros en or, mais pour qui ?
L’«invasion» d’une poignée de combattants au Venezuela serait le fruit d’un contrat signé entre des membres de l’opposition et la société Silvercorp. Le Washington Post a publié le document, qu’il affirme avoir obtenu de l’opposition.
Des documents d’identité montrés par le président vénézuélien Nicolas Maduro lors d’une réunion un jour après que le gouvernement a déclaré qu’il avait déjoué une tentative d’incursion par des «mercenaires terroristes», au palais Miraflores à Caracas, Venezuela le 4 mai, 2020.
Des membres de l’opposition vénézuélienne très proches de Juan Guaido – le président autoproclamé du pays qui bénéficie du soutien des Occidentaux – ont négocié en octobre dernier un accord avec une petite société de sécurité de Floride, Silvercorp USA, pour qu’elle mène dans le pays une opération visant à chasser du pouvoir le président Nicolas Maduro. Une information confirmée – et assumée – par l’un des signataires de ce contrat, Juan José Rendon, chef du comité stratégique de Guaido basé à Miami, qui a toutefois assuré qu’il n’avait pas donné suite à l’opération.
Le Washington Post a publié ce 7 mai un document sous forme scannée qui reproduirait ce contrat expurgé de certaines parties, dans lequel est fait état d’un accord de près de 213 millions de dollars entre l’entreprise américaine et les signataires pour ce projet de renversement politique. D’après le journal, les termes généraux de l’«accord de service» ont été rédigés par le directeur de Silvercorp, Jordan Goudreau, qui a publiquement revendiqué l’organisation de l’opération. «Ce document a été fourni par des responsables de l’opposition vénézuélienne à la condition que l’une des pièces jointes soit expurgée», précise le quotidien américain.
Le document est on ne peut plus clair quant à la finalité de l’opération : les deux parties prenantes devaient collaborer dans «la planification et l’exécution d’une opération pour capturer / détenir / renverser Nicolas Maduro, renverser le régime actuel et installer le président reconnu Juan Guaido». Un projet qui corrobore les aveux des deux Américains, Luke Denman et Airan Berry, arrêtés le 4 mai, qui ont expliqué, dans un interrogatoire vidéo dont des images ont été diffusées par la télévision publique vénézuélienne, qu’ils avaient été chargés par Silvercorp de prendre le contrôle de l’aéroport de la capitale, Caracas, dans le but d’en exfiltrer Nicolas Maduro.
Pour rappel, les autorités vénézuéliennes ont arrêté sur leur sol plus d’une douzaine de personnes depuis le 3 mai, dont deux ressortissants américains travaillant pour la société de sécurité Silvercorp USA, qu’elles accusent d’une opération d’incursion destinée à renverser Nicolas Maduro. Le président vénézuélien, dénonçant une «invasion de mercenaires», avait à cette occasion lui-même évoqué le contrat, accusant Juan Guaido d’en être partie prenante. Si la signature de Juan Guaido n’apparaît pas dans le document publié par le Washington Post, Nicolas Maduro avait révélé un autre document en rapport avec ce contrat, sur lequel le président autoproclamé aurait apposé sa signature. Patricia Poleo, une journaliste qui affiche pourtant son opposition au gouvernement vénézuélien et qui a été la première à interviewer Jordan Goudreau, dès le 4 mai, a d’ailleurs publié ce document, qui s’étend sur huit pages.
L’Union européenne a jugé vendredi le plan américain pour un gouvernement de transition au Venezuela sans le président Nicolas Maduro et le chef de l’opposition Juan Guaido «conforme» au règlement pacifique prôné par ses Etats membres. L’UE «accueille positivement le cadre pour une transition démocratique au Venezuela proposé par les Etats-Unis», a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans une déclaration au nom des 27.
«La proposition américaine est conforme à la demande de l’UE de parvenir à une solution pacifique à la crise par la négociation pour instaurer un gouvernement démocratique, qui est plus que jamais nécessaire aujourd’hui», poursuit-il dans cette déclaration, diffusée à l’issue d’une réunion par visioconférence des ministres européens des Affaires étrangères. L’UE s’inquiète de «l’impact dévastateur sur le plan humain» que pourrait avoir la pandémie de coronavirus «dans un pays déjà confronté à une grave situation économique, sociale et humanitaire».
Les Etats-Unis ont appelé mardi leur allié Juan Guaido à renoncer, au moins provisoirement, à la présidence du Venezuela dans l’attente de nouvelles élections, dans un changement de tactique qui sonne comme un aveu d’échec de leur stratégie pour chasser Nicolas Maduro du pouvoir. Selon ce schéma, Nicolas Maduro et Juan Guaido devraient «tous les deux» renoncer dans l’immédiat au pouvoir exécutif, confié pendant «une période de transition» à un «Conseil d’Etat» mis en place par «des élus de l’Assemblée nationale issus des deux camps». En échange d’un accord sur leur plan, les Américains promettent de progressivement lever leurs sanctions draconiennes au rythme de la mise en place de cette transition.
L’UE «appelle tous les acteurs politiques vénézuéliens à placer les intérêts de la Nation au-dessus de toute autre considération et à s’engager dans un processus de négociation crédible, représentatif et sérieux, comme celui facilité par la Norvège». Les Européens se disent prêts à «contribuer, notamment à travers le Groupe de contact international, à un processus inclusif vers le rétablissement de la démocratie et l’Etat de droit, à travers une élection présidentielle libre et équitable».
