Pelosi

Autour de Taïwan, la Chine entame ses manœuvres militaires, des missiles tirés

Publié le Mis à jour le

Des manœuvres militaires autour de l’île qui ont immédiatement été condamnés de manière (presque) unanime sur la scène internationale.

HECTOR RETAMAL / AFP Des hélicoptères militaires chinois survolent l’île de Pingtan, l’un des points les plus proches de la Chine continentale depuis Taïwan, dans la province du Fujian, le 4 août 2022.

INTERNATIONAL – Moins de 24 heures après le départ de Nancy Pelosi de Taïwan, la Chine a mis ses menaces à exécution autour de l’île qu’elle revendique. Comme annoncé par la télévision publique chinoise (CCTV), ce jeudi 4 août, les exercices militaires promis par Pékin ont débuté avec de « multiples » tirs de missiles balistiques.

Une démarche belliqueuse qui cherche à simuler un blocus de Taïwan et qui a été globalement condamnée, notamment par l’Union européenne lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Asean.

De menaçantes manœuvres militaires à l’œuvre jusqu’à dimanche midi

« Les exercices commencent », a indiqué CCTV dans un message posté sur le réseau social Weibo, alors que les premiers tirs de missiles balistiques en direction du détroit de Taïwan ont été observés par des journalistes de l’AFP sur place. Les reporters ont vu plusieurs projectiles tirés à proximité d’installations militaires s’envoler dans le ciel vers la mer, suivis de panaches de fumée blanche depuis Pingtan, une île chinoise située près d’une des zones.

« Le ministère de la Défense nationale a déclaré que le Parti communiste chinois avait tiré de multiples missiles balistiques Dongfeng dans les eaux environnantes du nord-est et du sud-ouest de Taïwan à partir de 13H56 environ (05H56) », a déclaré le ministère de la Défense dans un bref communiqué. Des « actions irrationnelles qui minent la paix régionale », a-t-il ajouté.

L’armée taïwanaise n’a pas confirmé l’endroit précis où les missiles ont atterri ni s’ils ont survolé l’île. Quant à l’Armée populaire de libération de la république de Chine, elle a également confirmé ses tirs de missiles, décrivant « un assaut de puissance de feu de missiles conventionnels multirégionaux et multi-modèles sur des eaux prédéterminées au large de la partie orientale de l’île de Taïwan ».

« Tous les missiles ont atteint la cible avec précision, testant ainsi la précision des frappes », a ajouté le colonel Shi.

Ces exercices ont lieu dans toute une série de zones encerclant Taïwan, parfois à seulement 20 kilomètres des côtes taïwanaises. Une réponse jugée « nécessaire et légitime » par la Chine après le passage de la démocrate américaine, alors même que cette dernière n’est pas restée plus d’une journée sur place.

Pékin a ainsi lancé à partir de ce jeudi midi (04 h 00 GMT) de vastes manœuvres militaires dans six zones autour de Taïwan, au niveau de routes commerciales très fréquentées. L’armada militaire déployée par la Chine pour ses exercices doit rester en place jusqu’à dimanche midi (4 h 00 GMT), a précisé CCTV dans ce même message sur les réseaux sociaux.

LAURENCE CHU / AFP
Carte de Taiwan et des eaux environnantes, localisant les zones des exercices militaires chinois prévus entre le 4 et le 7 août

« Pendant cette période, les navires et aéronefs concernés ne doivent pas pénétrer dans les eaux et les espaces aériens concernés ». À Pingtan, des hélicoptères militaires ont survolé le ciel en direction du détroit de Taïwan, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Si les forces taïwanaises viennent volontairement au contact de (l’armée chinoise) et viennent à tirer accidentellement un coup de feu, (l’armée chinoise) répliquera avec vigueur et ce sera à la partie taïwanaise d’en assumer toutes les conséquences », a indiqué à l’AFP une source militaire anonyme au sein de l’armée chinoise.

  • Taïwan ne veut pas la guerre mais s’y « prépare »

Lire la suite »

Impeachment: Trump acquitté par le Sénat

Publié le

ÉTATS-UNIS – L’ex-président américain Donald Trump a été jugé ce samedi 13 février non coupable d’avoir “incité” à l’insurrection meurtrière du Capitole, après un procès historique au Sénat, marqué par la diffusion d’images choc.

Grâce au soutien encore fort chez les républicains, le milliardaire a échappé à la condamnation, mais dans une rupture notable, sept sénateurs de son parti ont voté en faveur de sa condamnation.

Juste après ce verdict, l’ex-président a salué la fin d’une “chasse aux sorcières”, en promettant de “continuer” à défendre “la grandeur de l’Amérique”. S’il a caressé l’idée de se représenter en 2024, son avenir politique reste encore très flou.


«Les républicains sont des lâches !», lance Nancy Pelosi

US House Speaker Nancy Pelosi threatens impeachment if President Trump does not resign

Publié le Mis à jour le

A draft resolution of the new impeachment effort against US President Donald Trump that has been circled by Democratic lawmakers accuses him of “incitement of insurrection” through his actions on the day of the breach of the US Capitol by a violent mob this week.

The draft, obtained by CNN, NBC News and other American media outlets, says Trump “engaged in High Crimes and Misdemeanors by willfully inciting violence against the Government of the United States.”

Violences au Capitole: 15 personnes inculpées par la justice fédérale

«Nous sommes en mesure d’annoncer quinze inculpations par la justice fédérale», a déclaré lors d’un point-presse Ken Kohl, du bureau du procureur fédéral de Washington. Parmi les personnes poursuivies se trouve un homme soupçonné d’avoir déposé une bombe artisanale près du Congrès et Richard Barnett qui s’était introduit dans les bureaux de Nancy Pelosi, a-t-il précisé.

Parmi les personnes poursuivies se trouvent un homme qui avait onze cocktails molotov hautement inflammables dans un véhicule garé près du Congrès, un autre qui a donné des coups de poing à un policier du Capitole en forçant le passage et un troisième entré avec une arme à feu chargée dans l’enceinte du Congrès, a-t-il précisé. Richard Barnett, qui s’était introduit dans les bureaux de la présidente de la Chambre des représentants, où il avait posé pour les caméras avant de laisser un message insultant, a été interpellé à Little Rock dans l’Arkansas et inculpé pour «intrusion violente» dans l’enceinte du Congrès, notamment, selon M. Kohl.

(source: Le Figaro)