Modi

A Tianjin, la Chine centre du monde anti-occidental

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Recevant une vingtaine de dirigeants, dont Vladimir Poutine et Narendra Modi, le président Xi Jinping a dénoncé, lundi, « la mentalité de guerre froide » et s’est posé en alternative à la puissance américaine défaillante, avant une grande parade militaire à Pékin, mercredi.

Vladimir Poutine reçu par Xi Jinping et son épouse, Peng Liyuan, au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï, à Tianjin, le 31 août 2025. ALEXANDER KAZAKOV/SPUTNIK/VIA AP

Les avenues régulièrement bouclées à la circulation, grâce à un strict maillage policier, permettent le ballet des limousines officielles. Chaque réverbère est orné de bannières annonçant en chinois, russe et anglais : « Se retrouver à Tianjin pour une coopération gagnant-gagnant ! » La vaste cité portuaire, à 150 kilomètres de Pékin, est pour deux jours au centre de l’effort chinois pour redessiner l’ordre mondial à la défaveur de l’Occident.

Le président Xi Jinping y accueille, dimanche 31 août et lundi 1er septembre, une vingtaine de dirigeants étrangers, notamment son ami Vladimir Poutine et le premier ministre indien, Narendra Modi, particulièrement frustré du tour qu’a pris sa relation avec les Etats-Unis. Pour le Russe, Donald Trump a déployé le tapis rouge en Alaska, à la mi-août, malgré la poursuite de sa guerre en Ukraine mais pour l’Indien, le président américain a opté pour d’humiliants droits de douane du fait de ses achats de pétrole à Moscou. Tous deux regardent vers la Chine.

Le sommet de Tianjin, une ville d’environ 15 millions d’habitants dont le centre témoigne d’un passé douloureux de concessions étrangères coloniales, est au départ une rencontre des pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), un forum régional sur l’Asie centrale, mais jamais elle n’avait accueilli autant d’Etats observateurs, de l’Egypte à la Malaisie. Xi Jinping en fait une plateforme pour un message bien plus vaste sur la nécessité de se départir des normes et des valeurs longtemps portées par les Etats-Unis et les Européens. Il entend poser la Chine en pôle de stabilité dans un contexte devenu si incertain.

(source: lemonde.fr)

Elections en Inde : Modi reconduit mais fragilisé

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Après 6 semaines de scrutin et la participation de 642 millions de votants, le dépouillement des bulletins des élections législatives se poursuit en Inde. Le Premier ministre, Narendra Modi, et ses alliés s’acheminent vers un nouveau mandat, mais avec une majorité réduite.

Inde-Maldives : un séjour de Modi aux Laquedives dégénère en crise diplomatique

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La polémique intervient sur fond d’une intense lutte d’influence entre New Delhi et Pékin dans l’océan Indien.

Le président indien, Narenda Modi (au centre), aux Laquedives, sur une photo postée sur son compte X, le 4 janvier 2023. X / @NARENDAMODI

Peu de gens savent sans doute le situer sur une carte. L’archipel des Laquedives, un chapelet d’îles du sud de l’Inde situé dans la mer d’Arabie, au large du Kerala, se trouve au cœur d’une crise entre l’Inde et les Maldives, après la diffusion d’images du premier ministre indien, Narendra Modi, dans cet atoll, destinées à y promouvoir le tourisme.

Les deux pays étaient déjà à couteaux tirés depuis l’avènement du nouveau président maldivien, Mohamed Muizzu, un prochinois élu en octobre 2023 avec pour slogan « India out ». L’une de ses premières décisions a été de demander le départ de troupes indiennes de son sol, 70 militaires déployés pour assurer la maintenance de trois avions de surveillance et de sauvetage maritimes donnés aux Maldives. Il avait déjà mis fin à un accord bilatéral permettant à Delhi de collaborer à la cartographie des fonds marins dans les eaux territoriales maldiviennes.

Voilà quelques années que les autorités indiennes souhaitent promouvoir les Laquedives, concurrencées par les Maldives. A cet effet, Narendra Modi y a nommé, en décembre 2020, un ancien député et ministre du Parti du peuple indien (BJP, nationaliste hindou, au pouvoir) du Gujarat, Praful Patel, qui, dès son arrivée, a lancé un plan de développement permettant à l’administration d’acquérir autoritairement des terres, malgré l’hostilité des habitants et des écologistes, conscients de la fragilité de ces atolls.

