Du 1er au 13 avril 2025, Madagascar entrera dans une nouvelle dimension du tourisme sportif avec Boogie Madagascar, le tout premier événement international de parachutisme de ce genre, organisé dans le pays. Pour cette première édition, 80 parachutistes de renom, ainsi que des influenceurs, photographes et vidéastes spécialisés, se réuniront pour capturer des images à couper le souffle.
Boogie Madagascar réunira plusieurs figures emblématiques du parachutisme, dont Timothy Parrant, photographe et cinéaste primé, Curt Bartholomew, huit fois champion du monde, et Ben Dickko, parachutiste, cascadeur et influenceur international. Ces experts du « skydiving » partageront leur expérience et leurs images avec un large public, grâce à leurs millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. L’événement se déroulera en deux étapes : du 1er au 5 avril 2025 à Morondava, puis du 5 au 13 avril à Nosy Be. Ces deux sites, réputés pour leurs paysages uniques, offriront un cadre idéal pour la capture d’images aériennes spectaculaires.
Développement du tourisme sportif
L’organisation de ce boogie s’inscrit dans une stratégie visant à diversifier l’offre touristique malgache et à séduire une nouvelle génération de voyageurs. Tojo Razafimahefa, président du conseil d’administration de la Confédération du Tourisme à Madagascar, souligne que « c’est la toute première fois qu’un tel événement se tient à Madagascar » et que cela « permettra une meilleure visibilité du pays sur le marché international ». De son côté, Sandra Ramarolahy, directrice générale du tourisme, estime que cette initiative « met en avant les potentialités touristiques de Madagascar », ajoutant que « le pays a besoin de nouveaux produits pour diversifier son attractivité ».
Dans le domaine du parachutisme, un boogie est un rassemblement où des passionnés de tous niveaux réalisent une série de sauts, allant des formations classiques aux figures plus techniques comme le freefly ou le wingsuit. Ce type d’événement, qui tire son nom du monde de la musique, se caractérise par une ambiance festive et conviviale.
Photo de famille lors de la clôture de la réunion du Comité central du FFKM, à Morondava.
Le FFKM dresse un tableau sombre de la situation nationale en conclusion de la réunion de son Comité central, à Morondava. néanmoins, l’église propose de travailler avec l’État.
Il fallait s’y attendre. Après la virulente déclaration de la Conférence des évêques de Madagascar (CEM) sur les affaires nationales, il y a quelques jours, il était prévisible que le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) n’allait pas être plus clément.
En conclusion de la réunion de son Comité central, qui s’est tenue à Morondava, le FFKM a publié une double missive, jeudi. Une déclaration et un message signés par les quatre chefs des Églises au sein du Conseil œcuménique dressent un tableau sombre de la situation socio-économique du pays. La crise de l’eau et de l’électricité, la paupérisation de la population avec un écart de plus en plus profond entre les nantis et les plus démunis sont cités dans les deux textes.
L’Église affirme aussi que “la population est appauvrie”, en ajoutant que “le détournement des lois” renforcerait cette situation. Faisant écho à la déclaration des évêques catholiques, le FFKM soutient, lui aussi, que “les richesses du pays sont accaparées par une poignée d’individus”. La corruption et le relent de l’insécurité sont également mis à l’index par le Conseil œcuménique, qui plaide pour “la liberté d’expression dans le respect de la loi”.
Bons offices
Face aux difficultés rencontrées par le pays et la population, le FFKM propose ainsi ses bons offices à l’État. Dans la missive intitulée “déclaration”, le Conseil œcuménique affirme qu’il est prêt à prêter main-forte aux décideurs étatiques pour trouver une solution à la situation.
“Le FFKM exprime ici sa volonté de réfléchir et de s’entraider avec les dirigeants et toutes les forces vives, en ce qui concerne l’amélioration de la vie publique et de la société”, déclare alors le Conseil œcuménique. Le FFKM semble s’ériger à nouveau comme un catalyseur de rapprochement entre les extrêmes et un médiateur d’idées face à la conjoncture socio-économique pesante.
Dans le texte intitulé “message”, le FFKM indique que son bureau central cogitera avec ses branches laïques pour définir un programme dans cet objectif “d’amélioration de la vie publique”. Toutefois, à l’instar d’autres sphères, la religion est également un terrain de lutte d’influence. Les faits de ces dernières années démontrent que, si les intentions de l’Église sont louables, elles sont prises d’assaut et polluées par des acteurs qui ne cherchent qu’à assouvir des intérêts politiques et personnels.
Les leaders religieux et laïcs au sein du FFKM ont aussi des affinités et obédiences politiques de notoriété publique. En conséquence, le Conseil œcuménique a du mal à fédérer ses ouailles. Du reste, comme l’a laissé entendre la déclaration de la CEM, une introspection pourrait s’imposer au sein de l’Église. Depuis l’indépendance, les élites qui composent la classe politique et les décideurs étatiques qui se sont succédé sont, dans leur grande majorité, “des enfants” des églises au sein du FFKM.
C’est parti. Le premier vol du raid en montgolfière dans la Grande île a été lancé mercredi au stade de foot de la Commune d’Ampefy, en plein massif volcanique. Pour la troisième fois, le ballon Poly Concept de Patrick Didier et Pierre Georges Bastien comme pilote à bord. Trois ballons ont pris le départ, pour un périple de 3 semaines, au plaisir des yeux, et mettre le cap vers Antsirabe, Ambalavao, Fenoarivo, Isalo pour se terminer à l’allée des Baobabs à Morondrava, indique le ministère du Tourisme.
A noter que ce raid en est à sa troisième édition. Il offre une expérience unique aux touristes venant du monde entier qui, à l’occasion, peuvent découvrir la Grande île d’un point de vue exceptionnel, survolant les forêts, les montagnes et les villages à bord de ces ballons géants.
Le raid en montgolfière se déroule sur trois semaines, selon le programme de l’équipage. Mais il est possible de faire dix jours plus 10 jours avec deux équipages sur le même ballon ou sept jours fois trois avec des transferts. Sept montgolfières vont parcourir le ciel de six régions, explorant les paysages touristiques.
Toujours à cette même occasion, une réunion de travail est prévue le 17 novembre pour parler de l’avenir des montgolfières à Madagascar avec les principaux acteurs nous concernant : le ministre du Tourisme, le directeur du tourisme et le directeurs de l’ACM (Aviation civile de Madagascar).
A noter que cette troisième édition du raid, après la dernière en 2019, offre une expérience unique aux touristes venant du monde entier. Ils pourront découvrir la Grande île d’un point de vue exceptionnel, survolant les forêts, les montagnes et les villages à bord de ces ballons géants.
Le ministère du Tourisme soutient activement cet événement, en accord avec sa stratégie de diversification des offres touristiques afin de promouvoir la destination Madagascar.
Le tournoi national du sport d’entretien des fonctionnaires, organisé par l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF) a été officiellement délocalisé à Toliara si la ville de Morondava n’a pas répondu à temps les critères requis en termes d’infrastructures.
La date du tournoi national aura lieu le 20 août au 4 septembre 2022 et toutes les 18 disciplines seront maintenues. Les sports de plage comme le beach volley et le beach soccer sont programmés à Mangily.
L’évènement se déroulera sous le parrainage du Premier ministre, Ntsay Christian, qui a déjà donné une réponse favorable, avançait le président de ladite association, Jean Aimé Andrianarison Botosera alias John Love. La date butoir d’inscription est prévue le 16 août prochain.
TANIKO Madagascar 