Le gouvernement de Nicolas Maduro a rejeté l’appel des Européens dans un communiqué, estimant que l’UE «montre son soutien au projet de Washington de lever les sanctions illégales contre le Venezuela si, et seulement si, son voeu est exaucé et son projet ancien de coup d’Etat se réalise». Le Venezuela, ajoute le texte, «appelle les Etats membres de l’UE au respect de la souveraineté du peuple vénézuélien et leur rappelle qu’en tant que signataires de la Charte des Nations unies, le moins qu’ils puissent faire est de respecter ses objectifs et ses principes».
Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, propose, avant la tenue d’élections, un gouvernement de transition auquel ne participeraient ni le président élu ni le président autoproclamé, en échange d’une levée des sanctions.
Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, lors d’une conférence de presse, mardi 31 mars, à Washington. ANDREW HARNIK / AFP
Washington a créé la surprise en proposant, mardi 31 mars, la création au Venezuela d’un gouvernement d’union nationale qui réunirait chavistes et opposants avant la tenue d’élections anticipées. Et ni le président élu, Nicolas Maduro, bête noire des Etats-Unis, ni le président autoproclamé, Juan Guaido, leur allié, ne pourraient en faire partie. Le « cadre pour une transition démocratique », présenté par le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, fait miroiter une levée progressive des sanctions économiques décrétées depuis deux ans. Elles frappent durement un pays qui, ruiné par vingt ans de chavisme et la chute des prix du pétrole, est maintenant confronté à la crise sanitaire sans précédent du coronavirus.
Observateurs et analystes tentent d’interpréter l’initiative diplomatique américaine, qui intervient trois jours après la mise à prix de Nicolas Maduro pour 15 millions de dollars (13,7 millions d’euros) par Washington. Vendredi 27 mars, le procureur général, William Barr, annonçait en effet l’inculpation aux Etats-Unis, pour « narcotrafic » et « soutien à des organisations terroristes », de M. Maduro et de plusieurs de ses proches, ainsi que des récompenses pour qui permettrait leur arrestation.
« Le scénario qui se met en place est calqué sur celui qui a précédé l’intervention militaire de 1989 au Panama », considère le chercheur en sciences politiques Carlos Romero. L’armée américaine était allée capturer le président Manuel Noriega, accusé lui aussi de trafic de drogue. L’historienne Margarita Lopez Maya souligne, elle, que la proposition américaine « reprend largement les termes de l’accord discuté par chavistes et opposants lors des négociations tenues l’année dernière sous l’égide du gouvernement norvégien ». Des négociations qui avaient capoté.
Promouvoir « des personnalités respectées »
Sans surprise, Caracas a, mardi, condamné la proposition …
Le président intérimaire autoproclamé a annoncé que des militaires le soutenaient dans sa tentative de contraindre Nicolas Maduro à quitter le pouvoir. L’Assemblée nationale a encouragé la population à manifester et plusieurs coups de feu ont été échangés, notamment aux abords de la base aérienne où se trouve Guaido.
Ce mardi 30 avril, le Venezuela s’est réveillé sous tensions. Dans la nuit, Juan Guaido, l’opposant de Nicolas Maduro, a annoncé depuis la base militaire de la Carlota avoir entamé la «phase finale» de son plan d’éviction de Nicolas Maduro, héritier de Hugo Chavez, réélu en mai 2018. Le Vénézuélien, qui s’est proclamé président intérimaire le 23 janvier dernier, a appelé le peuple et l’armée à le soutenir pour mettre fin à «l’usurpation» du président actuel.
L’invasion étrangère du Venezuela n’est possible que par le Brésil, la Colombie et le Guyana, trois États voisins du Venezuela. Théoriquement, il y a au moins trois axes d’invasion.
Une invasion par des États sud-américains doit commencer par la conquête de la supériorité aérienne sur le Venezuela. Mais la plupart des objectifs politico-militaires du Venezuela sont hors de portée de l’aviation brésilienne, composée de F-5, d’A-4, d’AMX-1A et d’A-29 Tucano.
La Colombie a des avions Kfir, A-37 et A-29 Tucano qui n’ont aucune chance devant les systèmes anti-aériens Buk-M2, S-125, S-300 et les appareils vénézuéliens F-16 et Su-30. Il en va de même pour les avions brésiliens face à la défense anti-aérienne à moyenne et longue portée et face à l’aviation vénézuélienne.
À cause de leur plafond bas, les avions à turbopropulseurs A-29 Tucano évoluent constamment dans la portée des 5 000 missiles anti-aériens portables vénézuéliens SA-24 (Igla-S). Les F-5, A-4, AMX-1A, Kfir et A-37 ne disposent pas d’armes à guidage de précision et attaquent à une altitude de 2 000 à 3 000 m, les rendant vulnérables aux mêmes missiles SA-24 portables (Igla- S).
Une invasion terrestre à partir du Guyana est improbable. Ce petit pays n’en ayant ni les moyens, ni la capacité physique : il n’y a pas de route à travers le fleuve et le delta de l’Orénoque, ni de possibilité de déplacer des tanks à travers la jungle.
Le Brésil est le moins susceptible de réussir. Car avant d’entrer en contact avec les principales forces vénézuéliennes, l’armée brésilienne doit parcourir elle aussi 500 km dans la jungle. Lire la suite »