Pour l’heure, l’accès à l’archipel est conditionné à un permis d’entrée et ses capacités hôtelières sont limitées. Beaucoup d’îles sont encore vierges de toute habitation. Les Indiens préfèrent de loin les plages paradisiaques des Maldives, où ils représentent le nombre de visiteurs le plus important avec les Russes.

Le 4 janvier, Narendra Modi a posté sur les réseaux sociaux des images et vidéos le montrant dans l’archipel des Laquedives, lisant sur un fauteuil en osier face à une mer turquoise, marchant au ralenti sur le sable blanc et s’initiant à la plongée avec masque et tuba, accoutré d’un gilet de sauvetage – un usage peu commun pour cette activité. La médiatisation de cette étape avait fait rire sous cape en Inde, où les opposants du nationaliste hindou ont raillé son goût pour la mise en scène, se souvenant d’une scène similaire avant les élections de 2019, où le candidat premier ministre s’était fait photographier, seul, méditant dans une grotte de l’Himalaya, drapé dans une couverture safran.

L’affaire a dégénéré quand trois ministres maldiviens ont moqué en termes fort peu diplomatiques le déplacement de Narendra Modi, qualifiant le premier ministre indien de « clown » et de « terroriste » sur les réseaux sociaux. Mariyam Shiuna, la ministre de la jeunesse, après avoir moqué « la marionnette d’Israël, M. Narendra Diver [plongeur], avec son gilet de sauvetage », a comparé l’Inde à une « bouse de vache ». Ses collègues ont déclaré que la visite du premier ministre indien dans les Laquedives visait à remettre en question le tourisme maldivien.(… la suite dans lemonde.fr)

map from: widipedia

Les chefs d’État du G20, pieds nus, rendent hommage à Gandhi

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Le premier ministre indien, Narendra Modi, suivi des chefs d’État membres du G20, lors de l’hommage rendu à Mahatma Gandhi en marge du sommet de New Delhi. KENNY HOLSTON / AFP

En pleine guerre en Ukraine, le Russe Lavrov, Biden et Macron réunis autour du mémorial en l’honneur du militant pacifiste indien.

Pour le premier ministre indien Narendra Modi, cette cérémonie revêtait une charge symbolique très forte. Le dirigeant nationaliste hindou, hôte du sommet du G20 qui s’achève ce dimanche en début d’après-midi, a convié le matin ses invités de marque à se recueillir autour du mémorial de Gandhi. Lire la suite »

G20 à New Delhi : le match Chine-Inde

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Les 9 et 10 septembre, le sommet du G20 se tiendra en Inde sans Vladimir Poutine (persona non grata pour cause d’invasion de l’Ukraine) et sans Xi Jinping (dans un contexte de fortes tensions commerciales avec les États-Unis). Xi Jinping dont la relation avec l’Inde est également conflictuelle. Au-delà de leurs litiges frontaliers, Pékin et New Delhi se vivent comme des concurrents. Voyons pourquoi.


Les pays du G20 ce sont BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud, mais aussi les Etats unis, la France, l’Allemagne, soit 85% du PIB mondial !A l’approche des élections générales l’année prochaine, Narendra Modi profite de la présidence du G20 pour redorer son image à l’international face à son grand rival chinois. Xi Jingping ne sera pas présent au sommet. Le président chinois envoie son Premier ministre.

Inde – Narendra Modi: « s’émanciper de son passé colonial »

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«Bharat» : pourquoi l’Inde pourrait-elle changer de nom ?

L’inde va accueillir le G20 et les invitations officielles adressées aux pays membres présentent Narendra Modi comme étant le dirigeant «du Bharat». [Adobe]
A quelques jours de la réception des pays du G20, le Premier ministre indien Narendra Modi s’est présenté comme étant «président du Bharat» sur les invitations officielles destinées aux différents pays membres, ce qui interroge sur un potentiel changement de nom du pays le plus peuplé au monde.

Un changement symbolique, mais pas vide de sens pour autant. Alors que l’Inde s’apprête à recevoir les pays du G20 ce samedi 9 septembre, le pays qui compte près d’1,5 milliard d’habitants pourrait changer de nom pour «Bharat».

C’est en tout cas une interrogation légitime puisque les invitations officielles adressées aux pays membres du G20 présentent Narendra Modi comme étant le «président du Bharat», alors que la mention Inde (ou India) n’est inscrite nulle part et quand bien même le dirigeant indien est officiellement Premier ministre.

