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Sénat – Révision du Code électoral – La parité homme-femme parmi les conditions d’éligibilité

Le président du Sénat, Richard Ravalomanana, propose de modifier la loi électorale. Il souhaite y introduire la parité homme-femme comme condition d’éligibilité.
Renforcer la participation des femmes en politique. Tel est le motif évoqué par le président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, à l’origine de la proposition de loi modifiant la loi organique n°2018-008. Cette proposition introduit dans le texte électoral une disposition obligeant les candidats aux élections à respecter la parité homme-femme. Une initiative qui, selon le numéro un du Sénat, découle des recommandations formulées lors des assemblées parlementaires francophones.
« Les femmes présidentes de Parlement ont à maintes reprises évoqué le fait que les femmes parlementaires sont minoritaires par rapport aux hommes. Il a été ainsi recommandé l’élaboration d’un texte sur la parité dans les pays membres de l’Assemblée parlementaire francophone », a expliqué le Général Richard Ravalomanana, hier.
Le point concerné par la modification dans le cadre de la nouvelle proposition de loi est l’article 5 de la loi organique 2018-008, qui prévoit les conditions d’éligibilité et les régimes d’inéligibilité à une élection.
Selon la nouvelle disposition, le respect de la parité homme-femme dans les listes de candidatures fera partie des conditions d’éligibilité. Ainsi, pour les scrutins de liste : « La liste des candidats est composée de noms de candidats des deux sexes, successivement alternés, l’un des deux sexes pouvant être désigné à la première place. »
Cette même disposition s’appliquerait également aux scrutins uninominaux, dans la mesure où :« Le candidat et le candidat suppléant désignés doivent être de sexes différents. »
Contradiction
La nouvelle proposition semble toutefois entrer en contradiction avec l’article 4 de la loi organique relative au Lire la suite »
Sénat : Lalatiana Rakotondrazafy succède à Richard Ramanambitana

L’ancienne ministre de la Communication et de la Culture fait donc son come-back dans l’arène politique après avoir observé un break pour se focaliser sur la gestion de sa nouvelle chaîne de télévision.
Le président de la République Andry Rajoelina a pris hier le décret n°2025-141 portant nomination de Lalatiana Rakotondrazafy, en tant que membre du Sénat au titre du Président de la République. Et ce, conformément aux dispositions de l’article 81 de la Constitution et des articles 7 nouveau et 123 alinéa 3 de la Loi organique n°2015-007 du 3 mars 2015, relatif au fonctionnement du Sénat, ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar. Elle succède donc à feu Richard Ramanambitana qui avait été nommé Président de la délégation spéciale de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Le 19 mars 2024, la Haute Cour Constitutionnelle a pris le décret portant constatation de vacance de poste d’un sénateur nommé.
Come-back
Après avoir démissionné du gouvernement au mois d’octobre 2023, juste avant l’élection présidentielle, l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture vient donc d’être recasée. Elle rejoint le Palais de Verre d’Anosikely pour assumer son nouveau rôle de sénatrice. Elle fait donc son come-back dans l’arène politique après avoir observé un break durant lequel elle s’est concentrée sur la gestion de sa nouvelle chaîne de télévision FREE TV, spécialisée dans la promotion de la culture et du business. Bon nombre d’observateurs considèrent cette nouvelle nomination comme un retour d’ascenseur après la contribution de son parti Freedom à la campagne électorale qui a abouti au second mandat d’Andry Rajoelina. Il faut reconnaître, en effet, que Lalatiana Rakotondrazafy a joué un rôle crucial dans les rangs des fervents défenseurs du Chef de l’Etat.
(source: Davis R – Midi M/kara)
Macron : un Président en peau de chagrin
Que reste-t-il du pouvoir d’Emmanuel Macron ? Depuis la dissolution surprise du 6 juin, le Président a perdu de sa superbe… Les fidèles sont de moins en moins nombreux et l’épicentre des décisions s’est désaxé de Matignon. Y compris sur la scène internationale, la voix française qu’il incarne semble sur le déclin, notamment face à Olaf Scholz ou Ursula von der Leyen dans le cadre de l’accord avec le Mercosur. Isolé, reculé, Emmanuel Macron peut-il inverser la tendance ? Que va-t-il faire des deux années et demie de mandat qu’il lui reste ? Quelles marques retiendra-t-on de sa présidence ?
Sénat – Commission sociale: Jean André Ndremanjary, élu président
Après avoir été suspendue durant quelques semaines à cause du contexte électoral, la première session ordinaire du Sénat a repris mardi sous la présidence du général Richard Ravalomanana et des membres du bureau permanent. A l’ordre du jour, l’élection du président de la commission sociale, culturelle et communication, ainsi que celle du président du groupe d’amitié parlementaire du Sénat.
A l’issue du vote, le sénateur doyen Jean André Ndremanjary a été élu avec 100% des voix, au poste de président de la commission sociale, culturelle et communication.
Dans le même temps, le sénateur Willy Sylvain Rabetsaroana, opérateur économique, a été élu à l’unanimité à la présidence du groupe d’amitié parlementaire du Sénat de Madagascar.
(source: newsmada.com)
Hajo Andrianainarivelo (MMM): « Manantena fa hanaraka tsara ny Lalàna amin’izay ny rafi-panjakana rehetra »
Miantefa amin’ny HCC moa ny zavatra lazainy eto mba tsy hitohizan’ny « Fanjakana baribarianina misy eto », hoy ny Filohan’ny antoko MMM.
Conseil des Ministres – L’intérim de la présidence rediscuté

