Préparé avec soin par les Brésiliens, le sommet se tiendra pourtant en l’absence de deux figures de poids : Vladimir Poutine et Xi Jinping. Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, le président russe participera à l’événement par visioconférence. « Le gouvernement brésilien n’a pas pu adopter une position claire qui permettrait à notre président de participer à cette rencontre », a regretté Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin, qui a précisé que M. Poutine serait remplacé par son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
sommet Brics
Brics : un sommet à Rio pour rejeter le protectionnisme de Donald Trump
Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont tenter, en sommet dimanche et lundi à Rio de Janeiro, de faire bloc dans un monde bouleversé par les initiatives de Donald Trump, face auquel la prudence devrait toutefois être de mise. Entourée d’un dispositif de sécurité impressionnant, la ville accueillera le sommet annuel du groupe des grands pays émergents (11 nations dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète.
« Foolish…’: Putin’s right hand torches Western powers in BRICS speech | Lavrov goes all-Out
In a blistering speech at the BRICS Summit, Russian Foreign Minister Sergey Lavrov—Putin’s right hand on global diplomacy—unleashed a searing attack on Western powers, accusing them of neocolonialism, hypocrisy, and global destabilization.
With unflinching resolve, Lavrov declared the Western-led world order “broken,” urging BRICS nations to rise as a counterweight to U.S. and EU dominance. His fiery rhetoric electrified the summit, signalling Moscow’s deepening defiance and its push for a new multipolar world.
Unis dans leur volonté de peser face à l’Occident, les BRICS peinent à s’accorder sur des ambitions communes
Le 17ᵉ sommet du groupe de pays émergents se tiendra dimanche et lundi à Rio. Les absences du président chinois, Xi Jinping, et de son homologue russe, Vladimir Poutine, affaiblissent toutefois la portée, en particulier politique, de l’événement.

Le moment de la riposte du Sud global à Donald Trump est-il arrivé ? C’est ce que certains espèrent, alors que se tiendra le dimanche 6 et le lundi 7 juillet à Rio de Janeiro le 17e sommet du groupe des BRICS. Un événement très attendu, dans le contexte de la hausse des tarifs douaniers américains, mais aussi de la guerre en Ukraine et des conflits au Moyen-Orient.
Depuis 2023, le « bloc » n’a cessé de s’élargir. Il rassemble désormais onze pays, représentant environ la moitié de la population et 30 % du produit intérieur brut mondial. Aux membres historiques que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud se sont progressivement ajoutés l’Arabie saoudite, l’Egypte, l’Ethiopie, les Emirats arabes unis, l’Iran et l’Indonésie. A Rio seront également présents dix Etats « associés » (Biélorussie, Bolivie, Kazakhstan, Thaïlande, Cuba, Ouganda, Malaisie, Nigeria, Vietnam et Ouzbékistan).
Vladimir Poutine vedette du sommet des Brics à Pékin
Le sommet des Brics se veut être le contre-sommet du G7. V. Poutine va tenter de démontrer qu’il reste un acteur incontournable de l’économie mondiale et qu’il n’est pas un paria […] On est face à la création d’un axe Chine-Russie-Iran » affirme Christian Malard, consultant diplomatique