Reste que Narendra Modi lui-même recourt généralement, quand il parle de l’Inde, au mot «Bharat» qui renvoie aux anciens textes hindous écrits en sanscrit et qui est l’un des deux noms officiels du pays en vertu de sa Constitution.

Le gouvernement a enfin convoqué une session extraordinaire du Parlement dans le courant du mois de septembre. Et d’après la chaîne News18, se basant sur plusieurs sources gouvernementales, cette rencontre profiterait au parti nationaliste BJP, qui a déjà fait campagne contre l’utilisation du mot «Inde» et qui s’appreterait à présenter une résolution spéciale afin de lui préférer Bharat.

Une émancipation étymologique 

Le BJP, parti d’extreme droite nationaliste hindou duquel est issu l’actuel Premier ministre Narendra Modi, milite depuis longtemps pour que l’Inde perde ainsi «India» comme nom officiel, qui fait inévitablement référence à l’Empire britannique, qui avait colonisé le territoire qu’il avait appelé «l’Inde Britannique» vers la moitié du 18e siècle.

Pour autant, chez les adversaires politiques de Narendra Modi, ce potentiel changement semble être sujet à la critique. «J’espère que le gouvernement ne sera pas assez stupide pour se passer complètement de « l’Inde », dont la valeur de marque incalculable s’est construite au fil des siècles. Nous devrions continuer à utiliser les deux mots plutôt que de renoncer à notre prétention à un nom chargé d’histoire, un nom reconnu dans le monde entier», a réagi Shashi Tharoor, ex-ministre des Affaires étrangères dans un message posté sur X (anciennement Twitter). Issu du Congrès national indien (INC), dont était issu Mahatma Gandhi, l’ancien responsable politique a posté l’invitation officielle reçue par les pays membres du G20, où l’absence de la mention India a été remarquée. Lire la suite »

L’Inde offre un billet pour le G20 à l’Union africaine

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Associated Press Le premier ministre indien, Narendra Modi

Le premier ministre indien, Narendra Modi, a déclaré que le rôle du pays en tant qu’hôte du G20, cette année, se concentrerait sur la mise en évidence des préoccupations des pays en développement. Il a aussi proposé à l’Union africaine de devenir membre permanent du forum.

« Nous avons une vision d’inclusion, et avec cette vision, nous avons invité l’Union africaine à devenir membre permanent du G20 », a affirmé M. Modi, dimanche, lors d’un discours prononcé à New Delhi, à l’occasion du sommet Business 20 (B20).

Le B20 est un événement de l’industrie privé et se déroule dans le cadre du sommet du G20, qui se tiendra dans la capitale indienne le mois prochain.

Pendant trois jours, des dirigeants industriels et politiques du monde entier ont discuté de thèmes tels que la création de chaînes d’approvisionnement résilientes, la transformation numérique, le surendettement auquel font face les pays en développement, et la manière de progresser dans la réalisation des objectifs en matière de changements climatiques. Leurs recommandations seront partagées avec les gouvernements du G20, ont indiqué les organisateurs.

En tant qu’hôte du G20 cette année, l’Inde a eu du mal à aplanir les divergences entre les pays membres sur la guerre en Ukraine. Aucune des nombreuses réunions tenues dans le pays n’a réussi à produire un communiqué, ce qui soulève des questions quant à savoir si la réunion des dirigeants du mois prochain permettra de sortir de l’impasse.

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2020 Trump’s State visit to India

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… India must buy more american goods!

Modi rolls out red carpet for Trump India visit

US President Donald Trump has arrived in India for his first state visit to the country. During the two-day trip, he will meet with Prime Minister Narendra Modi. Trade and security issues are set to dominate discussions. He’s being welcomed by 100-thousand people at a rally in Gujarat state from where Al Jazeera’s India correspondent Elizabeth Puranam reports.

Why India is so important for Donald Trump and the US | DW News

In a lively event at the world’s biggest cricket stadium, Trump and Modi addressed a full house of cheering attendees. The trip comes amid simmering trade tensions. The US is India’s second-largest trade partner, after China. In 2019, the US goods trade deficit was more than $23 billion.

Washington wants India to buy more American agricultural products before it agrees to a wider pact. The two countries have been strengthening defense ties. India is now a Major Defense Partner of the US.

Last year, the two sides signed a deal to ease the transfer of advanced weaponry and share encrypted military communications. Trump said he and Modi will sign around $3 billion worth of defense deals during the visit.

PM Modi, Donald Trump’s Joint Press Statement