Un conseil des ministres spécial s’est tenu hier. La suite de l’intérim à la présidence de la République a été à l’ordre du jour.
Un sujet récurrent. Depuis la démission du candidat Andry Rajoelina, l’intérim à la présidence de la République fait débat. Il a été au menu d’un Conseil des ministres spécial du gouvernement collégial, hier. Une capture d’écran d’un message sur l’objet de ce Conseil des ministres a fait le tour des réseaux sociaux et des échanges privés, hier, en fin d’après-midi. Il y est même indiqué que le gouvernement collégial a passé l’intérim de la présidence de la République au général retraité Richard Ravalomanana, récemment élu président du Sénat. Une information formellement démentie par les sources gouvernementales. Point de passation de pouvoir donc. Un éventuel transfert de l’intérim de la présidence de la République au numéro un de la Chambre haute doit découler d’une décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC).
Néanmoins, la question sur la suite de l’intérim par le gouvernement collégial et de l’opportunité d’une éventuelle prise en main des affaires par le général retraité Richard Ravalomanana, a bien été à l’ordre du jour de ce Conseil des ministres spécial. Le sujet a été mis sur le tapis suite “à un partage d’information de la part de la HCC”, selon les explications.
Mandeha ny feo fa « haverina amin’ny Filohan’ny Sénat ny andraikitra « Chef d’Etat par intérim » izay nomena ny « Gouvernement collégial ».
Koa iza amin’izy roa lahy (Herimanana Razafimahefa sy Richard Ravalomanana) ?
Sénat – Richard Ravalomanana aux commandes

Les sénateurs votent le général Richard Ravalomanana pour devenir le nouveau président du Sénat. Il succède à Herimanana Razafimahefa.
Énième rebondissement au Sénat! La session extraordinaire initiée par les sénateurs du groupe parlementaire IRD s’est conclue hier avec comme point culminant le vote du nouveau président de cette Institution législative. Effectivement, le Sénat connaît son dixième président en la personne du général retraité Richard Ravalomanana qui succède à Herimanana Razafimahefa. Les quinze sénateurs présents à la Chambre ont élu à l’unanimité le général Ravalomanana sur proposition de Tsiebo Mahaleo, sénateur de Madagascar et de ses compagnons de l’IRD. « Notre choix s’est porté sur lui vu tout ce qu’il a accompli pour le pays en tant que gendarme et surtout en tant que secrétaire d’État à la gendarmerie « , explique Tsiebo Mahaleo lors de sa prise de parole. Le principal concerné, pour sa part, partage sa conviction devant ses pairs et déclare vouloir faire tout ce qui est en son pouvoir pour le pays. » Je ne vais pas rechigner cette responsabilité et je le ferais par amour de la patrie et surtout pas pour l’argent « , s’exclame Richard Ravalomanana dans son plaidoyer peu avant le passage au vote.
Au forceps
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Sénat : Le CNOE réclame le départ de Herimanana Razafimahefa

Le volte-face du président du Sénat a fait couler beaucoup d’encre. Herimanana Razafimahefa perd la cote au niveau de certains acteurs. Les opposants le critiquent depuis quelques jours et les membres influents de la société civile viennent pour ajouter une couche à ces virulences. Ils ont cloué au pilori le dauphin constitutionnel du président de la République quand il a refusé d’assurer l’intérim du président démissionnaire.
Hier, le KMF/CNOE est revenu sur le sujet et veut que Herimanana Razafimahefa démissionne de son poste de président du Sénat. « Il devrait démissionner parce qu’il a délibérément refusé d’assumer ses responsabilités en refusant d’assurer l’intérim du président de la République. C’est une preuve d’abandon », a soutenu le CNOE.
Et de poursuivre que « La dignité des institutions est mise à mal. Elles semblent devenir des marionnettes de l’Exécutif. Bien que ces événements perturbent le déroulement du processus électoral, selon le CNOE, ils ne devraient pas être utilisés comme prétexte pour repousser les dates des prochains scrutins ». Le CNOE veut que les dates du 9 novembre et 20 décembre, fixées par la commission électorale, soient maintenues. La mise en place d’une transition est également rejetée par le CNOE. De ce fait, cette organisation de la société civile revendique l’impartialité du gouvernement pendant le processus électoral.
(source: Rija R. – Midi M/kara)
Infrastructures – Construction d’un marché à quatre étages à Anosy
Le projet a été présenté par le maire Naina Andriantsitohaina à l’ouverture de la session extraordinaire des conseillers municipaux, hier. La ville d’Antananarivo envisage de construire un marché à quatre étages pour recaser les marchands ambulants sur l’axe d’Anosy jusqu’à Anosibe.

Figurant parmi des programmes à réaliser pour les prochains cinq mois, « la nouvelle infrastructure sera installée sur le parking du Sénat à Anosy ». C’est ce que le maire Naina Andriantsitohaina a expliqué, hier, car « le site appartient à la commune », a-t-il annoncé.
Plusieurs stratégies ont été mises en œuvre pour délocaliser les marchands ambulants dans le centre ville. Avant le confinement, la collaboration avec la police nationale a permis de sensibiliser les occupants des trottoirs à libérer les espaces réservés aux piétons. Des portions de route aux alentours d’Anosy sont interdites aux petits commerces mais la solution n’est pas pérenne. Les rues sont envahies par les marchands, notamment le jeudi, jour de marché pour Mahamasina et ses environs. Pareil pour Anosibe jusqu’à Anosizato où il n’y a aucune délimitation d’espaces pour les commerces.
L’expulsion des marchands ambulants se fera avec des mesures d’accompagnement, selon le maire Naina Andriantsitohaina. Cela a été le cas, par exemple, au marché d’Andravoahangy où les occupants installés sur la route de Mascar ont été intégrés à l’intérieur. Le marché du COUM 67 Hectares sera également réhabilité pour éviter la saturation dans cet axe.
(source: L’Express)