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Iran: nouvelles sanctions de l’UE contre les Gardiens de la Révolution

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Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont inscrit sur leur liste noire « l’IRCG Cooperative Foundation », chargée des investissements au sein des Gardiens de la Révolution

Le siège de l’Union européenne à Bruxelles (Crédit : AP Photo/Virginia Mayo)

L’Union européenne a renforcé lundi ses sanctions contre les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, en raison de la répression des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini.

Les ministres des Affaire étrangères de l’UE ont inscrit sur leur liste noire « l’IRCG Cooperative Foundation », l’organe chargé des investissements au sein des Gardiens de la Révolution.

La sanction permet de geler les avoirs détenus par la fondation dans l’UE et de lui interdire tout financement.

L’UE a également sanctionné la « Student Basij Organisation (SBO) », branche de l’organisation Bassidj accusée de mener une répression violente sur les campus des universités.

Trois militaires et un magistrat, le procureur de Sirjan Moshen Nikvarz, considéré comme responsable de plusieurs arrestations d’avocats et de condamnations à mort, ont par ailleurs été interdits dans l’UE.

C’est la huitième salve de sanctions ciblées contre l’Iran décidée par les 27 depuis la mort le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée après son arrestation par la police des moeurs pour infraction au code vestimentaire.

Les mesures restrictives européennes s’appliquent désormais à 217 personnes et 37 entités en Iran.

Créés en 1979 après la victoire de la révolution contre le pouvoir du Chah, les Gardiens (« Sepah-é Pasdaran » en persan) disposent de forces terrestres, navales et aériennes avec des effectifs évalués à plus de 120.000 hommes.

Les Gardiens supervisent le Bassidj (corps de volontaires islamistes), qui a été déployé face aux manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini.

(source: fr.timesofisrael.com)

Assassinat de Samuel Paty : le parquet antiterroriste demande que 14 personnes soient jugées

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Le parquet a réclamé le renvoi devant le tribunal pour enfants pour cinq collégiens pour association de malfaiteurs.

ALAIN JOCARD / AFP Assassinat de Samuel Paty : le parquet antiterroriste demande que 14 personnes soient jugées

JUSTICE – Le parquet national antiterroriste (Pnat) demande que 14 personnes soient jugées après l’assassinat le 16 octobre 2020 de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité par un islamiste radicalisé tué dans la foulée par la police, a appris l’AFP ce vendredi 7 avril, de source proche du dossier.

Le 16 octobre 2020, l’enseignant de 47 ans avait été poignardé puis décapité près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d’origine tchétchène. L’homme de 18 ans, radicalisé, lui reprochait d’avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. Dans un message audio en russe, il avait revendiqué son geste en se félicitant d’avoir « vengé le prophète ».

Pour cet acte qui avait suscité un immense émoi en France et à l’étranger, le Pnat demande un procès aux assises et que soit retenue l’infraction la plus grave, complicité d’assassinat terroriste, seulement pour deux amis de l’assaillant.

Azim E. et Naïm B. l’ont accompagné pour acheter un couteau. Le second était allé avec lui jusqu’au collège de Conflans-Sainte-Honorine.

Brahim Chnina, père d’une collégienne visée par une exclusion pour indiscipline et qui prétendait avoir assisté au cours, et le sulfureux militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, auteurs de vidéos sur les réseaux sociaux qui avaient attisé la polémique, avaient été mis en examen pour complicité, tout comme Priscilla M., trentenaire convertie à l’islam, en lien sur Twitter avec l’assassin les jours précédant l’attaque.

Mais pour ces trois personnes, comme pour trois autres adultes, le Pnat demande finalement un procès, également aux assises, pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon la source proche du dossier.

Le ministère public demande par ailleurs un procès devant le tribunal pour enfants pour cinq collégiens pour association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées, un délit.

Le Pnat requiert que la collégienne à l’origine de l’affaire comparaisse également devant ce tribunal pour dénonciation calomnieuse, toujours selon la source proche du dossier.

Clôturées début octobre, les investigations ont ensuite été réouvertes quelques semaines, le temps selon une source proche du dossier de vérifier l’emploi du temps de proches d’Abdoullakh Anzorov.

Il appartient désormais aux juges d’instruction antiterroristes de prendre une décision finale sur un renvoi en procès de ces personnes.

(source: huffingtonpost.fr)