Mario Draghi

Discours complet de Mario Draghi : La dure réalité de l’Europe : impuissante sur la scène internationale

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Regardez le discours complet de Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne et ancien Premier ministre italien, qui livre une analyse historique et sans concession du déclin de l’influence mondiale de l’Europe.

(pour la traduction, cliquez sur le petit écran avec tirets , 4ème icône en bas de page droite) 


Draghi affirme que l’Union européenne a perdu l’illusion d’être un acteur décisif sur la scène mondiale. Il prévient que 2025 a révélé une douloureuse vérité : l’Europe ne peut plus compter uniquement sur son poids économique pour asseoir sa puissance géopolitique.

.De la soumission aux droits de douane et aux exigences américaines en matière de dépenses de défense à l’indifférence dans les conflits à Gaza, en Iran et en Ukraine, Draghi accuse l’UE de ne pas défendre ses propres intérêts et valeurs.

C’est l’un des discours les plus audacieux prononcés par un dirigeant européen depuis des années, soulevant des questions cruciales sur la compétitivité de l’UE, son unité future et son rôle dans l’élaboration des affaires mondiales.

Discours complet avec analyse et contexte — L’Europe est-elle finie en tant que puissance mondiale, ou peut-elle se réinventer ?

Compétitivité de l’UE: Perspectives d’avenir

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Introduction

Italie: vœux des évêques au nouveau gouvernement Draghi

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Après la prestation de serment du nouveau gouvernement italien, samedi 13 février à Rome, l’épiscopat du pays a fait part de ses vœux au président du Conseil. Le cardinal Bassetti, président des évêques, évoque une «tâche importante et délicate» pour résorber les multiples fractures qui touchent l’Italie.

Le nouveau président du Conseil italien, Mario Draghi, au palais présidentiel du Quirinal, à Rome le 13 février 2021. (ANSA)

Le nouveau gouvernement italien dirigé par Mario Draghi a prêté serment samedi au président de la République, Sergio Mattarella, qui a levé sa réserve et annoncé la liste des ministres le composant. Le cardinal Gualtiero Bassetti, au nom des évêques italiens, a souhaité bonne chance à Mario Draghi et au nouveau gouvernement.

Tâche importante et délicate

Après la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement au palais du Quirinal, le cardinal Gualtiero Bassetti, archevêque de Pérouse et président de la conférence épiscopale italienne, a donc adressé à Mario Draghi un message de vœux «pour la tâche importante et délicate» qui l’attend, «dans une phase si complexe de l’Histoire du pays, de l’Europe et du monde entier». Le cardinal italien y explique que tous les évêques ont «suivi avec inquiétude et préoccupation les développements de la récente crise politique, sachant très bien que l’Italie a besoin d’unir ses forces pour faire face aux lourdes, voire tragiques, retombées de la pandémie».

Une péninsule fracturée

L’archevêque de Pérouse en Ombrie a aussi souligné dans ce message comment la pandémie a provoqué de multiples fractures sur la péninsule: sanitaires, sociales, économiques, éducatives, «générant, entre autres, une pauvreté nouvelle et généralisée», qui nécessitera «une attention prioritaire». Les évêques italiens disent par ailleurs apprécier l’attention portée par le nouveau président du Conseil, dans ses précédents postes, «à la solidarité entre les nations, à la paix, au développement durable et à la justice sociale». Leur message se termine par un engagement: «L‘Église d’Italie sera un interlocuteur attentif et coopératif, comme elle l’a toujours été, dans le respect des compétences réciproques.» 

«Je jure d’être loyal à la République», a déclaré l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), au cours de la cérémonie d’investiture devant le président Sergio Mattarella, retransmise en direct du palais présidentiel. Après des semaines d’instabilité politiques, Mario Draghi a mêlé dans son exécutif technocrates et responsables politiques, une sorte de «gouvernement d’union nationale», allant du Parti démocrate (PD, centre gauche) à la Ligue de Matteo Salvini en passant par le parti de droite Forza Italia de Silvio Berlusconi. De grands chantiers économiques attendent le nouveau gouvernement, le Produit Intérieur Brut italien ayant plongé de 8.9% en 2020, l’une des pires chutes de la zone euro.

(source: Vatican News)