Razafilahy
Razafintsiandraofa Jean Brunelle (député Ikongo): sendaotra mafy amin’ny Fitondrana
Nanao tatitra tamin’ny vahoakan’Ikongo ny 29 mars 2022 ity Solombavambahoaka sady Filoha Lefitry ny Antemierampirenena ho an’i Fianarantsoa ity.
Parti présidentiel – Razanamahasoa recadre Razafintsiandraofa
Réponse de la bergère au berger. Ce léger jeu de mots sur cette expression célèbre met dans le contexte la sortie de Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, hier. Interviewée par une station privée de la capitale, la boss de l’institution de Tsimbazaza, qui est également celle du parti présidentiel TGV – MAPAR, a recadré le député Brunelle Razafitsiandraofa, vice-président de la Chambre basse.

«Nous connaissons tous l’enthousiasme du député Razafintsiandraofa dans ses prises de paroles. Chacun a sa manière de faire part de ses opinions. Seulement, lorsqu’on écoute ses propos, nous sommes en droit de nous interroger si le vice-président de l’Assemblée nationale pour la province de Fianarantsoa a oublié qu’il est issu du parti TGV – MAPAR, c’est-à-dire qu’il a obtenu l’onction du parti», déclare Christine Razanamahasoa.
Le discours prononcé par le député Razafintsiandraofa à Ikongo, le 29 mars, et partagé sur les réseaux sociaux en début de semaine, n’est vraisemblablement pas du goût du camp présidentiel.
Discipline de parti
Durant un meeting dans sa circonscription, il a de nouveau remis en question, frontalement et brutalement, l’opportunité de certains projets étatiques. Il a, de nouveau, critiqué le projet présidentiel de transport par câble à Antananarivo, notamment. Il est allé jusqu’à remettre en cause les agencements budgétaires de la loi de finances.
Le député d’Ikongo s’en est également pris à Paul Bert Velontsara, président du groupe parlementaire «Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina» (IRD), qui l’a recadré après sa première sortie contre le projet de construction de téléphérique dans la capitale. Le vice-président de la Chambre basse a aussi pesté contre Christian Ntsay, Premier ministre, au motif que ce dernier serait amorphe contre la corruption. Ceci en ajoutant que le niveau de corruption actuel serait pire que durant la précédente administration.
Brunelle Razafitsiandraofa a visiblement dépassé les bornes. Au point que Christine Razanamahasoa concède à réagir. «Il est légal et légitime que le bureau politique du parti estime que la discipline de parti n’a pas été respectée ici», assène la figure du TGV – MAPAR. Elle ajoute qu’avant toute communication publique, les membres du parti doivent en aviser préalablement le bureau politique et avoir son feu vert. «Ici pourtant, nous avons été mis devant le fait accompli», soutient-elle.
En début d’année, le député Razafitsiandraofa a déjà été rappelé à l’ordre par le bureau politique des Oranges pour ses discours et attitudes allant à contrecourant. Après son discours du 29 mars, la sphère décisionnaire du TGV – MAPAR devrait se réunir à nouveau pour discuter, et éventuellement trancher sur le cas de l’élu d’Ikongo.
(source; lexpress.mg)
Élection présidentielle – Le député d’Ikongo veut plafonner les fonds de campagne
Ny Tantara sy ny tsaho, ny mpandraharaha, ny pôlitika, ny Firenena: « Vaky bantsilana » – Razafilahy sy Rabelaolao
Émission spéciale: Filoha Tale Jeneraly – Vondrona SODIAT: Mamy RAVATOMANGA, 01 Avril 2022
Monopole du litchi, bois de rose, bien mal acquis, etc. – Mamy Ravatomanga dit tout sur tout !
Non ce n’est pas un poisson d’avril ! Mamy Ravatomanga, PDG du groupe SODIAT est sorti du silence. Cet opérateur économique renommé mais discret, a choisi la date d’hier, 1er avril, pour s’exprimer au cours d’une interview diffusée sur trois chaînes privées de la Capitale dans la soirée. Une sortie médiatique inédite durant laquelle l’homme d’affaires a abordé tous les sujets épineux dans lesquels son nom a été cité, à tort ou à raison. Des accusations de monopole dans la filière litchi ou encore d’une mainmise sur la filière crabe en passant par les imputations de trafic de bois de rose ainsi que ses relations étroites avec le Président de la République, le numéro un du groupe SODIAT répond à toutes les questions des journalistes sans langue de bois. Fidèle à son statut de grand entrepreneur, il ne manque pas de donner quelques pistes qui peuvent être utiles au développement du milieu de l’entreprenariat à Madagascar.
Eclairages.
D’emblée, Mamy Ravatomanga a tenu à apporter des précisions concernant plusieurs affaires qui font polémique dans le monde politique. Son nom a été notamment cité dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le Parquet National Financier (PNF) de Paris pour soupçon de corruption et de fraude, sur fond de trafic de bois de rose. D’après ses explications, l’enquête a été ouverte suite au témoignage d’une personnalité du pouvoir à l’époque, ayant témoigné contre sa personne. « Mes biens ont été saisis, notamment trois constructions en France que j’avais achetées, sous prétexte que c’étaient les fruits de trafic de bois de rose. On m’a accusé de trafic, durant la Transition, alors que j’avais acheté ces maisons en France en 2008, bien avant la Transition. Mais en 2019, après perquisitions et enquêtes, le PNF a sorti un jugement, ordonnant la levée de saisie de tous mes biens. D’ailleurs, l’auteur dudit témoignage a déclaré en 2020 avoir fait un faux témoignage, en s’excusant par le biais de plusieurs lettres », explique – t – il.
Répondant aux sollicitations sur le cas de l’ex – ministre, Rolly Mercia pour un retrait de plainte dans un souci d’apaisement, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Rolly m’a écrit plusieurs fois et personnellement, je n’ai aucun problème avec lui. Seulement, il n’y a plus de plainte à retirer puisque sa condamnation a déjà été prononcée ». Quant au cas de Mbola Rajaonah, l’homme d’affaires affirme ne rien à voir avec l’affaire tout en soulignant que cet opérateur économique a été épinglé par la justice pour infraction douanière.
CNaPs, « Panama Papers » et JIRAMA
Cité dans le fameux scandale lié au « Panama Papers », Mamy Ravatomanga d’expliquer qu’ « il y a des lois qui régissent les sociétés offshores. Certains pays offrent des avantages fiscaux pour attirer des investisseurs étrangers. Toutes les sociétés offshores ne sont pas forcément illégales ». Également pointé du doigt dans le scandale qui a récemment éclaté au sein de la CNaPS et les liens avec l’AFF (« Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana ») dirigé par son épouse, cet opérateur économique d’expliquer que l’association de sa femme est totalement transparente. Par ailleurs, la CNaPS fait partie des nombreuses entreprises qui ont répondu favorablement à la demande d’aide de l’AFF. Toujours dans cette logique de transparence, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Je suis un entrepreneur Malagasy, je resterai toujours à Madagascar et s’il le faut, je répondrai présent aux enquêtes me concernant, comme je l’ai toujours fait ».